§2. LES DEFIS
Comme nous l'avons dit ci-haut la RDC recours à la
démocratie participative et souvent c'est de manière
inconsciente, même s'il en était le contraire ; se souvent
pour donner une image participative à la démocratie congolaise,
mais si la volonté en est dans les chefs des dirigeants congolais de
renforcer la démocratie congolaise, l'idéal sera d'assainir
l'espace politique à fin de permettre réellement aux citoyens
ordinaires de participer à la prise d'une décision
d'intérêt général.
Dans un Forum Social Mondial tenu en février
2011à Dakar par LONGENDJA Henri-Christian, MVONDO Jean-Marie et KATANGA
Mime sur le « Budget participatif comme outil de contrôle
Citoyen, L'expérience sur les communes de KALAMU et
BARUMBU », ils sont présenter quelques défis
à relever par la RDC concernant le budget participatif, qui est un outil
de la démocratie participative. Selon les intervenants
précitées il s'agit de :
Ø Faire du développement des provinces et des
ETD une réalité pour les différentes communautés,
décentralisation effective ;
Ø Respect des droits de l'homme; Accès a
l'information publique (nécessité d'une loi) et
Ø Une société civile efficace et
organisée à la base.
Nous rejoindrons partiellement l'avis de ces derniers
concernant les autres outils de la démocratie participative ; car
la démocratie participative que l'on utilise le budget participatif ou
tout autre outil, l'acteur principal ou direct que l'on cherche à
associer ici n'est rien d'autres que le citoyen ordinaire, pris comme citoyen
d'un Etat et non comme membre d'un corps intermédiaires que sa soit
partis politiques ou société civile, étant donné
qu'il y a toujours des tendances : « pro-pouvoir ou
pro-opposition », d'où il faut que l'accent soit mis sur les
citoyens ordinaires et non sur la société civile, donc nous
approuvons les trois premiers propositions et désapprouvons la
dernière.
Ainsi nous pouvons ajouter comme défis à
relever :
1. Il faut que les élites intellectuelles organise des
activités de sensibilisation des citoyens sur les enjeux politiques,
tout en leur laissant l'espace de s'exprimer, donc garantir la
liberté d'expression, sans laquelle la démocratie
participative ne serait qu'une utopie.
2. Eviter de politiser les dialogues ou concertations
nationales, à l'élaboration, à la consultation, comme
devenu une habitude dans les chefs congolais.
3. Eviter de créer des citoyens ordinaires fictifs, en
recourant aux individus qui sont pourtant élites politiques en leur
donnant la pseudo-qualification de précitée et
également renforcer les nombres des citoyens ordinaires dans les
débats, à l'élaboration, à la consultation, dont
ont fait appel à eux.
4. Recourir à l'échantillon raisonné pour
assurer la représentation de toutes les souches de la
société congolaise.
5. Assurer une immunité juridique aux citoyens
ordinaires, afin de leur permettre de s'exprimer librement. Ici le champ
s'élargit à tous les participants au débat, à
l'élaboration, à la consultation, etc. ce qui suppose
l'indépendance du pouvoir judiciaires, une vrai indépendance et
non une coloration partiale que l'on fait du pouvoir judiciaire qui en fin de
compte ne se prononce que pour défendre les intérêts du
plus fort.
6. Assurer l'indépendance des médias publics et
l'impartialité des médias privés sans lequel, ils ne
seront pas un quatrième pouvoir comme le considère les Etats
modernes démocratisés, afin de permettre aux citoyens, ordinaires
surtout de se faire une idée exacte des enjeux politiques.
7. Faire des 18 et 19 décembre de chaque année
des journées nationales de la démocratie en RDC, en
référence des jours où les congolais ont acceptées
les règles de jeu démocratique.
8. Renforcer les institutions d'appui à la
démocratie, la C.E.N.I, C.S.A.C d'un pouvoir citoyen, il en est de
même avec le C.E.S.
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