3.5 Facteurs
relationnels
Comme expliqué dans l'introduction, la violence est un
mode de communication. En tant que tel, elle intervient la plupart du temps
dans une relation. Nous allons donc étudier les
différents facteurs relationnels qui peuvent amener à être
agressif.
Selon Traube (2002), le simple fait de vivre en
société, le fait qu'homo sapiens est une espèce sociale,
produit certaines formes de violence. Bien que vivre avec autrui titille
souvent nos pulsions agressives, les passages à l'acte se font
proportionnellement assez rarement. C'est grâce à toute une
série de mécanismes de dérivation, mais aussi parce que
les sociétés et les groupes humains vont mettre en place
différents mécanismes pour se protéger de cette violence
générée par les relations sociales. Les groupes vont,
parmi d'autres moyens, utiliser le bouc émissaire ou l'ennemi
extérieur (cf. chapitre 2.1.2).
Coupable et victime On voit souvent la
victime comme un élément passif qui subit la
violence de l'agresseur. Le chapitre précédent montre
déjà que c'est loin d'être le cas. Essayons
néanmoins de postuler que la victime n'a pas été l'auteur
de violences non perçues. En général, les conflits sont
mis en scène par deux protagonistes (auteur et victime), mais l'analyse
transactionnelle y ajoute une tierce partie : le sauveur. Ce qui est
intéressant dans cette analyse c'est que les trois protagonistes peuvent
retirer une forme de bénéfice psychologique de leur position.
Même s'il s'agit d'une réflexion qui peut choquer, des
études (selon Traube, 2002) ont montré deux traits presque
toujours présents chez les victimes systématiques de
violences : faible estime de soi et aptitude très limitée
à s'affirmer. Cela montre bien que la violence n'est pas simplement
l'affaire d'un auteur coupable à traiter, mais bien d'une relation
complexe ou toutes les parts jouent un rôle actif. La violence est un
agencement relationnel qui se joue en termes de distance.
Distance et existence Pensons un peu la
distance relationnelle à ses extrémités.
D'un côté la distance maximale : absence totale de relation,
de communication et de considération. Le sujet est totalement
ignoré. Pour l'autre, il n'existe pas. De l'autre côté, la
proximité extrême : il n'y a plus de toi ou de moi, il y a
nous, une entité en symbiose totale. Dans les deux cas, le
résultat est le même. Psychologiquement, le sujet disparait. Il
est symboliquement anéanti. Dans ces relations
extrêmes, le sujet aura recours à la violence comme un
mécanisme nécessaire de survie. (Traube 2002) D'un
côté, le sujet est violent pour qu'on reconnaisse son existence et
de l'autre, il sera agressif pour empêcher l'autre de le faire
disparaitre. C'est ainsi qu'apparaissent souvent des formes de violence
extrême. Tous les êtres humains ont besoin de
considération. Ils ont besoin d'être reconnus par les
autres. Si aucune considération positive n'est accordée
(sympathie, intérêt, affection), le sujet préférera
une reconnaissance négative (antipathie, haine, colère) à
l'absence totale de considération. Si les autres ne nous reconnaissent
pas, nous n'existons pas. Il est fréquent d'entendre chez les auteurs
d'actes extrêmement violents (tueurs en série par exemple) qu'ils
voulaient qu'on parle d'eux.
Obstacle et présence Dans la relation, l'autre
peut être perçu comme un obstacle au "je" (Traube
2002). L'autre m'empêche de faire ce que je veux, d'obtenir ce que je
veux, sa volonté fait obstacle à la mienne. Ainsi, le principe
basique de la liberté (« La liberté des uns s'arrête
là où commence celle des autres » John Stuart Mill51(*)) peut être vu de cette
manière : l'autre m'empêche d'être totalement libre.
