CHAPITRE TROISIEME : ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DU BASSIN
VERSANT DE LA RIVIERE KIMEMI
III.I INTRODUCTION
Les eaux souterraines et leurs mouvements comprennent des
eaux météoriques, des eaux juvéniles ou cosmiques, des
eaux de rétention et des eaux connées. Les premières
peuvent atteindre le sol directement par condensation, mais bien encore sous
forme de précipitation et de la transpiration des
végétaux. Une part de cette quantité s'écoule en
surface et forme des eaux superficielles allant aux lacs et mers, une autre
part encore évolue par infiltration de quelle une partie sera retenue
dans les cavités du sol ou captée aux constituants des
colloïdes.
Les eaux souterraines contribuent aussi à la
constitution de la réserve souterraine bien que dans les moindres
proportions, celles juvéniles émanent de la condensation des
vapeurs d'eaux issues du magma. Citons celles cosmiques comme celles
s'engouffrant dans la sphère d'attraction terrestre avec les
météorites, et les eaux de restitution qui sont réduites
dans le cycle à la suite du phénomène de tassement des
terrains qui les contaminent ou encore par la déshydratation des
minéraux hydratés.
Les eaux connées ou fossiles sont en
général, salées, originaires des eaux marines ayant
échappé au tassement et diagénèse
sédimentaire.
La porosité d'un terrain reste à la base de la
quantité d'eau retenue dans un terrain(bassin hydrogéologique)
à l'opposé, la quantité qui peut lui traverser en une
durée quelconque est fonction de la perméabilité.
Les deux paramètres ci haut cités
régularisent le régime des eaux mouvant un certain bloc
terrigène et beaucoup encore la répartition des eaux dans les
blocs perméables et ceux imperméables. Ainsi cette
répartition ou rapport classe les nappes en captivité et
liberté.
Les nappes captives, dites artésiennes qui,
combinées entre deux couches imperméables plissées ou
plongeant de façon que dans un domaine spatio-temporel la nappe ne
peut accéder à son niveau d'équilibre naturel et est ainsi
sous pression ;
Les nappes de la Kimemi ne remplissant pas
entièrement les cavités des couches perméables
situées sur celles imperméables ou plus
généralement sont ainsi libres.Les couches d'eaux reposant sur le
substratum imperméable et non surmontées des formations
imperméables.
Trois bassins versants topographiques se partagent
principalement l'agglomération urbaine. En terme de superficie,
Kimemi, du sud-est au Nord-ouest, est le plus gigantesque ; Mususa du
sud-est à l'ouest et la Lukwaliha-Mubunge au Nord-ouest. Ces trois
bassins versants disposent d'un réseau hydrographique très dense,
prédisant le riche aquifère substratum de la ville. Seules
certaines sources sont visualisées sur la carte (figure 17).
Figure 17 :
Hydrologie de la ville de Butembo. M.SAHANI, opcit
Certaines carrières où sont excavés les
matériaux de construction, surtout granitiques, affichent une
présence d'eaux empêchant les travaux et l'eau témoigne une
perméabilité en grand comme attendu dans ce type des roches. La
figure18indique l'eau au sommet même des montagnes. À Ngese, un
pompage se fait voir dans la carrière.
abc d
Figure 18: Présence
d'eau dans les carrières : a,b)flague d'eau à Ngese, c)
fissuration faisantcirculer l'eau dans le granite à Ngese; d)excavateur
jetant la boue après exhaure hors lieu detravail à Ngese , e)
puisard servant d' alimentanion aux geants en Ngese.
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