1.1.2.
COMPOSITION ET REFORME DE LA COMPOSITION.
a.
Composition.
En plus de ces cinq membres permanents, le Conseil de
Sécurité est composé de dix membres non permanents, non
pourvus du droit de veto. La Résolution de l'Assemblée
Générale des Nations Unies votée le 17 décembre
1963 a fixé leur répartition de la manière
suivante :
Ø Cinq Etats membres d'Afrique et d'Asie en
général, trois d'Afrique et deux d'Asie ;
Ø Un Etat membre d'Europe Orientale ;
Ø Deux Etats membres d'Amérique
Latine ;
Ø Deux Etats membres du groupe des Etats d'Europe
occidentale et autres Etats.
Les membres non permanents ont un mandat de deux ans ;
chaque année, ils sont renouvelés par moitié par un vote
à la majorité de deux tiers de l'Assemblée
Générale ; les membres sortants ne sont pas
immédiatement rééligibles.
b.
Reforme de la composition.
Un groupe de travail créé en 1993, a
proposé en 1996 d'ajouter cinq membres permanents dont l'Allemagne et le
Japon, et trois du Tiers monde, ainsi que quatre nouveaux sièges des
membres non permanents, dans le but d'accroitre la
représentativité du Conseil ; le Président Jacques
Chirac s'y était déclaré favorable dans « le
Monde » du 22 septembre 1996.
En 1997, les Etats - Unis proposèrent cinq nouveaux
sièges permanents avec un système de rotation, mais refusent que
le Conseil dépasse vingt membres pour rester efficace.
Les moyennes puissances (Italie, Pakistan,...)
proposèrent d'augmenter le nombre de membre non permanents.
Il semblerait que l'on se dirigea plutôt vers l'ajout de
six nouveaux membres permanents Japon, Allemagne, Brésil, et deux pays
africains qui pourraient être l'Afrique du Sud (le pays le plus
prospère du continent) et l'Egypte (qui représenterait
également les pays musulmans et le monde arabe). On se retrouverait
ainsi avec vingt et un membres dont onze permanents représentant des
continents et des religions. Mais ce principe, soutenu par Kofi Annan en
particulier se heurte à des réticences pakistanaises (contre
l'Inde), Italiennes (l'Italie ne veut pas être le seul grand pays de
l'Union Européenne à ne pas disposer d'un siège
permanent) ; chinoises et coréennes (contre le Japon) ;
mexicaines et argentines (contre le Brésil) ou les pays africains
francophones (contre le Nigeria qui espère bien obtenir un siège
permanent).
|