Ainsi, selon Vincent Rodriguez (La violence dans la citadelle et l'auto-renvoi
in Traube 2002) beaucoup de personnes établissent leurs relations sur le
mode de la destruction mutuelle ou du moins sur le contrôle. Il faut
vaincre et dominer l'autre. Elles y trouvent une forme d'équilibre, de
sens. On peut donc trouver des personnes (par exemple dans des conflits de
voisinage) pour qui le conflit est une manière d'exister. Il apporte un
sens, un but, des sensations... Il remplit l'espace, il donne de la vie
là où, sans lui, il n'y aurait qu'ennui.
Imitation et influence La présence de
modèles dans l'environnement de la personne va jouer un
rôle prépondérant. Nous sommes tous influencés par
les autres, par leur exemple. Certaines personnes, parce que nous les aimons ou
que nous les admirons, vont jouer le rôle de modèle et ce, qu'ils
soient présents dans nos vies réelles (amis, proches,
connaissances) ou de manière plus virtuelle (jeux, films, histoires,
célébrités...). Si ces modèles ont des
comportements violents, la violence sera considérée comme un
élément positif. Si, au contraire ces modèles ont des
comportements prosociaux, ils seront imités positivement.
Comme nous allons le voir au chapitre 3.7, la
présence d'autres personnes va influencer les
comportements violents. Les foules ou le fait d'être en groupe vont avoir
un effet proche de celui de l'huile sur le feu. Elles ne causent pas les
flammes, mais les amplifient. Dans d'autres cas, la présence d'autrui
peut servir de contrôle social et empêcher l'auteur de se sentir
libre de ses actes.
Interventions pratiques : revue de la littérature
Il est parfaitement logique de penser que pour avoir des
relations qui fonctionnent bien, une bonne communication est
l'élément le plus important. Cet aspect sera abordé dans
le chapitre 5. La verbalisation (cf. Chapitre 3.4) va
permettre d'éviter le recours à la violence et les
différentes formes de considération
(félicitations, reconnaissance du vécu, attention, sympathie...)
(cf. chapitre 5 et 3.4) vont pouvoir faire diminuer considérablement
l'usage de la violence pour être reconnu.
Pour les autres Un autre facteur relationnel
important est le facteur de protection sociale. Le fait
d'avoir des relations sociales positives, des personnes au sein de la famille
et en dehors (Vanaubel, 2013), qui nous considèrent et auxquelles ont
tient va agir comme élément freinant à la violence. La
violence est un élément assez destructeur des relations (cf.
chapitre 4.1).Si on arrive à y penser, on sait qu'en agissant violemment
on risque de perdre ou de détruire l'objet de son affection. Celui qui
n'a pas dans son entourage de liens sociaux positifs peut penser ne rien avoir
à perdre. Ainsi des amis, une famille, un(e) compagnon (compagne), mais
aussi des intervenants sociaux peuvent aider le sujet à se
contrôler. Pour Mbanzoulou (2000), il est essentiel que les travailleurs
sociaux aident les prisonniers à maintenir leurs relations sociales
pendant qu'ils sont incarcérés. C'est un élément
indispensable à la réinsertion. Les peines d'emprisonnement
(surtout si elles sont longues) ont un effet désocialisant très
négatif pour les individus. Cyrulnik (in Lecompte 2005) explique
l'importance du lien émotionnel pour aider le sujet à surpasser
et affronter de grandes difficultés. Ainsi, en tant que travailleur
social, le lien émotionnel positif, la relation de confiance, avec les
bénéficiaires peut s'avérer indispensable. Il est
également possible de favoriser l'apparition et l'utilisation de
modèles positifs en plaçant dans l'environnement des sujets des
personnes à cet effet. On peut, par exemple, présenter des
individus ayant eu un vécu semblable et s'étant sorti très
positivement.
En lien avec le facteur de protection sociale, Rousseau, Dionne
et Deslandes (in Massé &al., 2006) parlent de l'importance de ne pas
séparer les personnes problématiques de leur groupe social :
l'inclusion. Elles démontrent les effets positifs tant
pour la personne que pour le groupe qui l'accueille. En effet, cela aide les
uns et les autres à développer positivement leurs
compétences et leurs habiletés sociales.
