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Figure 17 : Schéma de la modélisation
(Source : Ott et Swiaczny, 2001).
Un modèle conceptuel de données est une
définition logique qui sert à décrire les concepts et les
informations sans se soucier de leur implémentation informatique
(Hainaut, 2011 ; Date, 2004). C'est une abstraction du monde réel,
dépendante du choix subjectif et pragmatique des informations retenues.
La modélisation est également, in fine,
dépendante de la technologie utilisée par la base de
données. Du plus abstrait au plus concret, les modèles de bases
de données se classent ainsi : modèle conceptuel, modèle
logique, modèle physique (Ott et Swiaczny, 2001, pp. 21-26). La
modélisation dépend donc des données et des objectifs de
la base de données (Médici et al., 2011).
Il existe de nombreux formalismes servant à
généraliser la conception d'une base de données. Nous
reprenons le formalisme entité-relation développé dans les
années 70 qui est couramment employé pour décrire les
bases de données. Le formalisme entité-relation se
présente d'abord sous la forme d'un schéma conceptuel, abstrait,
puis d'un schéma logique de base de données, reprenant les
concepts communs à toutes les bases de données en dehors des
différences technologiques. La modélisation aboutit ensuite
à l'implémentation informatique sous la forme d'un modèle
physique.
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Selon le modèle entité-relation, on identifie la
réalité que les données représentent en classes
d'entités. L'entité désigne toute chose, objet, personne,
événement ou concept, pour laquelle de l'information est voulue.
Elle est définie par un nom. Nous la différencions de l'objet,
qui est l'enregistrement informatique de l'entité du monde réel
(Langran, 1992, p. 8).
Une entité possède des attributs qui la
caractérisent, et des relations, qui sont des associations entre deux
entités. Une entité participe à une relation en fonction
de sa cardinalité mesurant le minimum et le maximum de sa participation
(0, 1 ou n fois). Par exemple dans le modèle d'historisation de la BDUni
(voir Figure 24, p. 84), la version actuelle d'un objet peut avoir de 0
à n objet historique (relation 0,1), et un objet historique a toujours
une version actuelle (relation 1,1).