8. DIFFICULTES RENCONTREES
Cette étude n'a pas été une partie de
plaisir. Elle a exigé des efforts qu'on peut non sans raison qualifier
d'exploits dans un contexte socio-économique désastreux. Il ne
pouvait en être autrement. Mais les vraies difficultés on en a eu,
notamment celles liées au fait qu'une bonne partie de la jurisprudence
couvrant environ dix ans depuis la promulgation du code de la famille a
été pillée à MBUJIMAYI, nous mettant en mal de dire
s'il ya évolution ou pas dans la façon de dire le Droit dans la
premièredécennie du Droit successoral, comparativement aux
années suivantes.
Nous avons aussi rencontré une difficulté
liée au fait que, parlant d'un Droit applicable à la mort,
certaines personnes se sont montrées méfiantes prétextant
vivre encore pour longtemps de telle sorte qu'épiloguer sur le sort de
leurs biens pour le temps où elles ne seront plus était hors de
question. Les autres ont cru voir en nous les agendas cachés
derrière nos enquêtes.C'estnotamment le cas des
préposés aux bureaux de l'état civil qui nous ont cru
être envoyé par une commission de contrôle pour
évaluer leurs connaissances.
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