. RESULTATS ET ANALYSES
Avant toute analyse, il est important de rappeler les
effectifs des répondants en fonction de chaque variable. Ceux-ci sont
donc consignés dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Distribution des effectifs
des répondants en fonction de chaque modalité chez les infirmiers
de l'EIS de Yaoundé.
Variable dépendante
|
Modalités
|
TOTAL
|
TOTAUX
|
Choix de la santé mentale comme spécialisation
(choixsantment)
|
Accepter
|
36
|
80
|
Refuser
|
44
|
Variables indépendantes
|
Modalités
|
TOTAL
|
TOTAUX
|
Formation de base
|
Suffisante
|
22
|
80
|
insuffisante
|
58
|
Environnement de travail
|
Physique
|
13
|
80
|
Mental
|
47
|
organisationnel
|
20
|
Motivation des infirmiers
.
|
emploi
|
55
|
80
|
équité
|
25
|
|
Dangereux, violent
|
32
|
|
Représentations sociales
|
bizarre et étrange
|
15
|
80
|
malade
|
33
|
.I- Méthode
descriptive
1. Choix de la
spécialité * formation de base
Tableau 3 :
Distribution (en%) du choix de la spécialité en fonction de la
formation de base chez les infirmiers de l'EIS de Yaoundé.
choix de la spécialité
|
formation de base
|
Total
|
suffisante
|
insuffisante
|
refuser
|
13
|
31
|
44
|
accepter
|
9
|
27
|
36
|
Total
|
22
|
58
|
80
|
Fréquence
|
27,5
|
72,8
|
100%
|
Chi-Square
|
0,205(a)
|
probabilité
|
4,88>0,05
|
Le test bivarié montre qu'il n'existe pas une
association entre le choix de la spécialité et la formation de
base. Cependant nous constatons que 72 ,8% des étudiants pensent
que la formation est insuffisante ; ceci s'expliquerait
premièrement par la rareté des unités de prise en charge
des maladies mentales dans nos formations hospitalières et
deuxièmement par le personnel hospitalier et enseignant non
spécialisés dans le domaine.
Nous pouvons appuyer notre propos par l'existe seulement deux
institutions digne de ce nom de prise en charge des maladies mentales
uniquement dans les villes de Yaoundé et Douala. Cela voudrait dire en
d'autres termes que seuls les étudiants ayant fréquentés
dans les écoles de ces deux villes ne pouvaient théoriquement
être capacités de façon adéquate à une prise
en charge des malades mentaux et par la profiter d'un corps enseignant
spécialisé. Comme le disait Kollo et WETTA en juin 2007 lors de
la Conférence Régionale sur la crise des ressources humaines en
santé et en Afrique Sub Saharienne : la psychiatrie reste le parent
pauvre de la médecine au Cameroun avec moins de 20 personnels
spécialisés (médecins et infirmiers) répandus dans
tout le territoire national.
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