Tableau N°4 : Résultat de l'estimation
du modèle 2
Tableau N°5 : Résultat de
l'estimation du modèle 3
Le modèle 2 évalue l'impact du crédit
reçu sur les dépenses de santé et le modèle3 mesure
l'effet de ces crédits sur les dépenses d'éducation.
· Impact du crédit sur les dépenses de
soins de santé
D'après les résultats de l'estimation du
modèle2, la probabilité associée à la statistique
de Fisher est de 0,0000. Cette probabilité est inférieure
à 0,05. Alors le modèle est globalement significatif. La
variabilité des dépenses en soin de santé est
expliquée à près de 60% par les variables explicatives du
modèle2 (R2=0,603). Ce qui témoigne de la qualité de
l'estimation.
Concernant la significativité individuelle des
variables, une des cinq variables est significative à 1%. Il s'agit du
crédit reçu. Lorsque le crédit reçu augmente d'une
unité, les dépenses de santé augmentent de 0,031
unité monétaire. Le crédit reçu a un effet positif
sur les dépenses de santé.
· Impact du crédit sur les dépenses
de scolarisation
D'après les résultats de l'estimation du
modèle3, la probabilité associée à la statistique
de Fisher est de 0,0000. Cette probabilité est inférieure
à 0,05. Le modèle est globalement significatif.
Par ailleurs, le coefficient de détermination
R2 est 0,259. Les variables explicatives du modèle3
expliquent seulement à 25% la variation des dépenses
d'éducation. Même si le modèle3 n'est pas globalement bon,
les variables d'intérêt que sont, le crédit reçu et
l'épargne liquide, sont significatives à 1%.
Lorsque le crédit reçu augmente d'une
unité, les dépenses d'éducation augmentent de 0,005
Unité Monétaire. Tandis qu'une augmentation d'une unité de
l'épargne liquide entraine une augmentation des dépenses
d'éducation de 0,066 Unité Monétaire. Le crédit
reçu et l'épargne liquide ont des effets positifs sur les
dépenses d'éducation.
De l'analyse des résultats du modèle2 et du
modèle3, il ressort que les crédits reçus influencent
positivement les dépenses de santé et d'éducation. Or, les
dépenses de santé et d'éducation sont assimilées
dans notre travail à la consommation des bénéficiaires du
crédit de la CLCAM.
En résumé notre deuxième hypothèse
relative à l'impact négatif qu'auraient les crédits
reçus sur le niveau de consommation des bénéficiaires du
crédit de la CLCAM est rejetée.
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