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Observatoire des risques naturels au cameroun relation pluies-inondation et plan orsec : le cas des villes côtières de kribi, douala et limbé

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par Sadrack Bertrand Matanda
Universite de Paris 12 Creteil -France & Universite de Yaounde 1 -Cameroun - Master: Diplôme inter-universitaire de Formation en Médecine des Catastrophes et la Qualification de formateur d?experts en Médeci 2000
  

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Chapitre III : L'ORGANISATION DES SECOURS

A - L'aspect administratif

1) - La Coordination des activités

Les inondations catastrophiques qui ont frappé les villes de Limbé, Douala et Kribi se sont gérés sur le plan administratif par l'implication directe des autorités administratives gouvernementales dans la mise en place des stratégies multisectorielles pour aboutir à une coordination assurée et ou chaque personne maîtrise aisément sa tâche.

De façon détaillée : à Limbé, le Préfet a mis en place le 07 Juillet 2001 «Un Comité de Crise ... subdivisé en (10) sous commissions spécialisées dans un domaine particulier»1. Ce Comité se réunissait tous ces jours et faisait le point quotidien des activités menées. La Sous - Commission médicale présidée par le Médecin Chef de district de Limbé devrait se charger « d'explorer les moyens possibles pour prévenir les épidémies post inondations »2.

Quant à Douala « Le Gouverneur de la Province du Littoral a convoqué rapidement une cellule de crise ... qui était coordonnée par son Chef de Cabinet... »3. Cette cellule qui regroupait les responsables des collectivités décentralisées des arrondissements touchées par la catastrophe, les ONGs spécialisées comme la Croix - Rouge se retrouvait chaque jour pour évaluer le travail accompli et projeter les activités du lendemain. C'est cette cellule à l'unanimité qui a décidé du recasement des victimes à la base aérienne de Douala pour mieux canaliser l'assistance à

1 Extrait P.8 Gestion du sinistre dans rapport de mission A/S inondation et mouvement de terrain survenus a Limbe DPC MINA T Juillet 2001

2 Op Citaré

3 Inondation de Douala - Cameroun Août 2000 FISCR/CR DRAC Yaoundé

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distribuer à ces derniers.

Parlant de Kribi, l'on retient qu'ici, « la cellule de crise présidée par

le Sous-préfet ... et qui se réunissait autour du Préfet... »1 s'est
chargée de répertorier les besoins immédiats des sinistres et d'y apporter des panacées à la mesure des moyens disponibles.

L'accent étant mis sur les problèmes d'accès d'eau potable avec la «cooptation» du responsable de la SNEC de cette métropole touristique pour s'occuper de ce volet bien spécifique.

Clôturant cette revue dans le domaine de la coordination des activités, nous retenons deux éléments, le premier celui selon lequel il n'existe point un schéma classique quant à qui est à la tête de l'équipe chargée de diriger les activités relatives à l'organisation des secours. Le second qui renvoie à la question de terminologie de la structure chargée d'organiser ou de cordonner ces activités. En attendant de voir clair sur ces éléments dans nos réflexions ultérieures, abordons aussi sans complaisance la manière avec laquelle sont organisées les structures qui viennent en appui aux structures étatiques.

2 - L 'Organisation des structures parapubliques et humanitaires

Au cours des inondations survenues à Limbé, Douala et Kribi, les structures parapubliques et humanitaires se sont toujours organisées à leur manière pour porter secours et assistance aux populations pendant et après le désastre.

A Limbé « Pendant les premières heures de la montée des eaux, nous avons réunis vingt cinq secouristes et les ont divisé en cinq équipes

1 Extrait du miroir : mensuel d'information de la Délégation provinciale de la communication du Sud N°16 Août 1998.

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dirigées par un Chef dont les missions étaient bien connues avant la descente sur le terrain »1. Ce récit d'un responsable Croix-Rouge une organisation humanitaire auxiliaire des pouvoirs publics, élucide la manière la plus informelle avec laquelle cette structure s'est organisée pour descendre au chantier des inondations de Limbé.

Au côté de Douala: Les sapeurs pompiers qui disposent des bases d'interventions avec à la tête un responsable régional pour le Littoral et le Sud-Ouest se sont organisés pour descendre dans l'arène des inondations. Ils avaient à leurs côtés la Croix-Rouge du Wouri qui est dotée d'un personnel essentiellement constitué des volontaires secouristes avec à leur tête des Chefs d'équipe appelés à diriger les unités d'intervention sur le terrain. L'on notera aussi la présence des organisations non gouvernementales comme AS Secours et Charité qui se sont déployés sur le terrain après un rassemblement à sa base situé à Ndogpassi III non loin du lieu où s'est effondré le pont reliant Douala aux autres localités de cette partie Nord de la ville.

