2.1.5
Parc National
Le décret 95/466 du 20 juillet 1995 en son article 2,
alinéa 8 définie un parc national comme étant : un
périmètre d'un seul tenant, dont la conservation de la faune, de
la flore, du sol, du sous-sol, de l'atmosphère, des eaux, et en
général, du milieu naturel, présente un
intérêt spécial qu'il importe de préserver contre
tout effort de dégradation naturelle, et de soustraire à toute
intervention susceptible d'en altérer l'aspect, la composition et
l'évolution.
Sont prises en considération à ce titre :
- la préservation d'espèces animales ou
végétales et d'habitats en voie de disparition sur tout ou partie
du territoire national;
- la préservation ou la constitution d'étapes
sur les grandes voies de migrations de la faune sauvage;
- les études scientifiques ou techniques indispensables
au développement des connaissances humaines.
Les activités suivantes sont interdites :
- la chasse et la pêche, sauf dans le cadre d'un
aménagement;
- les activités industrielles;
- l'extraction des matériaux;
- les pollutions de toute nature;
- les activités agricoles, pastorales et
forestières;
- la divagation des animaux domestiques ;
- le survol par aéronefs à une altitude
inférieure à 200 m;
- l'introduction d'espèces zoologiques ou botaniques
indigènes ou importées, sauf dans un but scientifique ou dans le
cadre d'opérations d'aménagement autorisées par le
ministre chargé de la Faune.
2.1.6
Transect
C'est une piste ouverte en forêt couvrant plusieurs
kilomètres de long et de largeur variable à partir de laquelle
les animaux ou les indices de leur présence sont vus et comptés
(White et Edwards, 2000). Les transects permanents sont des lignes bien
entretenues pendant une période de temps bien déterminée,
sur lesquels les recensements de la faune sont effectués de façon
régulière (Whitesides, 1988). Ainsi la méthode la plus
efficace pour compter les grands et moyens mammifères en zone de
forêt est celle des transects linéaires (Tutin et Fernandez,
1984)
2.1.7
Zone périphérique
Zone créée autour de l'aire
protégée (3 km sur la périphérie) dont l'objectif
est d'apporter un appui à la conservation et au développement,
face aux villages qui dépendent du parc pour satisfaire leurs besoins
quotidiens (MINEF, 2002).
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