La capacité de stockage est de 42 millions de
quintaux9. La collecte est actuellement assurée par plusieurs
entités dont la contribution à la constitution des stocks est
variable : les commerçants négociants stockeurs dominent avec une
part de marché de 89% et les coopératives avec 11%.
Avec la suppression de l'agrément, tout individu
disposant de capitaux et maîtrisant théoriquement le savoir-faire
nécessaire peut entreprendre une telle activité, sous
réserve de tenir l'ONICL informé des flux des produits et de
fournir les statistiques y afférentes.
9 ONICL 2011
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Points forts du système de collecte et de
stockage10 :
· Bonne couverture territoriale.
· Proximité par rapport aux producteurs.
· Adaptation aux modes de transaction traditionnels
(faible bancarisation des agriculteurs, capacités de transport
rudimentaires...).
Points faibles du système de collecte et de stockage :
· Absence totale de traçabilité due aux
mélanges de blés lors du déchargement.
· Infrastructure de stockage défaillante car les
silos portuaires et les minotiers n'engrangent qu'un faible volume, le reste
est stocké en vrac dans les magasins ou en sacs empilés.
· Caractère rudimentaire de la manutention au
niveau des exploitations se traduisant par un taux important de corps
étrangers (pierres, chaume, graines de plantes parasites, etc...).
· Non homogénéité des blés
empêchant la « caractérisation » en termes de
paramètres techniques (poids spécifique, taux
protéinique...).
· Faible protection contre les ravageurs se traduisant
par des pertes non négligeables dues aux rongeurs et insectes
(sitophilus, bophilus, etc...).
· Transport n'obéissant à aucune exigence
particulière, ce qui fait qu'on assiste aussi bien à un transport
non spécifique en sacs et plus rarement en vrac par bennes.
· Réception chez les collecteurs, notamment les
petits commerçants, s'effectuent avec un simple contrôle visuel,
sans véritable contrôle « qualité ». Le taux
d'humidité n'est pas connu. Le poids est mesuré par des bascules
de faible précision.