Conclusion du chapitre
Au regard de ce qui précède on remarque que si
le contexte entrepreneurial marocain a connu un changement favorable, le
processus de création d'entreprise dans ce contexte serait aussi
naturellement facilité. Lorsque les mesures et politiques d'appui
favorisent et suscitent l'entrepreneuriat, la nouvelle élite ont
à leur disposition des méthodes scientifiques pour
générer des idées et profiter, en fin de compte, de ces
opportunités.
D'un autre coté ce chapitre viens de mettre en
évidence qu'il existe des moyens simple pour tester
l'opportunité, étudier le marché et modéliser
l'affaire. Et qu'ensuite les résultats de ces activités doivent
faire l'objet d'une rédaction claire, détaillée et concis
de la vision globale de l'activité future. Dans ce business plan, le
coté financier doit être soigneusement élaboré pour
profiter des moyens restreint de financement existant dans ce contexte
économique.
Pour le coté juridique le Maroc a largement
facilité les procédures par la création de centre
régional d'investissement. Dans ce seul centre se trouvent les guichets
de l'ensemble des institutions compétentes en matière de
création d'entreprise.
Enfin le cas de SAID nous a illustré les principaux
aspects de création d'entreprise. Nous avons pris en charge l'ensemble
des activités comptables et organisationnel. Le cout de la constitution
s'élèvera dans la fourchette [2000, 2500] DH. Ceci est du
à l'économie qui est faite sur le coût
d'intermédiation des notaires ou fiduciaires.
CONCLUSION GENERALE
L'étude du processus entrepreneurial est de long date
et en même temps actuel. Les variétés des modèles
existants constituent l'une des richesses du domaine mais aussi la principale
des reproches. Les recherches sur les processus sont
effectivement très diverses d`un double point de vue
méthodologique et théorique. Alors que les objectifs consistent,
en général, à décrire ou expliquer
l`évolution dans le temps de l`objet étudié.
Ainsi nous avions envisagé un modèle du
processus séquentiel, qui distinguera deux phases pour la
création d'une TPE. En effet, en entament notre recherche pratique nous
avions observé deux séquences majeurs dans la création
d'une très petite entreprise :
D'abord la vision d'une idée (innovante ou non) se muri
chez l'entrepreneur potentiel, pour devenir un projet d'entreprise
réalisable et profitable, pendant un espace de temps relativement
important. Nous l'avons considéré comme la première phase
qu'on appelle phase idée.
La tache a ainsi était réalisé et le
processus dorénavant compris et décomplexé pour la
création des TPE au Maroc.
En effet nous avons constaté d'abord la similitude des
plusieurs modèles sur certains aspects et en concordance avec le cas
pratique que nous observons. C'est que l'ensemble de ces modèles relate
l'importance de l'idée et de la créativité et les
considère comme une étape du début du processus tandis que
l'acquisition de la personnalité morale en serait la fin. Et entre les
deux une multitude d'activité nécessaires à
l'aboutissement du processus.
Ceci nous a amené ensuite, à déceler que
dans les modèles on aperçoit deux phases ordonnés :
une phase idée et une phase projet. Ceci est également la
constatation qui est faite sur le cas de Mr X qui a passé plus de 10 ans
avec des idées en tête mais le processus est resté
stationnaire pour absence de dynamique.
Donc en fin de compte, nous avons choisi les activités
qui définissent le mieux le processus de création de TPE au
Maroc. Et nous avons focalisé, en plus, sur l'aspect technique. Ceci va
de la technique de genèse de l'idée, test d'opportunité,
... etc. jusqu'à la finalisation.
Mais dans le cas de création d'X.Sarl notre apport
était plutôt ressenti dans la tache de prévision et
établissement du plan d'affaire. Car, l'élaboration du Business
Plan constitue une étape incontournable dans tout projet de
création ou de développement d'entreprise. Véritable axe
directeur du projet, il doit apporter des réponses précises
à l'ensemble des éléments constitutifs du projet, dans une
approche prospective.
Le corps du document détaille les
éléments listés par le sommaire, sans évidemment
oublier les éléments comptables et financiers. En premier lieu,
l'appréciation des besoins de financement (actifs et besoins de
financement de ces actifs, et capacité d'autofinancement, tout cela
inséré dans un plan de financement). Le plan d'affaires donnera
à lire quelques autres documents financiers, parmi lesquels
l'évolution patrimoniale (bilans), l'activité exprimée en
termes de charges compensées par des produits (comptes de
résultats), l'état de la trésorerie (budgets). Une
période de trois ans permet d'estimer la capacité de l'entreprise
à participer à son développement (capacité
d'autofinancement). Au-delà des obligations comptables, un calcul
analytique fournit, à la fois, l'estimation des prix de vente et de
revient, et un seuil de rentabilité, en valeur et/ou en quantité
doit permettre de dater l'apparition de bénéfices
Au-delà de la recherche de crédibilité
par rapport à d'éventuels investisseurs, le Business Plan
constitue un document de référence pour piloter son projet et son
évolution. Voilà un autre point où la compétence et
l'assistance en comptabilité ainsi que plusieurs autres outils de
contrôle de gestion sont ressenti par les entrepreneurs
« juniors ».
Au Maroc il apparaît, ainsi nécessaire de
promouvoir de manière pédagogique et coordonnée la culture
ainsi que l'apprentissage entrepreneurial et ce en favorisant
l'émergence de nouvelles générations d'entrepreneurs
animés par la passion d'entreprendre et motivés par une culture
d'innovation et par un apprentissage entrepreneurial ainsi que le
développement et la valorisation de la culture entrepreneuriale et de
toutes aptitudes de responsabilité et de créativité et par
le développement de toute ambition personnelle et collective.
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