Vivre ensemble Bowen, Desbiens, Gendron et
Bélanger (in Massé &al., 2006) consacrent un chapitre entier
à l'acquisition et le développement des habiletés
sociales. Bien que le texte vise les enfants et les adolescents,
plusieurs principes sont utilisables avec le public visé dans cette
étude. Notamment le fait que les pairs, la vie en groupe, constitue en
elle-même une forme d'intervention efficace pour aider à
développer les habiletés sociales. Ils utilisent beaucoup de jeux
de rôles et de jeux coopératifs pour que les sujets
acquièrent ces habiletés. Parmi celles-ci : savoir
écouter, s'exprimer à la première personne, s'exprimer ne
respectant les autres, savoir se calmer, contrôler son
impulsivité, différencier émotions de perceptions,
travailler en équipe, reconnaitre les besoins des autres, demander de
l'aide, affirmer ses droits, évaluer ses capacités sociales et
refuser l'influence négative des autres.
Changer de place J'ai expliqué dans
l'introduction que je n'aborderai pas dans ce travail la gestion des conflits.
Je ferai une petite exception pour amener ici un élément
important. Dans la gestion de conflit sans personne tierce, une des techniques
efficaces est de modifier la façon dont les intervenants
conçoivent le problème. En général, dans un
conflit, on perçoit le problème comme étant un
élément au milieu de la relation qui nuit à celle-ci. Il y
a toi, il y a moi et entre nous deux, un problème. Ce problème
nous oppose, nous sépare. Pour résoudre le conflit, Traube (2002)
propose de changer cette logique relationnelle. Il y a toi, il y a moi et il y
a un problème qui nous dérange tous les deux. Pouvons-nous unir
nos forces pour le résoudre ? De cette manière, en
extériorisant le problème, on transforme complètement la
situation. D'un obstacle à la relation entre deux intervenants, on passe
à une difficulté à résoudre ensemble.
Faire souffrir Le dernier point que j'aborderai est
davantage un mécanisme social automatique (et assez négatif)
qu'une intervention éducative. Il n'empêche que les travailleurs
sociaux (éducateurs et autres) doivent en avoir conscience parce
qu'intervenir sur ce point peut avoir des risques. Comme expliqué dans
l'introduction, les groupes utilisent parfois des boucs
émissaires, des souffre-douleurs, pour canaliser leur violence.
Pour éviter que la violence interne au groupe ne le détruise,
tous les individus vont focaliser leur agressivité sur un des leurs.
Supprimer une logique de souffre-douleur peut donc avoir des
conséquences complexes sur le groupe. Le philosophe Lévinas (1974
in Traube, 2002) propose une porte de sortie à cette logique en
modifiant notre rapport à l'autre, en le basant plus sur le don que sur
la possessivité. L'idée semble intéressante, mais il lui
manque, selon moi,une méthode d'application pratique.
Sur le terrain : observations et interventions
personnelles
Vivre ensemble Pour le projet Kick Off, la
vie en commun, en groupe, reste le meilleur outil
éducatif que nous possédions. Le fait de faire partie d'un groupe
restreint, hétéroclite et en constante interaction apporte de
nombreuses difficultés qui sont riches d'enseignements. Nous faisons
presque exclusivement des activités en groupe (à l'exception des
stages en entreprise et des entretiens individuels). Qu'ils aient des
difficultés relationnelles ou pas, les participants travaillent par la
vie en commun, leurs habiletés sociales. Quand nous percevons des
difficultés plus importantes chez un participant, nous l'aidons à
travailler ce point. Au fil de la session, nous avons pu observer que la
capacité de chaque participant à travailler en
équipe, à faire avec les particularités et les
difficultés des autres, avait grandement évolué. Lors de
leur propre auto-évaluation, les participants ont fait le même
constat. Le conseil des participants a été un
outil précieux pour travailler tout ça. Les participants y ont
abordé beaucoup plus de difficultés interpersonnelles que nous
pensions. Les entretiens individuels et les discussions informelles nous ont
aussi donné l'occasion d'aborder ces points difficiles.