Quant à Kribi, l'on a surtout noté la présence des volontaires de la Croix-Rouge qui avaient à leur tête le Président du Comité départemental en la personne de Monsieur NYOKWEDI MALONGA, chargé de diriger son équipe sur le terrain.

Les différentes approches d'organisation évoquées ci-dessus reflètent l'engouement avec lequel ces structures humanitaires et parapubliques veulent donner le meilleur d'elles-mêmes, au-delà de la coordination qui fait défaut et qui amène souvent celles-ci au chevauchement des activités.

1Entretien avec Mme MEBOKA : Présidente du Comité Croix-Rouge du FAKO(Limbé) le 21/02/2002.

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B - L'aspect logistique

1) - Les moyens matériels

En tout temps, au cours d'une inondation ou après celle-ci, les équipes d'intervention ont toujours eu besoin d'un minimum nécessaire pour l'accomplissement des tâches.

Pour le cas de Limbé, l'on note que « les moyens matériels engagés proviennent des administrations publiques (Préfecture, Sous - Préfecture, Commune urbaine de Limbé, Commune rurale de Muyuka), des Administrations Parapubliques et privées (CDC, SOWEDA...) »1 soit pour « l'ensemble 10 camions, 6 bennes, 14 véhicules et 3 pelles chargeuses excavatrices ... »2.

En ce qui concerne Douala en 2000, les « moyens d'intervention ... comprenaient une ambulance mise à disposition pour l'hôpital Laquintinie et deux(2) véhicules d'intervention rapide déplacés par les aéroports du Cameroun »3 et « l'évacuation .., s'est faite à l'aide de pirogues »4.

Parlant de Kribi « pendant deux jours Monsieur NGADI a aidé les populations à traverser par pirogue »5.

De ce tour d'horizons, des différents moyens utilisés au cours des inondations antérieurs, il ressort que chacun y est allé à sa manière autrement dit aucune organisation standard n'a été mise en branle pour l'évaluation de victimes des différentes inondations survenues dans notre zone d'étude.

1 Rapport de mission A/S inondations et mouvements de terrain survenus a Limbe DPC MINAT Juillet 2001

2 Op Citaré

3 Inondation de Douala - Cameroun Août 2000 FISCR/CR DRAC Yaoundé

4 Op Citaré

5 Rapport de mission d'évaluation inondation Kribi par Faustin TSIMI CRC Août 1998.

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2 - Les aides reçues

A l'annonce d'une inondation catastrophique, la solidarité locale nationale voire internationale s'est toujours manifestée par l'octroi de l'aide, soit directement aux victimes, soit à la commission de gestion de la crise qui planifie l'utilisation de celle-ci.

Notons par ailleurs que ces aides sont souvent d'ordre financier ou d'ordre matériel.

Concrètement sur le terrain à Limbé à la date du 06 Juillet 2000, la commission financière de la crise dirigée par le 1er Adjoint Préfectoral1 du Fako avait à sa disposition 25 000 000 FCFA sous forme d'espèces (11 500 OOOFCFA) et en Chèque (13 500 000FCFA)2. Cet argent venait essentiellement du MINAT, MINAS, la SONARA, la C.D.C., de la SOWEDA, du PNUD, du S.G. Adjoint de la Présidence : Chief INONI Ephraim et du Consul du Nigéria.

Quant aux aides matérielles, la Croix-Rouge selon ses principes d'indépendance s'est chargée personnellement (ce qui n'a du tout plu aux membres de la cellule de crise) de remettre aux sinistrés « 500 couvertures et 60 sacs de riz »3. D'autres structures comme PAMOL et le PMUC ont remis des dons en natures constitués des denrées alimentaires auprès de la cellule de crise.

Du côté de Douala

Les bonnes volontés se sont manifestées pour apporter une assistance matérielle et financière aux victimes de terribles inondations. Le

1 Cf arrêté préfectoral désignant membres commissions en annexe

2 Source: rapport mission A/S inondation et mouvements de terrain survenus a Limbe DPC MINAT Juillet 2001.

3 Rapport mission aux sinistres des inondations Limbe Juin 2001 par Faustin TSIMI CRC Juillet 2001.

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Comité de crise avait reçu au 17 Août 2000 des mains de la Croix-Rouge Camerounaise « 100 couvertures pour les sinistrés », une somme de 35 000 000 FCFA offerte gracieusement par des structures étatiques, privées et les particuliers (Le PMUC, les Brasseries, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, le MINAS ...). Les dons en nature comme l'huile de palme (SOCAPALM, MAYOR) le Savon (CCC) ont été réceptionné et distribué aux victimes. La communauté internationale a également réagit avec les missions diplomatiques locales comme le PNUD et le Consul du Nigéria qui ont apporté « les produits de premières nécessités au chevet des sinistrés »1

A Kribi, le tableau ci - après illustre l'assistance reçue par les sinistrés des inondations de 1998.

