L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales. Cas de la société Madarail( Télécharger le fichier original )par Josoa TOLOJANAHARY Université d'Antananarivo ( Madagascar) - Maà®trise 2010 |
LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONSAV : Association Villageoise CO2 : Gaz carbonique ou dioxyde de carbone Corp. : Corporation CPAR: Comité du Projet d'Action de Recasement DIB : Déchets Industriels Banaux DIS : Déchets Industriels Spéciaux DII : Déchets Industriels Inertes EPIC: Etablissement Public à caractère Industrielle et Commerciale FAO: Food and Agricultural Organization FCE: Fianarantsoa Côte Est FKT : Fokontany GES : Gaz à Effet de Serre HASYMA: HASY MAlagasy HC: Hydrocarbure HF: Hydrofluorure HJRA: Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona IPF: International Polar Foundation MADARAIL: Madagascar Railways MECIE : Mise En Compatibilité des Investissements avec l'Environnement MLA: Moramanga Lac Alaotra OCDE : Organisation de Coopération pour le Développement Economique ONG : Organisation Non Gouvernementale PAP : Personne Affectée par le Projet PAPMAD: Papeterie de Madagascar PAR : Projet d'Action de Recasement PGE : Plan de Gestion Environnementale PNUD: Programme des Nations Unis pour le Développement xiii L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales, cas de MADARAIL S.A PNUE : Programme des Nations Unis pour l?Environnement PK : Point Kilométrique PTA : Plan de Travail Annuel RNCFM: Réseau National des Chemins de Fer de Madagascar S.A : Société Anonyme SIRAMA: Siramamy Malagasy SOMAP : Société Malgache de Plastique TA : Tananarive Antsirabe TCE : Tananarive Côte Est TGV: Train à Grande Vitesse UNESCO: United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization USAID: United States Action for International Development USD: United States Dollars UV: Ultra Violet VMC: Vohibe Morarano Chrome WWF: World Wildlife Fund 1 L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales, cas de MADARAIL S.A INTRODUCTION GENERALEDepuis plus de trois décennies, les signes de dégradation des principales composantes de l'Environnement nécessaire à la vie sont perceptibles au niveau planétaire. La prise de conscience de ce phénomène s'est manifestée lors du premier Sommet de la Terre, tenu en juin 1972 à Stockholm. Les pays présents à cette réflexion sur l'Environnement ont évoqué dès le premier principe de la déclaration, « le droit fondamental de l'Homme à des conditions de vie satisfaisantes, dans un Environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien être ». Reprenant ce principe sur le plan national, Madagascar se sent particulièrement interpellé, d'autant plus que les retombées économiques de la qualité de son Environnement sont énormes. Aussi, l'objectif de développement oblige à prendre des actions en amont pour préserver la qualité de l'eau, de l'air, du sol, du climat, etc. et réduire les dommages sur les populations. L'administration en charge de l'Environnement a pris des mesures législatives pour inciter les entreprises à de meilleurs comportements environnementaux. Bien que faisant parti des pays le plus pauvres au monde, Madagascar en ce XXIème siècle, se veut être bien déterminé à mobiliser son pouvoir d'Etat souverain dans l'objectif de protéger l'environnement et en particulier, de mettre en fonction une politique de gestion des ressources naturelles, favorisant la pérennité de la nature dans tous les milieux. Cela a été bien senti par la mise en application du décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03 février 2004 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l'environnement (MECIE). L'Etat va donc s'attaquer aux premiers dévastateurs en matière environnementale dans le monde, qui ne sont autres que le secteur privé, et plus précisément les industriels, les exploitants miniers et les activités de transport. C'est en fait un encadrement obligatoire pour les affaires de ne pas continuer à nuire l'état déjà fragilisé de l'environnement. Depuis, le secteur privé à Madagascar traite de plus en plus les questions de l'environnement à sa manière, cet engagement est en effet un outil de communication pour les uns, tandis que c'est une obligation pour les autres. Dans tous les cas, c'est l'entrée du secteur privé dans les questions environnementales. Dans ce contexte, MADARAIL S.A, opérateur économique du transport ferroviaire, s'est engagé, lors de la reprise de la Société d'Etat/Réseau National des Chemins 2 L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales, cas de MADARAIL S.A de Fer de Madagascar (SE/RNCFM), à entreprendre des actions concrètes pour assurer la préservation de l'Environnement tant sur l'emprise ferroviaire que sur les principaux sites. Problématique L'environnement dans le domaine du transport ferroviaire concerne le milieu physique et biologique de sa composante, à savoir ; le sol, l'air, l'eau et l'humain. Ces éléments sont tous confondus dans de dérangements permanents causés par le fonctionnement du chemin de fer. C'est de là que vient, la problématique de cette étude en insistant sur l'engagement de la société Madarail vis-à-vis de l'environnement où elle exploite le transport ferroviaire du réseau nord. Hypothèse Il est évident que, l'activité de la société entraine des désordres sur l'environnement, mais ce que veut montrer cette étude est que jusqu'où Madarail se mobilise-t-elle pour l'environnement, car du point de vu économique, l'environnement ne passe pas en premier abord de l'occupation de la société, il est en général, le reste des dernières discussions de l'assemblé des actionnaires ou même ne s'y passe pas lors de réunion d'affectation budgétaire à chaque début de l'exercice comptable. Cela signifie que Madarail n'accorde pas trop d'attention à l'environnement, puisque ceci entrainera beaucoup plus de dépenses que de profits, le but de toute société par action comme Madarail. Objectif général Cette étude a pour objectif de montrer l'engagement de la société Madarail sur la protection de l'environnement dans son milieu d'intervention et les limites de cette implication. Méthodologie Réaliser cette étude, nécessite d'une grande ouverture sur l'aspect économique, social et environnemental des entreprises tant sur le plan national, que au sein de la société étudiée. L'aboutissement de Madarail est le résultat d'une suite des histoires remarquables pour des bons et des mauvais souvenirs du chemin de fer Malagasy. C'est ainsi que nous avons cherchés dans des centres d'informations les faits économico-sociaux relatifs à la vie de chemin de fer Malagasy et puis, pour voir ce qui en est de l'engagement de la société Madarail sur l'environnement, nous avons effectués un stage en responsabilité au sein du 3 L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales, cas de MADARAIL S.A département développement durable et communication de la société, notamment dans le service environnement au sein de la division HSE ou Hygiène Sécurité et Environnement. Le sens de l'environnement retenu dans cette étude se conforme à la signification donnée par la législation selon la loi n° 99-021 du 19 aout 1999 sur la politique de gestion et de contrôle des pollutions industrielles. Cette loi définit l'Environnement comme « l'ensemble des milieux naturels ou façonnés par l'Homme, y compris les milieux humains et les facteurs sociaux et culturels qui les déterminent ainsi que les éléments biotiques et abiotiques de la nature. » Ainsi, dans la présentation de cette étude, nous allons parler en premier lieu de l'histoire du chemin de fer Malagasy, ensuite nous entrerons dans la relation de Madarail avec l'environnement et enfin, on va présenter la politique environnementale de Madarail. L'entrée du secteur privé dans les questions environnementales, cas de MADARAIL S.A |
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