Paragraphe 2 :
Étude environnementale
A- Le micro environnement
1- La Douane-Port
C'est la structure chargée de la perception et du
contrôle des droits et des taxes douanières exigées
à l'importation des marchandises et éventuellement à
l'exploitation pour une certaine catégorie de marchandises.
Malgré l'existence du système douanier
automatisé (SYDONIA++) qui permet le traitement rapide des
déclarations en douane, les complications et tracasseries
douanières n'ont guère cessé. La multitude de
formalités au niveau des guichets de la douane fait perdre au SYDONIA ++
sa fonction principale. Cet état de chose explique donc la lenteur dans
l'accomplissement des formalités douanières tant
décriée par les usagers du port autonome de Cotonou.
2- Les Entreprises de Consignation
Elles représentent les armateurs, assurent la
défense de leurs intérêts et les opérations
relatives au passage du navire. Au nombre de ces sociétés, on
peut, citer MAERSK-LINE BENIN, SDV, GETMA, BENIN, SOBEMAP,
SOCOPAO.etc....
3- Les sociétés de
Transit
Il s'agit des sociétés ayant reçu
l'agrément en douane sous caution de 100 millions. Elles effectuent en
lieu et place des chargeurs, des formalités administratives et
douanières préalables à l'entrée ou à la
sortie des marchandises. Ces sociétés sont entre autre
COTRAM, NITRA, SIMTRAM-BENIN, SAGA.
4- Les Sociétés de
Manutention
Jusqu'en 1988, la SOBEMAP était la
seule société de manutention au Port de Cotonou. Par la suite, le
secteur a été libéralisé, ce qui permis
l'arrivée de la COMAN-SA filiale du groupe
AP-MOLER et la SMTC, du groupe
BOLLORE. Ces sociétés s'occupent du chargement,
du déchargement des marchandises et leurs mouvements dans l'enceinte
portuaire.
La COMAN-SA et la SMTC ont pu acquérir deux grues
modernes tandis que la SOBEMAP continue d'utiliser les équipements du
bord des navires dont la cadence est assez faible.
5- Les transporteurs
Ils sont chargés de l'acheminement de la marchandise
soit par voie routière soit par voie ferrée. Le mauvais
état de la route de nos jours influe sur le bon acheminement des
marchandises. Malgré cet état de chose, le transport de
marchandises par voie routière n'a pas connu d'échec majeur.
Quant aux chemins de fer, force est de constater aujourd'hui qu'aussi bien le
parc de matériels de transport ferroviaire que les infrastructures ne
fonctionnent plus normalement. La plupart du matériel de transport
ferroviaire et des infrastructures ferroviaires date de 1960.
6- Le Conseil National des Chargeurs du Bénin
(CNCB)
Il est chargé de défendre les
intérêts des chargeurs (importateurs ou exportateurs)
vis-à-vis des armateurs.
A ce titre, il perçoit diverses taxes sur les
opérations d'enlèvement ou d'expédition des marchandises
au Port de Cotonou. Il s'agit de la taxe de 1% de la valeur en douane et
payée par les marchandises passibles des droits de douane, la redevance
armoriale qui est de 400 francs par tonne à l'import, 300 francs
à l'export et 100 francs pour les vrac et la redevance du Bordereau de
Suivi des Cargaisons (BSC).
B- Le macro-environnement
1- L'environnement économique
Le port de Cotonou est un port à vocation
régionale, le moins accidenté pourles paysde l'hinterland tels
que : le Mali le Burkina et le premier port de transit de la
république du Niger. Le port de Cotonouest
également le port de relais et de transbordement le plus proche vers le
Nigéria.Compte tenu des atouts de sa position
géographique, le traficmaritime n'a cessé de s'accroitre avec
pour conséquence l'intensification des activités de manutentions,
l'environnement économique joue un rôleprépondérant
pour le PAC, ainsi il est également nécessaire de se conformer au
développement technologique.
2- L'environnement politique
En tant que société d'Etat, la gestion du PAC
est fortement influencée par les décisions politiques prises au
niveau de son ministère de tutelle. Elle a un rythme très lent
quant à son adaptation au nouveau changement du marché, La
stabilité politique due à l'avènement démocratique
du Bénin en février 1990, ainsi que l'instabilité
politique survenue dans certains pays de la sous-région tels que la
Côte-d'Ivoire et le Togo ont énormément contribué au
développement du port de Cotonou. Le Bénin
bénéficie du programme Millénium Chalenge Acompte (MCA)
initié par les États-Unis d'Amérique. Son volet
dénommé « accès aux marchés »
qui envisage plusieurs actions dont la construction et la réhabilitation
des infrastructures portuaires ; objet du troisième axe du sous
projet qui porte sur le remembrement et la réaffectation des espaces
dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de zoning ,
l'aménagement des voies de circulation, de lutte contre les
problèmes d'ensablement du port de Cotonou , l'aménagement des
accès conformément au plan et la construction de deux nouveaux
postes à quia. Sa mise en oeuvre favorisera la
compétitivité du port.
3- L'environnement technique
Le port de Cotonou dispose de nombreuses infrastructures assez
modernes. Ainsi il a à son actif des équipements adaptés
à l'évolution de la technologie nouvelle :
ü le bassin portuaire
ü les ouvrages d'accostages
ü les aires de stockage des marchandises
ü 02 remorqueurs
ü 01 pilotine
ü 04 grues de quai
ü 04 portiques de quia d'une capacité de 76 tonnes
sous câbles
ü Vidéo surveillance de tous les accès, du
bassin, de la rade etc ...
ü Equipement de lutte contre l'incendie
ü Equipement de lutte contre la
pollution.
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