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CHAPITRE I
· Le tableau I.1. ci-dessous représente la
répartition granulométrique des formations lithologiques pour
l'Oued de Sidi moussa.
Tableau I.1. Pourcentage d'accumulation des
différentes alluvions (TECSULT ,2002.)
Lithologie
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Superficie en %
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Graviers
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1
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Sables grossiers
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20
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Sables fins
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27
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Limons
|
40
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Argiles
|
12
|
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Il ressort de l'examen de ce tableau que les formations
dominantes sont à composant marneuses, constituées de grains
limoneux de dimensions très faible, qui en général, offre
une structure fragile et une faible résistance aux forces
érosives.
> Climat
Le climat algérien est caractérisée par
une nette opposition entre saisons sèche et humide, une courte
période de précipitation intense et abondante, et une longue
période de sècheresse, c'est-à-dire qu'une période
prépare le sol et l'autre l'attaque et le dégrade. >
Précipitations
Les effets des eaux des pluies sur le sol sont en rapport
direct avec l'intensité et la durée des précipitations.
Les pluies à caractère torrentiels qui favorisent et
accélèrent l'érosion sont de l'ordre de 30mm en
24 heurs ou 20mm en deux heures, dans le cas de l'Algérie,
l'intensité des pluies est, dans la plus part des bassins versants, plus
de 30mm par 24 heures, elle est très fréquente
constituant une grande force de destruction érosive du sol. >
Irrégularité pluviométrique
Elle est considérée comme étant l'un des
facteurs qui joue un rôle dans le déclenchement de
l'érosion, évapotranspiration : l'intense réchauffement du
sol succédant aux basses températures nocturnes, et écart
de température qui est pour le mois d'Août, entraîne une
intense évapotranspiration potentielle et contribue à
désagréger le sol et préparer au décapage et
à l'érosion.
> Le couvert végétal
Est pratiquement inexistant sur les zones marneuses et
argileuses qui caractérise la totalité des bassins versant
Algériens, et généralement peu dense sur le relief, alors
le
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CHAPITRE I
couvert végétale n'est pas dense et ne joue pas le
rôle de consolidation et de protection
du sol donc on peu dire qu'il y a une relation étroite
entre la nature des terrains et le
couvert végétal.
> Facteur socioéconomique
Ce sont les facteurs lié à la vie de l'homme, et
contribuent largement à
l'accélération du sol, 85% des superficies
cultivables en Algérie (environ 6106ha)
(Sidi Adda M, 2004)
Sont situé sur des versants menacés par
l'érosion.
Durant la deuxième moitié du IXX siècle,
plus de 3.106ha de foret en été brûlés
par les
colons. Les conséquences de ce déboisement intense
sont :
- l'irrégularité saisonnière et annuelle
des pluies.
- La violence de la rapidité des pluies.
- L'importance considérable de l'érosion et des
transports solides.
I.5. Ampleur de l'érosion de
l'Algérie
Le taux d'érosion spécifique atteint en
Algérie les valeurs les plus importantes d'Afrique du nord, ce taux
dépasse 2000 t/km2/an sur la majorité des bassins
versant de l'Atlas tellien, il atteint 5103 t/km2/an sur
le bassin Agnioun qui alimente le barrage de l'Ighilemda (Bejaia), on estime
à 210.106 tonnes, la quantité de sédimentes
c'est-à-dire 60.106m3 rejetés en mer chaque
année par les bassins de la méditerranée,
l'intensité du phénomène se manifeste essentiellement en
période de crues. Les concentrations supérieures à 200 g/l
sont régulièrement observées lors des violentes crues
orageuses d'été et d'automne.
Donnons quelques valeurs de différents taux
d'érosion de quelques barrages : (Association ENHYD ,1994)
Hamiz : 2289.50 m3/km2/an Ighilemda :
2556.77 m3/km2/an Zaorezas : 1824.40
m3/km2/an Foum el-Gharsa : 453.80
m3/km2/an O. fodda: 2233.24
m3/km2/an.
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