3.1.8. Structure
diamétrique des arbres dans la parcelle
La figure 13 illustre les pourcentages d'individus en fonction
des classes de diamètre.
Figure 13 :
Pourcentage des arbres suivant la structure diamétrique dans la
parcelle
Nous remarquons que la classe de diamètre [10- 20] est
la mieux représentée dans le peuplement
étudié ; la classe [130- 140], quant à elle n'est pas
représentative dans le peuplement. La distribution
générale du peuplement présente une tendance
décroissante « J renversé » à forte
pente. Cette structure montre que la forêt dispose de plusieurs tiges
d'avenir pour assurer sa régénération. C'est la principale
caractéristique d'un peuplement forestier en équilibre, avec
beaucoup de tiges de petit diamètre et peu de tiges de gros
diamètre.
3.1.9. Surface terrière
des espèces dans la parcelle
Nous avons noté que les espèces
ci-après : Musanga cecropioides, Coula edulis, Irvingia
gabonensis, Coelocaryon preussi et Allanblackia
floribunda présentent les surfaces terrières
suivantes : 6, 01 m²/ha; 2, 25 m²/ha; 2, 11 m²/ha; 1, 30
m²/ha et 1, 28 m²/ha dans la parcelle d'étude. La figure 14
reprend les fréquences d'occupation des surfaces terrières par
espèce dans la parcelle.
Figure 14 : la
surface terrière respective des espèces dans la parcelle.
3.1.10. Evaluation du Carbone
suivant les familles
L'inventaire taxonomique mené au cours de cette
étude a permis de dénombrer 37 espèces reparties dans 34
genres et 18 familles.
Figure 15 :
Proportion de stockage de carbone suivant les familles
Les Olacaceae et les Irvingiaceae ont respectivement les plus
fortes proportions de séquestration du carbone : 25% et 19%,
suivie des Fabaceae (14%), Moraceae (12%) et Clusiaceae (8%) ; en prenant
appui sur l'équation mise au point par Chave et al., (2005).
L'application de l'équation de Djomo et al.,
(2010) sur les données collectées sur les mêmes
espèces fait apparaitre plutôt que les Moraceae et Fabaceae ont
une séquestration du C respectivement plus importante, estimée
à 31% et 13% pour les deux familles, suivie de celle des Olacaceae
(11%), des Irvingiaceae (10%) et de celle des Clusiaceae et Myristicaceae
(8%).
3.1.11. Estimation de la
biomasse totale par espèce végétale
La biomasse totale est de 275,3 tMS/ha suivant les
équations de Chave et al., (2005). Nous remarquons sur la
figure 16, que la biomasse est beaucoup plus importante respectivement, pour
les espèces Coula edulis et Irvingia gabonensis soit 68 tonnes
et 52 tonnes, suivie de celle de Musanga cecropioides (32,4 tonnes),
de Pentaclethra macrophylla (18 tonnes) et d'Allanblackia
floribunda (17,4 tonnes).
Figure 16 : Biomasse totale de chaque
espèce dans la parcelle suivant l'équation de Chave et
al., (2005)
En utilisant l'équation de Djomo et al.,
(2010), une biomasse de 82tMS/ha a été déterminé,
nous observons une biomasse très élevée pour Musanga
cercropioides (25 tonnes), suivie des Coula edulis, Irvingia
gabonensis et Coelocaryon preussi, respectivement 8,7 tonnes, 7,9
tonnes et 5,4 tonnes (figure 17).
Figure 17 : Biomasse totale de chaque
espèce dans la parcelle suivant l'équation de Djomo et
al.,(2010)
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