TABLEAU II : Aides reçues par les sinistrés des inondations de Kribi Août 1998

Types/Donateurs

Financiers

Matériels/Aliments

Observation

Chef de l'Etat

15 000 000FCFA

 
 

PMUC

3000 000FCFA

 
 

MINAS

1 000 000FCFA

 
 

SOCAPALM

1 000 000FCFA

 
 

WIJNA (S.F)

500 000FCFA

 
 

Mairie de Kribi

400 000FCFA

 
 

CDPM

200 000FCFA

 
 

Amis de Kribi

 

20 sacs de riz

20 cartons de poissons frais

 

Eglise Néo Apostolique

 

30 sacs de riz

500kg poissons fumés 30 bouteilles d'huiles 02 cartons tomates

Ces articles avaient une valeur d'1 000 000 FCFA

Source: Le Miroir n°16 Août 1998

1 Fédération internationale des Sociétés CRICR : DRAC inondation de Douala Cameroun Appel 5 Août 2000.

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Ces aides reçues en gros par les commissions ou les cellules de crise ont souvent été distribuées sans aucun critères préétablis ou une norme prescrite par une administration ce qui poussent parfois certains sinistrés à douter de la bonne moralité de ceux qui sont censés dispatcher leur assistance.

DEUXIEME PARTIE

POUR UNE GESTION ADEQUATE DES INONDATIONS FUTURES

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Chapitre l : LA PREVISION : AMELIORATION ET RENFORCEMENT DES CAPACITES

A - Equipements en Ressources des Structures de Collectes des Données Pluviométriques.

1 - Réaménagement des structures de collectes.

Dans le souci d'optimiser le rendement en matière des collectes de données pluviométriques et compte tenu de nos constats sur le terrain lors des visites de stations météorologiques de notre zone d'étude, nous estimons qu'il faille cadrer ces structures avec notre temps.

C'est ainsi qu'il serait plausible de réaménager les bâtiments de ces structures qui sont tous d'une certaine époque, de les doter en équipements (feuilles de levées, bureaux propres, système radio etc.) pour l'accomplissement des taches liées aux activités réelles des stations météorologiques. Pour l'acheminement quotidien de ces données. Il serait mieux que chaque station météorologique, chaque poste pluviométrique dispose d'un poste téléphonique au moins.

2 - Renforcement du personnel

Les structures de collectes (postes pluviométriques, stations météorologiques) qui ont des taches d'un large éventail devraient être dotées d'un personnel disponible, suffisant et à la pointe de la connaissance.

Ce dernier point (la pointe de la connaissance) se justifie à deux niveaux :

- Primo le personnel des structures étatiques qui est formé essentiellement à l'étranger (Lagos pour les anglophones et Niamey pour

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les francophones ...) et quelques agents qui reçoivent une imprégnation à Douala ne connaissent pas le long de leurs carrières, les recyclages ou la mise à jour et les stages nécessaires pour une activité aussi importante que la collecte des données scientifiques qui évoluent en permanence.

- Secundo, le personnel des structures privées comme la C.D.C. qui a suivi une formation dans le tas et de façon informelle bien que se recyclant une fois l'an1 devrait apprendre à s'aligner voire appliquer les normes universelles de collectes de données (5 fois par jour).

Brièvement parlant pour la pointe de la connaissance, nous proposons une formation continue du personnel et une harmonisation en matière de collectes de données.

Parlant de la suffisance et de la disponibilité en matière du personnel, le problème ne se pose pas avec acuité en ce qui concerne les stations étatiques qui disposent d'au moins trois (3) employés qui s'organisent de façon rotative pour la bonne marche du travail.

C'est le cas contraire avec les stations privées où vous trouverez pour un centre aussi important que celui de Debundscha qu'une seule et unique personne pour mener les activités, ce qui paralyse ces derniers quand la personne responsable est indisponible.

En résumé en ce qui concerne la disponibilité et la suffisance du personnel, nous estimons qu'il est important qu'une station météorologique fut-elle étatique ou privée dispose d'un maximum du personnel prêt à tout moment à donner le meilleur de lui même dans cette arène nécessitant beaucoup d'attention dont le traitement et la diffusion qui feront l'objet de notre prochain sous-chapitre mérite aussi bien qu'on s'y attarde.

