2. Choix de la
spécialité * environnement de travail
Tableau 4 :
Distribution (en%) du choix de la spécialité en fonction de
l'environnement de travail chez les infirmiers de l'EIS de Yaoundé.
choix de la spécialité
|
environnement de travail
|
Total
|
environnement physique
|
environnement mental
|
environnement organisationnel
|
refuser
|
8
|
18
|
18
|
44
|
accepter
|
5
|
29
|
2
|
36
|
Total
|
13
|
47
|
20
|
80
|
Fréquence
|
16,25
|
58,75
|
25
|
100%
|
Chi-Square
|
15,421(a)
|
probabilité
|
0,065>0,05
|
L'analyse bivariée ressort que 58,75% des
répondants pensent que l'environnement psychologique constitue un
facteur limitant du choix de la santé mentale comme
spécialité. Les personnels travaillant dans les unités
de santé mentale doivent psychologiquement être
préparés à affronter non seulement l'univers hostile mais
aussi les malades parfois psychorigides et psychomotrices qui font le
quotidien des personnels (A. Garnier et al, 1999).
En effet le psychotique est cette personne qui refuse de
reconnaitre la maladie, et par conséquent ne réclame aucun
traitement contrairement au névrosé qui, se s'est malade et
cherche avidement un traitement. La majorité des personnes
hospitalisées sont des psychotiques (62% à l'hôpital Jamot
de Yaoundé en 2010 contre 68% à l'hôpital Laquintinie de
Douala la même année) qui refusant leur étant de maladie
et par la leur thérapie donnent des nuits insomniaques aux personnels
qui doivent remuer à plusieurs fois les méninges pour solutionner
à temps et individuellement chaque problème.
3. Choix de la
spécialité * motivation de l'infirmier
Tableau 5 :
Distribution (en%) du choix de la spécialité en fonction de la
motivation chez les infirmiers de l'EIS de Yaoundé.
choix de la spécialité
|
motivation de l'infirmier
|
Total
|
motivé par l'emploi
|
motivé par l'équité
|
refuser
|
28
|
16
|
44
|
accepter
|
27
|
9
|
36
|
Fréquence
|
68,75
|
31,25
|
100%
|
Total
|
55
|
25
|
80
|
Chi-Square
|
1,190(a)
|
probabilité
|
0,84>0,05
|
Il ressort de ce tableau
que la plus de la moitié des enquêtés sont motivés
pour des raisons d'emploi mais paradoxalement moins de 50% sont prêts
à accepter la santé mentale comme spécialité. Les
unités de prise en soin de cette maladie étant en
agglomération urbaine peut être un attrait pour le personnel
à vide des « affectations en ville ». Il faut noter
également que la rareté de ces derniers (personnels) sur le
marché favoriserait à cout sur un emploi après
spécialisation. L'EISY de nos jours n'a formé qu'une soixantaine
d'infirmiers de plusieurs nationalités en santé mentale parmi
lesquels moins de 40 prestent dans les unités de prise en charge des
malades mentaux.
Le faible pourcentage constaté pour des
raisons d'équité vient renforcer une fois de plus si besoin en
était la spécificité et la particularité de la
santé mentale non perçue comme tel par les politiques.
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