CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Après que ces analyses, il est important de relever
certains faits observés au moment de nos recherches sur la gestion des
risques de crédit dans les banques commerciales.
1. CRITIQUES
Etant à a fin de ce travail, que dire en termes des
critiques et suggestions sur un sujet aussi bouillant comme celui-ci. En effet,
parlant de la gestion des risques de créditdans les banques
commerciales : cas de la RAWBANK ; nous pouvons donner les
critiquessuivantes :
ü La faiblesse de dispositif de contrôle
interne ;
ü Des insuffisances dans les procédures de
recouvrement des crédits ;
ü L'accumulation de déficit ;
ü Les différents ratios appliqués à
la RAWBANK ne respecte pas les normes prudentielles ;
ü Au niveau macro-économique, les crédits
sont accordés plus dans les secteurs des mines, distributions et de
moins en moins au le secteur agroalimentaire, pourtant secteur de base pour
booster le développement dans notre pays ;
ü La RAWBA NK elle-même traite plus avec les
secteurs institutionnels du fait que ces derniers éprouvent de moins en
moins l'insolvabilité et considère peu les crédits au
particulier. En plus elle exige des garanties suffisantes c'est-à-dire
elle durcit les conditions de garantie, chose qui décourage les
ambitieux qui veulent lancer une activité économique.
ü Mettre sur pied une institutionnalisation des
détails dans le traitement des dossiers de crédit
faciliterait beaucoup le déroulement du processus d'octroi de
crédit depuis le montage par le gestionnaire de compte, par le
juridique.
ü Les banques doivent insister sur le renforcement
durôle du service informatique par la mise en place d'un système
de suivi des prêts ;
ü Il serait aussi souhaitable d'insister sur le
renforcement de service de recouvrement. Créer, au sein des
établissements de crédit, des divisions consacrées
aux études de conjoncture et aux conseils à fournir aux
clients pour contribuer à l'amélioration de la
rentabilité des entreprises et réduire le niveau durisque de
non-remboursement des crédits ;
2. RECOMMANDATIONS
La théorie apprise dans le
cours de gestion des institutions financières congolaises nous
recommandons ce qui suit :
ü Les informations comptables doivent être plus
complètes et standardisées, fournies de manière
régulière et prévisionnelle, conformément aux
lignes directrices sur les relations banques-entreprises définies
au sein du Comité national du crédit et adoptées
par la profession ;
ü Mettre en place les structures dont le
rôle est d'élaborer des informations conjoncturelles et
sectorielles qui seront diffusées pour aboutir à
l'élaboration d'indicateurs avancés du risque de crédit
par secteurs ;
ü Une gestion préventive du risque de
crédit doit faire l'objet d'une coopération plus poussée
entre les établissements de crédit pour mieux suivre la
situation des emprunteurs ;
ü L'amélioration de
la gestion interne du risque dans les établissements de crédit
eux-mêmes, notamment par l'extension de la pratique de notation interne
des emprunteurs et par une gestion globale des risques inclus dans le
portefeuille de crédit de chaque établissement seront les
bienvenues ;
ü Une meilleure performance des banques
résultant de leur gestion des risques de crédit ne concernent pas
seulement les établissements financiers, elles vont aussi à
l'endroit des pouvoirs publics garant de l'environnement dans lequel les
banques exercent leurs métiers ;
ü Assurer la formation de magistrats
spécialisés dans le domaine du droit bancaire pour leur
permettre de juger avec objectivité et équité les
contentieux entre les banques et leurs clients ;
ü Créer et promouvoir un marché
hypothécaire régional, afin de permettre aux
établissements de crédit, au regard de l'importance des
crédits immobiliers dans leur portefeuille, de refinancer ces
actifs et de disposer de marges supplémentaires de financement.
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