C.2. Estimation par la
méthode de régression combinée.
Dans cette régression, nous utilisons le revenu comme
variable dépendante et la décision d'épargner comme
variable pouvant cerner l'impact sur le bien-être (ATE). A
côté de la décision d'épargner, nous ajoutons le
sexe, l'âge, le niveau d'endettement du ménage (emprun) et les
activités secondaires (Acts) pour conditionner les résultats.
Tableau n° 3.20: Résultat de
l'estimation de la régression combinée
Variables
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Modèle I
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Constante
|
8,554937***
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1,4985
|
ATE
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0,412783**
|
0,1924
|
SEXE
|
0,614199**
|
0,260188
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AGE
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0,412858
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0,355620
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EMPRUN
|
0,064598
|
0,052035
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ACTS
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-0,1025501
|
0,204829
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R2
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0,15
|
DW
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1,75
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F_STAT
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3,1257**
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OBSERVATION
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95
|
Notes : - les écart-types sont
colorés ;
* : coefficient significatif à 10% ;
** : coefficient significatif à 5% ;
*** : coefficient significatif à 1% et
C.4. Interprétation des
résultats
L'estimation de l'équation nous donne une statistique
de Fisher de l'ordre de 3,13 avec une probabilité critique de 1,2%
inférieure à 5%, ce qui permet de dire que les coefficients
estimés sont conjointement significatifs. Le test de Breusch-Godfrey
montre qu'il ya absence d'auto-corrélation des erreurs car la
probabilité critique qui est de l'ordre de 51,6% est supérieur
à 5% et le test white a permis de conclure que la variance des erreurs
est constante entre individu, en d'autres termes il y a
homoscédasticité (cfr annexe). En outre, les erreurs sont
normalement et indépendamment distribuées car la
probabilité rattachée à la statistique Jarque Bera (36,5%)
est supérieur au seuil de signification, et les deux probabilités
du test de Ramsey sont également supérieures au seuil de 5%. Ces
éléments permettent de conclure que le modèle
estimé est bon, puisque les hypothèses de moindre carré
ordinaire ont été minutieusement respectées.
Dans ce modèle, l'impact de l'épargne sur le
bien-être est significatif à 5% et son coefficient est positif.
Ceci permet de dire que le fait d'épargner améliore
significativement le bien-être des ménages. A côté de
l'effet de l'épargne sur le revenu, nous avons la constante qui est
également significative. Ceci représente le revenu autonome,
c'est-à-dire à l'absence des variables créatrices du
revenu, il y a toujours un minimum permettant de combler les besoins
existentiels des ménages notamment avec la production agricole qui est
difficile à évaluer dans ces milieux. Autre coefficient
significatif est celui du sexe du chef de ménage et son coefficient est
positif. Ceci permet de conclure que les hommes ont un revenu supérieur
à celui des femmes.
L'âge du chef des ménages, le niveau
d'endettement et le fait d'exercer une activité secondaire ne permettent
pas d'expliquer le revenu des ménages car leurs coefficients ne sont pas
significativement différent de zéro.
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