Cible privilégiée Dans les deux
premières sessions, nous avons observé que le mécanisme du
bouc émissaire s'installait. Le groupe a à
chaque fois canalisé sa violence sur un des participants (qui ne font
pas partie des sujets étudiés). La particularité de ces
individus était d'avoir des comportements relationnels très
particuliers : ils avaient tendance à prendre beaucoup de place et
à irriter tous les autres (y compris les membres de l'équipe).
Ils semblaient vraiment chercher à provoquer l'irritation des autres
comme s'ils étaient assez à l'aise dans le rôle que le
groupe leur avait donné. Nous n'avons pas essayé de supprimer ce
type de fonctionnement surtout à cause du fait que la réaction du
groupe nous paraissait justifiée. Nous faisions bien sur attention
à ce que la violence exprimée restait dans les limites de
l'acceptable (surtout de l'avis de la personne visée). Si l'individu
"bouc émissaire" se plaignait, nous intervenions auprès des
autres. Avec le recul que ce travail m'apporte, je me demande si c'est une
position correcte du point de vue éthique. J'observerai avec attention
ce qui se passera dans la session 3 pour voir si ce schéma se
répète.
Différences Quand nous recrutons le public,
nous essayons d'avoir le plus possible de mixité
(origines, sexe et passé). Le nombre de participants portant un
bracelet électronique est normalement limité à deux par
session. Avoir un groupe mixte est pour nous un point important avec
d'éviter la ghettoïsation des participants. Avoir
différentes cultures, différents modes de fonctionnement,
différentes problématiques permet de pratiquer une forme
d'inclusion : c'est une excellente manière de favoriser
l'apprentissage de compétences sociales positives. Nous avons des
participants qui ont des problématiques de maladie mentale, de handicap
mental, de justice, de sans-abrisme... Le groupe de participants de la session
3 nous semble moins hétéroclite que celui des sessions 1 et 2.
Cela m'inquiète un peu. Comme nous avons observé la formation de
sous-groupes dans les autres sessions, nous essayons cette fois-ci de limiter
le phénomène en ayant systématiquement recours au tirage
au sort pour établir les équipes. Les stages en entreprise sont
également un excellent moyen de pratiquer une forme d'inclusion.
Lien de confiance Un point extrêmement
important de notre travail est d'établir une solide relation de
confiance avec les participants. Il est essentiel qu'ils se rendent
compte que tous les actes que nous posons avec eux sont empreints d'une
sincère bienveillance. Ils le perçoivent assez rapidement par
différents moyens. Le soutien administratif que nous leur donnons, en
résolvant parfois des problèmes avec eux qui leur posent
d'énormes difficultés (comme une domiciliation (sujet 2),
l'obtention d'un revenu (sujet 2 et 3), l'étalement d'une dette (sujet 1
et 6)...) les rassure. Le fait que nous respections scrupuleusement le secret
professionnel leur permet de nous faire confiance. Nous leur demandons
systématiquement leur avis avant de transmettre quelque information que
ce soit. Pour donner un exemple, la police nous a contactés pour obtenir
des informations sur le sujet 7. Nous avons refusé de les leur donner et
avons prévenu le sujet 7 qui a arrangé ce problème avec
son avocat. Ce sont de petites choses qui font penser à notre public que
nous sommes là pour eux, dans leur intérêt. Nous respectons
aussi leur libre arbitre. Nous ne prenons pas, dans la mesure du possible, de
décisions pour eux. Pour ceux qui ont vécu en prison, où
presque tout est décidé à leur place, c'est un grand
changement. Nous leur portons une attention particulière parles
entretiens individuels, les apprentissages en privé et les discussions
informelles. Ils savent que nous sommes disponibles pour eux. Nous les
considérons en les félicitant et en signalant chaque
progrès réalisé, en acceptant leurs difficultés
quelle qu'elles soient, en écoutant leurs demandes, en ne les jugeant
pas... Toutes ces attitudes me permettent aussi d'avoir confiance en eux. Je
sais, à partir de quelques semaines avec eux, que je peux laisser mon
portefeuille ou mon téléphone portable trainer sans prendre de
risques. Ce sont des choses qui montrent que nous sommes réellement
bienveillants avec chacune de personnes participant au projet. Il
s'établit donc une relation assez profonde avec eux. Cela peut avoir de
nombreuses conséquences positives, mais cette relation est d'assez
courte durée : les sessions durent 4 mois. Les sujets 1 et 2 (ainsi
que d'autres participants) auraient vraiment voulu continuer dans le projet. Le
sujet 3 a expliqué au sujet 7 qu'il n'osait plus revenir nous voir parce
qu'il nous avait manqué de respect et qu'il en avait honte. Nous avons
un peu peur de créer un lien trop fort en sachant que nous allons le
rompre d'une certaine façon, mais c'est aussi grâce à la
courte durée des sessions que nous pouvons nous investir autant dans la
relation. En tant que référent du sujet 2, j'ai été
amené à réaliser avec lui des démarches
administratives qui ont été couronnées de succès.
