Les Congolais à l'épreuve de la démocratie participative : enjeux et défis à relever( Télécharger le fichier original )par Jimmy MFUTILA-HOLIBAMA UNIKIN - GRADUAT EN SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES 2014 |
SECTION 2. ENJEUX ET DEFIS DE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE EN RDC§1. LES ENJEUXNous avons constaté que lors du déroulement des concertations nationales, comme l'avait si tôt décrier la CVD, ces assises n'étaient qu'une sorte de congrès de la majorité présidentiel élargit aux sympathisants. (49) Loin de l'idée de regroupées toutes les couches de la nation congolaise, la MP, famille politique du Chef de l'Etat Joseph KABILA KABANGE en cherchant d'être majoritaire partout, s'est fait représentée à 77% a une rencontre dite pour la quête de cohésion nationale. Les C.S.G.A-EST (50) l'avait également critiqué dans : « Le CSGA-EST de la RDC estime que les conclusions issues du Groupe Thématique 4, Conflits communautaires, paix et réconciliation nationale ne seront effectives que si toutes les parties au conflit armée y sont impliquées et le Présidium est sans ignorer que le M23 qui bénéficie des assises de Kampala est un groupe armé parmi tant d'autres à l'EST de la RDC ». Il convient de signaler l'absence des autorités traditionnelles (le poids) qui presque inexistant dans ces accises et surtout en ce qui concerne la thématique « Conflits communautaires, paix et réconciliation nationale ». Et pourtant ces derniers étaient reconnus par les colonisateurs comme le garant de la cohésion locale et même actuellement dans la constitution congolaise. Ces sont eux avec les groupes armées qui étaient des principaux acteurs dans cette thématiques, mais ils n'ont pas eut raison d'être au profit de la MP qui se voulait à tout prix majoritaire même dans ces discussions. 49 www.radiookapi.net : l'acte constitutif de la Coalition pour le Vrai Dialogue, Kinshasa, 13 sept. 2013 50 DECLARATION POLITIQUE DU COSEIL SUPERIEUR DES GROUPES ARMEES DE L'EST DE LA RDC (Goma) du 15 septembre 2013 Dans la prise des décisions, même si le règlement d'ordre intérieur de ces concertations soutenait l'idée de « consensus », mais du fait que la MP était majoritaire, c'est bien sur son avis qui a emporté au dessus du tout et les citoyens ordinaires au milieu des ses loups politiques n'existaient presque pas. Il faut noter également le désintérêt qu'avait les citoyens congolais à ces accises (51) contrairement à la Conférence Nationale Souveraine de 1991-1992, d'où et les participants et les non participants, tous congolais tendance confondus avaient placés son espoir dans cette réunion nationale, assemblée constituante citoyenne, comité citoyen. En ce qui s'agit de cette il faut noter la nuance qui s'y trouvait entre les Concertations Nationales de septembre-octobre 2013 et la Conférence Nationales Souveraine de 1991 et 1992, le partage du gâteau. Si la CNS s'est soldé par le HCR/PT avec des députés cooptés, les Concertations Nationales a donner des postes ministérielles ou encore dans les entreprises publiques à ceux qui ont pris part à cette rencontre. Ce qui explique pour le premier l'idée de l'a pérennisé et pour les Concertations Nationales l'engouement dans la participation des acteurs politiques opportunistes; et la place du peuple inexistant. Ainsi comme fut le cas avec le Référendum du 18 et 19 décembre 2005, les acteurs politiques, se sont plus préoccupées à chercher comment se faire élire aux élections de 2006, tout en oubliant de faire la vulgarisation de la loi référendaire, pourquoi voter « oui » ou « non », les citoyens ordinaires se sont résilier à leur triste sort. 51 Selon un sondage de l'institut les Points qui déclare que : « 72% des Kinois ne suivent pas le déroulement des travaux dont 67% pensent que les délégués roulent pour leurs propres intérêts, allusion faite aux indemnités journalières et autres arrangements politiques » , les dépêches de Brazzaville n°1823 du 13 septembre et n°1825 du 17 septembre 2013. Les Concertations Nationales s'est illustrés également dans cet ordre d'idée, les participants ont pris certaines décisions dans l'ambigüité, tout en ignorant l'a porté de ces derniers, notamment en ce qui s'agit de la loi électorale et la loi sur le recensement qui ont poussées à des manifestations violentes en janvier 2015 ; Sans pourtant parler de la loi de programmation sur le découpage territoriale. Bien que prévu dans la constitution, cette loi devrait être discutée dans le cadre des concertations nationales (entre guillemet toutes les forces vives de la nation y étaient) y compris les lois électorales et sur le recensement. |
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