WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion des interactions dans le travail de groupe et la réussite des apprentissages scolaires

( Télécharger le fichier original )
par Stéphane BALO
Université de Koudougou - maîtrise en psychologie de l'éducation 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III-3 Les théories de l'apprentissage scolaire

La littérature sur l'apprentissage est très vaste. Il ne s'agit pas dans notre travail de développer toutes les théories, mais il s'agira de comprendre des théories qui ont joué un grand rôle dans l'apprentissage en général et dans l'apprentissage scolaire en particulier. Ainsi, nous retenons quatre grandes théories à savoir : le behaviorisme, le constructivisme, le socioconstructivisme et les théories humanistes. A chacune de ces théories, nous devons souligner l'impact qu'elle peut avoir sur les pratiques de l'enseignement. L'insistance est sur l'articulation entre l'acte d'enseignement et l'acte d'apprentissage.

III-3-1 Le behaviorisme ou théorie comportementale

Les tenants des théories comportementales affirment que la nouvelle information s'acquiert par apprentissage associatif. Selon le principe universel de causalité, les êtres vivants font une association entre les effets obtenus et une cause antérieure. Lorsque la cause se reproduit, l'anticipation de l'effet permet d'émettre un comportement adapté. Par exemple, un animal qui subit une intoxication alimentaire évitera la nourriture responsable de son indigestion, et cela par l'anticipation de son malaise. Ces théories sont dites antimentalistes :

23

il est postulé que l'apprentissage se fait implicitement sans l'implication de processus conscients telle la compréhension (F.Y. DORE, 1986).

Il existe deux types d'apprentissage associatif : le conditionnement classique (conditionnement répondant) et l'apprentissage instrumental (conditionnement opérant).

Le conditionnement classique a vu le jour grâce aux recherches de I. PAVLOV (18491936) sur le réflexe salivaire chez les chiens. Il a découvert que si une clochette sonnait lorsque l'on servait de la nourriture aux chiens, ces mêmes chiens en venaient à saliver uniquement au son de la clochette. Cet apprentissage se fait d'une façon spontanée, à la suite de la présentation simultanée et répétée d'un stimulus inconditionnel (nourriture) et d'un stimulus neutre (une clochette). Cette association engendre une réponse conditionnelle (les chiens salivent au son de la clochette) similaire à la réponse inconditionnelle (les chiens salivent à l'odeur de la nourriture) (F.Y. DORE, 1986).

L'apprentissage instrumental est issu du principe de base énoncé par B.F. SKINNER (1938) : une réponse comportementale renforcée a plus de chance de se manifester. Selon le point de vue comportemental, renforcer un comportement à l'aide d'un stimulus agréable augmente sa fréquence et provoque l'apprentissage de ce comportement. Par exemple, B.F. SKINNER(1938) a découvert qu'un rat apprend le geste d'appuyer sur un levier de métal, lorsque l'action lui procure de la nourriture (renforçateur). Sans être renforcé, le comportement appris risque de s'éteindre (la réponse appropriée ne se manifeste plus parce qu'elle n'est pas récompensée). Les renforçateurs négatifs (la présentation d'un stimulus aversif ou désagréable) ou les punitions peuvent aussi provoquer et maintenir l'apprentissage d'un nouveau comportement (J. E. ORMROD, 1995).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery