III.2. CLASSIFICATION
HYDROGEOLOGIQUE DES RESERVOIRS
Cette classification est basée sur la lithologie et les
types des vides d'une couche. Il est important pour l'étude quantitative
de l'infiltration, des fonctions de réservoirs et des aquifères.
Elle est à la base des colonnes, coupes, cartes hydrogéologiques.
Partant des vides, deux types d'aquifères sont à
classer :
ü Aquifère en perméabilité et
porosité d'interstice dans les roches meubles ou non cimentées.
C'est le caractère des schistes de Lwamiso, des couches des graviers
visibles le long de tous les cours d'eau, les couches sablo-argileux ou
alluvions le long des cours d'eau, lessols poreux du bassin.
ü Aquifère à perméabilité de
fissures dans les roches compactes fissurées ou
consolidées.(Ngese)
ü Toute fois, les roches compactes présentent des
caractères mixtes avec coexistence des pores et fissures.
Dans les roches compactes de Ngese, les fissures dominent et
permettent d'assimiler leurs sources aux nappes à
perméabilité de fissures.
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III.3 NAPPES D'EAU DU BASSIN VERSANT
Les cours d'eaux du bassin versant topographique de la Kimemi
se font alimenter d'une part par les nappes comme vue à Vichaioù
un site de perméabilité avait montré un début non
négligeable.
Le drainage se fait
apparaitre. Dans ce cas, la rivière draine la nappe.
Etant donné que les parois de certaines
rivières affichent une alternance des couches perméables,
sédimentaires, dont les graviers et sables ; en cas de la hausse du
niveau de la rivière, la nappe dite alluviale est drainée par le
cours d'eau. Ainsi, en cas de pluie, la nappe est alimentée par le cours
d'eau qui se comportera comme une batterie durant la sécheresse, en
générant la quantité qu'elle aurait accueillie sous le
drainage.L'illustration revient à la figure 21. Elle peut être
prise en son inverse pour indiquer l'alimentation de la nappe.
Figure19 : un
cours d'eau drainant une nappe
La figure 20 montre la relation entre le niveau de la nappe
phréatique dans la vallée et le chenal principal du ravin; elle
montre la possibilité de la descente du niveau de la nappe d'où
celle du niveau piézométrique d'une nappe à un endroit,
source de la déviation de filets liquides qui empruntent le sens du
ravin en fonction de l'incision verticale du système de ravin. La figure
20 illustre l'influence du ravinement sur le rabattement de la nappe
phréatique dans le dambo de la Wayimirya à la
paléosourcede Vutetse-Wayimirya. Les vestiges de l'ancien lieu de
puisage sont visibles. Un puits pouvant aller en profondeur plus que le ravin,
a été aménagé sur le lieu pour accéder
à l'eau.
Figure20 : Influence par déviation de la
nappe phréatique à la source de Vutetse-Wayimirya. Avec
paléoaffleurement de la nappe. Un puits a été
aménagé sur le lieu pour accéder à l'eau.
Source ; nos recherches.
La présence de cette paléosource confirme un
suintement de la nappe actuellement. Le rabattement de cette nappe permettant
le non affleurement peut êtreexpliqué par une gestion anarchique
des parcelles par imperméabilisation. Si cette nappe reste
alimentée comme auparavant, il faut alors confirmer que seul le ravin
détourne cette nappe.
La configuration d'un aquifère porte sur les
caractéristiques de ses limites géologiques et hydrodynamiques :
on parle de conditions aux limites. En simplifiant, on assimile la base de
l'aquifère à une formation imperméable (substratum).
Pour sa limite supérieure, nous avons
distingué trois types :
· hydrodynamique avec fluctuation libre : aquifère
à nappe libre ;
· géologique imperméable : substratum
granitique dans la plupart du bassin, dioritique comme au parking LaVictoire,
schisteux à Lwamiso et Kanzunza ;
· géologique semi perméable avec
fissuration; aquifère à nappe semi-captive.
La formation représentée sur la figure 14 est un
aquifère saturé sur toute son épaisseur ; il est
limité vers le haut par une couche perméable ou
semi-perméable (sablo argileuse ou argilo sablonneuse). Le niveau
piézométrique, différent de celui de la surface de la
nappe et toujours au-dessus de la base de la couche imperméable
supérieure, est virtuel tant qu'un forage ou un piézomètre
n'a pas atteint l'aquifère au travers de son toit. Un tel forage est
appelé forage artésien et si l'eau remonte jusqu'à la
surface (niveau piézométrique au-dessus de la surface du sol) on
l'appellera forage artésien jaillissant. Il s'écoule
naturellement sans pompage.
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