La révision constitutionelle en RDC: Une étude juridique et sociologique( Télécharger le fichier original )par NICKEL KEN kiwey UNIBAND - Graduat 2013 |
B. SUR LE PLAN POLITIQUEA ce point, nous avons constaté le problème de légitimité d'entrer de jeu, force est de constater que la notion de légitimité est purement sociologique « le sociologue MAX WEBER a distingué trois types de légitimité selon que le pouvoir est traditionnel, charismatique ou rationnel »51(*) Dès lors n'étant pas une catégorie juridique la question de légitimité ne peut se poser en droit positif congolais pour ce qui est élection du président de la république à tour unique. La légitimité est plus noble que la légalité, car la légitimité traduit les opérations de la population qui n'est pas impliquée dans la démarche. Notre pays constitué d'un peuple avec plus de 450 ethnies, raison pour laquelle toutes les constitutions depuis 1960 jusqu'à la conférence souveraine (CNS), consacrèrent l'élection du chef de l'Etat à deux tours. D'ailleurs l'église catholique qui est un partenaire de l'Etat n'était pas d'accord. Pour le cardinal, « si le candidat passe à un tour, mathématiquement, cela veut dire qu'il pourrait passer à la rigueur avec 20% des voix, ce n'est pas assez représentatif52(*) ». Estimait le prélat « comment est-ce qu'on peut être à l'aise en étant chef de l'Etat de 20% pour une population de 100%53(*) ». Pour lui, « il faut que le président ait suffisamment dans le pays d'Afrique qu'on le connaisse partout et pour cela il faut qu'il ait au moins 50% plus une voix ». C'est dans ce contexte que nous appelons la classe politique au respect de l'esprit de la loi et à ne pas précipiter les choses. C. SUR LE PLAN ECONOMIQUE A ce point la révision constitutionnelle n'a pas assez d'impact mais, pour ceux de la majorité présidentielle, cette modification constitutionnelle est aussi relative à la réduction du coût devant concevoir à l'organisation de l'élection présidentielle. Le gouvernement estimait que l'organisation de l'élection présidentielle à un tour réduirait la moitié du coût de ce qui serait prévu pour le deuxième tour. De notre part, encouragions le gouvernement congolais pour une grande partie de dépenses engagée pour la réalisation des élections en 2011. Malgré les imperfections.
* 51 BEKOMA C., OP. Cit. * 52 MONSENGWO (L), « Critique sur la révision constitutionnelle du 20 Janvier 2011 en RDC », In WWW. Dia Afrique. Org. * 53 Idem. |
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