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CHAPITRE I
I.6. Enoncés de quelques études faites sur
l'érosion en Algérie
I.6.1. Mediger (Mars 1960) (Sogreah ,1989)
Il procède au traitement et à la mise en forme
des premières séries de mesures recueillie en Algérie sur
une 30 Bassins versant durant la période (1946 - 1975).
L'autre discute les méthodes de mesures et
présente les données mensuelles des éléments
solides et spécifiques des trente stations observées ainsi que
les caractéristiques physiques et climatiques principales des bassins
contrôlés.
L'auteur donne des estimations des précipitations des
écoulements liquides solides ainsi que les concentrations moyennes et
maximales les premiers essais qu'il tente alors en vue d'établir des
relations entre débit et concentration instantanée ne donnent pas
des résultats satisfaisants.
I.6.2. Tixeront (Aout 1960) (TECSULT
,2004)
Les travaux de Tixeront sont basés sur les trente-deux
bassins Algériens et neuf km2, l'autre procède
à la corrélation et l'homogénéisation des
séries qui existe dans les annuaires hydrologiques de l'Algérie
et les recueils d'observation hydrométriques de B.I.R.H Tunisien.
La corrélation est effectuée de la manière
suivante :
réévaluation de certains débits solides
en appliquant les taux de concentration moyenne, après avoir regrouper
les bassins en trois classes suivant un critère régionale
(Tunisie, l'Est Algérien et L'Ouest Algérien).
L'autre essai de mettre en évidence l'effet relatif des
différents facteurs qui rentre en joue à savoir :
précipitation et ruissellement annuels :
- Climat et végétation.
- Les principales conclusions sont les suivantes :
· les substratums jouent un rôle considérable
dans l'érosion.
· les formations anciennes donnant des teneurs
d'érosion importantes.
· sur des terrains géologiquement stables, il se
crée une morphologie qui fait coïncider les zones de fortes pentes
avec les terrains plus résistants.
· les bassins à pluies forte abrasion se situent
dans les régions sismiquement actives.
· la distribution régulière des
précipitations avec maximum en pleine saison végétative
défavorables aux faibles teneurs en érosion.
En se basant sur la répartition pluviométrique, il
distingue trois zones :
CHAPITRE I
· Une zone ou la pluviométrie est
inférieur à 300 mm (annuelle) et est suffisant pour cause une
érosion appréciable.
· Une zone de 300 à 700 mm où
l'érosion est très active. Le taux d'érosion E est
supérieur à 1200 tonnes/km2/an.
· Une zone ou la pluviométrie est
supérieure à 700 mm et qui bénéficie d'un couvert
végétal protecteur. L'érosion est inférieure
à 350 t/km2/an.
I.6.3. Capolini (1965 - 1969) (TECSULT
,2004)
Capolini a entrepris une étude géomorphologique
régional sur le bassin de Cheflil (formation lithologique, pente,
couvert végétal), il associe à chaque formation
lithologique un débit solide spécifique. Il établie une
relation statistique entre l'érosion spécifique du bassin et le
coefficient de torrentialité.
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Ó L : la somme des longueurs des Oueds.
A : surface du bassin versant.
Il vérifie que les zones fortement
érodées coïncidentes avec les zones à fort
coefficient de torrentialité.
I.6.4. Formule de Sogreah (1969) (TECSULT
,2004)
Cette étude basée sur les données
d'observation recueillies au niveau de 9 barrages et 18 stations
hydrométriques.
L'importance des transports solides des Oueds est
définie en fonction du ruissellement annuel des crus R et de la
prémilitaire de bassins versant, en admettant que le degré de
perméabilité est un facteur qui intègre en première
approximation le paramètre géomorphologique comme il est
donnée dans le Tableau .I.2 ci-dessous.
E= á RB . (I.2 )
E= A= taux d'érosion (t/km2/an)
R : ruissellement annuel en mm/an.
B= 0.15, á = facteur lié à
l'infiltration.
Ksog = á = 3.3 pour les bassins à
perméabilité élevée.
Ksog = á = 3.2 pour les bassins à
imperméable.
Les lacunes de cette étude sont liées :
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