III.11.PALUDISME SUR GROSSESSE ET EVOLUTION DU
TRAITEMENT
75% des cas du paludisme sur grossesse présentent une
bonne évolution clinique contre seulement 25% des cas présentant
des complications (tableau XI).
Dans une étude faite à l'hôpital
général de référence de Panzi montre que dans 70%
des cas, les gestantes traités par la quinine ont une évolution
favorable contre 20% dont leur évolution clinique n'était pas
favorable et 10% ont interrompu leur traitement, l'exposant à des
complications[49].
Le retard de consultation constitue le facteur majeur de la
survenue des complications, un bon nombre des gestantes viennent consulter que
quand elles se trouvent à un stade avancé de leur maladie avec un
score de BISHOP très élevé.
III.12.PALUDISME ET SON
INFLUENCE SUR LA GROSSESSE
A la lumière de notre étude, il y ressort que la
menace d'accouchement représente 37,5% de cas, suivi de la menace
d'avortement à 27,5% puis viens l'accouchement prématuré
à 7,5% et l'accouchement à terme à 7,5%,suivi d'avortement
en cours à 15% enfin le dépassement de terme a 5%.Selon d'autres
auteurs :
-LANSAC pou l'Afrique centrale a trouvé :
L'avortement a 6,5%, l'accouchement prématuré a 15% et la mort
foetal in utero à 0,7%.[23]
-ENDESHA en Ethiopie n 1991 a trouvé :
L'avortement a 40,5%, l'accouchement prématuré à 31,9% et
la mort foetal in utero a 11,9%.
-MBANZULU à Kinshasa 1989 a trouvé :
L'avortement a 13,1%, l'accouchement prématuré a 11,6% et la mort
foetal in utero a 0,9%.[28]
III.13: INFLUENCE DU
PALUDISME SUR LE FOETUS ET NOUVEAU NE
Il ressort dans notre étude que 55% des nouveaux
nés ont un faible poids de naissance (hypotrophiques) ,35% des nouveaux
nés sont des prématurés et on enregistre un taux de 10% de
mort foetal in utero enfin aucun cas de mort néonatale n'a
été enregistré (tableau XIII).
Dans une étude faite à l'hôpital
général de référence de Panzi montre un taux de
prématurité de 21,2%, mort foetal in utero dans 36,3%,
l'hypotrophie foetale dans 9% et la mort néonatale 15% seulement 18% est
de bon pronostic. [49]
Au soudan, le paludisme reste le facteur déterminant de
la mort néonatale et estime que la plus part de nouveau nés dont
les mères ont souffert du paludisme pendant la grossesse naissent avec
un faible poids de naissance. [24,36]
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