1 Entretien avec Mme MONEKAN Florence, Chef station météo de Debundscha le 04 Mai 2002.

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B - Les données : Le traitement et la diffusion

1 - Pour un traitement décentralisé

Pour plus d'efficacité en matière de prévision des désastres locaux, un traitement et une analyse des données au niveau des stations météorologiques seraient la bienvenue. Pour l'effectivité de ce traitement, ces stations devraient être dotées du matériel informatique de pointe avec les logiciels adaptés pour la circonstance respectant les normes de l'organisation météorologique Mondiale. L'avantage de cette démarche est que les données telles que «la vitesse de vent, l'insolation quotidienne, la température ambiante, le point de rosée ... traités sur place pourront nous permettre de répondre aux préoccupations quotidiennes de nos ingénieurs agronomes et autres demandeurs d'informations météorologiques qui ont besoin des paramètres fiables pour prendre des décisions judicieuses... »1 ceci est d'autant vrai que faisant allusion à l'analyse du responsable de la station de Debundsha, pour une information sur telle ou telle donnée ; vous êtes renvoyés au Centre de coordination des 39 stations météorologiques de la C.D.C. qui se trouvent à TIKO. Ceci est le cas du centre de prévision nationale qui se trouve à un endroit unique comme nous l'avons mentionné à la première partie de ce travail.

Brièvement, nous suggérons une informatisation des données et leurs analyses à l'échelle des stations météorologiques car ces démarches pourront faciliter l'accès à ces informations aux ayants droits.

2 - La diffusion des données aux ayants droits

Avec la décentralisation du traitement des données, l'autorité territorialement compétente devrait être en possession des prévisions

1 Entretien avec Mme MONEKAN Florence, Chef station météo de Debundscha.

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quotidiennes qui pourront se faire à travers un BRAM (Bulletin Régional d'Alerte Météo). Cette idée géniale a d'ailleurs été proposée par les cadres de la Direction nationale de la météorologie lors de la réunion annuelle des responsables centraux et extérieurs du Ministère des transports au cours de l'année 2001 à Yaoundé1.

En outre l'IRGM (Institut de Recherche Géologique et Minière) du Cameroun fait un effort de publier hebdomadairement un Bulletin de risques sismiques au Cameroun, qui est ventilé auprès des responsables chargés de la protection civile. Cet exemple pourrait inspirer les responsables de la météorologie dont les données devraient être acheminées non seulement aux utilisateurs mentionnés à la première partie de ce travail mais surtout à ceux qui pourront prendre une décision capitale pour le déclenchement de secours.

C - Utilisation des Prévisions

En plus de la rénovation des structures de collecte de données, le renforcement du personnel, le traitement décentralisé et la diffusion aux ayants droits, éléments proposés pour amélioration et renforcement des capacités, nous trouvons nécessaire d'utiliser en outre les données prévisionnelles mondiales issues des sites web intervenant dans ce domaine pour mieux préparer les populations contre un danger éventuel. Cela dit les données à courte échéance et celles à moyenne échéance pourraient être mises à disposition des décideurs pour une préparation

1 Entretien avec l'ingénieur ONDOUA : Chef service de la prévision a la Direction nationale de la météorologie a Douala le 19/02/2002.

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adéquate face à un fléau dont les ramifications sont souvent catastrophiques. Une étude détaillée de ces échéances occupe les paragraphes ci-dessous.

1 - Courte échéance

La prévision de pluie s'étale généralement sur une période de 24 à 48 heures. Le site de I'OMM (Organisation de Météorologie Mondiale) et celui de recherche GOOGLE offre ces données à ceux qui le sollicitent. Les données collectées pourraient parvenir aux différents décideurs via leurs adresses électroniques. Une personne choisie par le responsable préfectoral de préférence son conseiller à la communication serait chargé de visiter les sites ci-dessus cités afin de recueillir les informations. Mais au paravent ce conseiller devrait s'initier aux questions de risques à travers des stages auprès des structures météorologiques et les séminaires sur la prévision des catastrophes.

2 - Moyenne échéance

Cette prévision qui pourrait couvrir la période d'un trimestre est également comme de courte échéance disponible dans les sites mentionnés plus haut. Cette échéance qui s'étale sur trois mois a cet avantage que pendant une bonne période les données de prévision collectées pourraient servir d'arguments solides pour convaincre les décideurs à envisager des mesures bien penser et bien orienter pour réduire au maximum les pertes en hommes et en biens. Les services météorologiques et le conseiller en communication de l'autorité préfectorale pourraient se charger de recueillir ces données et les véhiculer à qui de droit.

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En définitive l'utilisation de ces prévisions traitées à l'échelle mondiale permettrait de multiplier les sources de collecte de données nécessaires pour la prise de conscience des autorités et les populations du danger qui pourrait subvenir et mieux se préparer.

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Chapitre 2: PLAN ORSEC - INONDATION: COMPOSANTES ET INFORMATION EDUCATION COMMUNICATION (IEC)

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon