3.1.5. Pente du terrain
La pente du terrain est un facteur d'appréciation de
la vocation des sols et donc de la régénération du moment
qu'elle influence les conditions hydrologiques, notamment le ratio
ruissellement/infiltration. Quand le terrain est plat et les pluies sont
excessives, l'eau s'infiltre rapidement dans les sols à texture
sableuse, mais s'infiltre moins, une fois au niveau du plancher argileux
relativement imperméable. Il en résulte une stagnation d'eau au
niveau du plancher, et en conditions pluvieuses excessives, la lame d'eau
devient plus épaisse et finit par émerger en surface
(hydromorphie).
Les pentes assez bien prononcées réunissent
également des conditions favorables à la
régénération naturelle ou artificielle. A l'inverse,
l'enracinement du Chêne-liège paraît plus difficile en zone
plane (Lepoutre, 1965).
Des études effectuées par Baddouzi (2008) lui
ont permis d'affirmer que la pente du terrain n'a aucune influence sur la
réussite de la régénération par semis alors que
celle-ci influence considérablement la réussite de la
régénération par plantation. Par ailleurs, les jeunes
sujets de chêne-liège s'épanuissent bien lorsque la pente
du terrain est faible (Baddouzi, 2008 ; Khalladi, 2013). Baddouzi (2008),
constate que le taux de réussite des jeunes plants était
significativement faible lorsque la pente du terrain était
supérieur à 10% alors que de sa part, Khalladi (2013) rassure que
aussi bien les semis que les plants s'accomodent mieux quand la pente du
terrain est faible (inférieure à 4%).
Il en ressort que la pente du terrain a une importance ne
serait ce que faible, dans la régération du
chêne-liège car elle intervient dans le bilan hydrique
3.2. Analyse de la variabibilité de
l'épaisseur du sable
L'épaisseur du sable de la forêt de la
Maâmora a été évoquée dans de nombreuses
études comme facteur à prendre en considération lors de la
régénération du chêne-liège. Et il existe un
certain nombre d'informations quant à sa profondeur mais ces
données restent peu concises. Ce chapitre vise à établir
de manière la plus appropriée la carte de la profondeur du
plancher argileux, de valoriser les données préexistantes et
d'apprécier la qualité des sondages à la tarière
réalisés dans cette forêt.
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Afin d'atteindre ces objectifs, dans un premier temps, les
données de sondage issues d'une grille de 500 m seront analysées
et en second lieu, une étude plus minutieuse sera menée sur la
base de données d'une grille de 100 m couvrant une parcelle.
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