Il m'a confié, à un moment qu'il ne faisait plus confiance
à personne à part à moi. Cela m'a choqué
étant donné que la relation professionnelle que j'avais avec lui
allait s'arrêter rapidement. C'est un peu difficile aussi pour eux
d'observer qu'ils ne sont pas traités de la même manière
par d'autres intervenants sociaux. La responsable du projet a demandé
que nous ayons un contact mensuel avec chaque participant pendant les 6 mois
suivant la session afin de ne pas les laisser brusquement et afin de mesurer
les effets du projet à moyen terme. J'ai personnellement peur qu'ils
refassent des demandes de soutien que nous ne serons pas en mesure de
satisfaire. J'ai peur de créer une relation de dépendance qui
pourrait leur nuire.
Cibler le comportement Quand nous observons une
difficulté ou un conflit interpersonnel, nous essayons, autant que
possible, de focaliser l'attention sur le problème, sur
les comportements et non sur les acteurs. De cette manière, on a une
difficulté factuelle que nous pouvons résoudre au lieu d'avoir
une difficulté interpersonnelle, un conflit. Cela s'avère assez
difficile. Lorsque nous faisons cela, celui qui a quelque chose à
reprocher préfère focaliser son attention sur la personne et la
condamner dans son ensemble. Par contre, celui à qui on reproche quelque
chose est beaucoup plus enclin à travailler sur le problème.
C'est arriver avec les sujets 2 (problème de paresse), 6
(problème de moqueries) et 3 (problème de manque de respect
envers un participant). Après que le sujet s'était engagé
à faire des efforts, il était important de communiquer cela
au "plaignant". Sans cela, il continuait à faire des reproches sans
percevoir les efforts.
S'inspirer Nous avons voulu, pour la session 2 du
projet, faire appel à Patrick Henderickx. C'est un ancien criminel
repenti qui est devenu écrivain et qui lutte actuellement contre la
maltraitance des enfants. Il lui arrive de faire des interventions dans des
écoles ou dans les prisons. Nous pensions que son vécu pouvait
servir d'exemple, de modèle positif, pour les
participants. Il n'était malheureusement pas disponible durant la
période de la session 2. Nous n'y avons pas repensé en
préparant la session 352(*). En réalisant ce travail, j'ai pensé
à un type d'intervention que je proposerai à l'équipe
quand l'occasion se présentera (probablement entre les sessions 3 et 4
du projet). Les participants réalisent chaque session des stages en
entreprise. Nous choisissons les lieux de stages en fonction de leur projet
professionnel. J'ai pensé que nous pourrions également rechercher
des maitres de stages qui ont eu des parcours difficiles (qui sont
passés par la criminalité et/ou la prison) et qui s'en sont
complètement sortis. Même s'il est probable que ce soit difficile
à mettre en oeuvre, cela pourrait favoriser une identification, une
projection positive. De cette manière, nous placerions des
modèles positifs dans l'environnement du sujet.
* 51 Wikipédia (2014)
Liberté. En ligne http://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté
consulté le 9 mars 2014
* 52 Le temps de
préparation pour la session 3 (1 mois) a été beaucoup plus
court que pour la session 2 (3 mois)
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