V.2. Attitudes sur le
coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales
dans les ménages
Concernant la préoccupation de savoir la place
qu'occupe l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages,
pour 73,8% des répondants. L'utilisation des plantes médicinales
dans les ménages est le deuxième recours après la
médecine moderne. Ces résultats se contredisent avec les
résultats de HANS M. (2003, p.) selon lesquels environ 80% de la
population de la RDC font recours avant tout à la médecine
traditionnelle souvent la médecine moderne n'est que le second choix. La
ressemblance se trouve par l'affirmation de HANS M qui ajoute en disant que si
à son tour, l'hôpital n'a pas résolu le cas de finance de
la famille ne suffisant pas pour payer un long séjour à
l'hôpital le guérisseur est souvent aussi le dernier sachant que
souvent les guérisseurs leurs principes actifs dérivent souvent
des plantes médicinales.
L'étude a cherché également à
savoir le bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales
dans les ménages, partant 62,9% des répondants ont dit que le
bien fondé de l'utilisation des plantes dans les ménages est le
fait d'éviter de parcourir de long trajet pour les soins.
Ces résultats sont semblables à ceux de HANS
M. (2003) qui montre que si vous connaissez seulement la valeur des plantes
médicinales qui poussent autour de votre maison, vous n'aurez plus
jamais à parcourir la moindre indisposition 10, 50 ou même 100
kilomètres à pied pour atteindre le centre de santé ou
l'hôpital.
Dans la communauté, certains pensent que
l'utilisation des plantes médicinales sont bonnes et d'autres pensent
que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise, cela
étant, nous nous sommes intéressé à chercher
l'appréciation de l'utilisation des plantes médicinales, de cette
question 94,5% des répondants ont dit que l'utilisation des plantes
médicinales est bonne. Ces résultats sont proches aux
déclarations de LASHARI qui montre que la médecine traditionnelle
est en règle générale plus accessible, moins chers et
mieux accepté, notamment dans les, zones rurales que son rivales
moderne, 2/5 des répondants ont pensé que l'utilisation des
plantes médicinales est mauvaise, car ces résultats sont
contraires aux stratégies de l'OMS pour lesquels l'intégration de
la médicine traditionnelle dans le système de santé au
niveau de chaque pays est indispensable comme les ressources de l'OMS sont
aussi limitées. Ces pensées de la communauté sont
divergentes entre ceux qui pensent que l'utilisation des plantes
médicinales est mauvaise et ceux qui pensent qu'elle bonne. Cet
écart a été aussi constaté l'utilisation dans les
structures de santé modernes, de fois certains préfèrent
les structures de santé non intégré et d'autres les
structures de santé intégré Il ne serait pas bon si
certains continuent à penser que l'utilisation des plantes
médicinales est mauvaise alors qu'elles constituent une de voie pour
favoriser l'accessibilité aux soins de santé dans les
ménages. Cette considération des plantes médicinales fait
la communauté recourt fréquemment à la médecine
moderne.
Par rapport à l'appréciation des soins de
santé moderne, 67,1% de nos répondants ont affirmés que
les soins de santé modernes sont moins chers, mais c'est les moyens de
les payer qui leur manque.
Ces résultats se contredisent à ceux de HANS
M., qui pour lui comparativement aux médicaments importés, les
médicaments à base des plantes, ne coutent presque rien.
Cependant, ces résultats se rapprochent à ceux de HANS (2003)
pour qui les soins de santé dans les hôpitaux publics sont moins
coûteux. Ces résultats sont également contradictoires au
DSCRP qui montre les coûts des services de santé moderne ont un
effet appauvrissant sur les populations. Selon les affirmations de la
population lors de l'enquête les soins de santé modernes ne sont
pas chers sauf que le problème d'accessibilité s'explique en
termes de moyens.
Quant aux couvertures des soins de santé modernes
même à l'absence de l'argent, 90% des enquêtés ont
répondus en disant que les soins de santé modernes ne couvrent
pas le besoin ni à la maison, ni au centre de santé et à
l'hôpital. Les raisons qu'ils ont poussées ; les soins de
santé modernes ne couvrent pas les soins de santé sans argent
soit pour 51% des répondants, alors que pour l'utilisation des plantes
médicinales on peut bénéficier aux soins de santé
même sans argent.
Ces résultats ressemblent à ceux de BALAGIZI
(2007), qui montrent que la population des pays en voie de recourent à
la médecine traditionnelles à base des plantes médicinales
pour les premiers soins par suite des conditions de pauvreté criante,
à l'incapacité des institutions de l'Etat de répondre
efficacement aux besoins des populations, particulièrement en milieu
rural.
L'étude a voulu savoir de même si la
promotion, l'utilisation des plantes médicinales peuvent favoriser
l'accès aux soins de santé dans les ménages, 61,4% des
répondants l'ont confirmé.
Ces résultats sont semblables aux résultats
de HANS M., qui ont montré que la médecine domestique constitue
la première priorité puisque le centre des soins les plus
important et le plus efficace c'est votre ménage, ces
résultats ont été appuyé par PAS APAS (2008) qui
montrent que les parents ou les soignants peuvent apprendre à
reconnaître des maladies courantes et apprennent des techniques simples
pour traiter les maladies à domicile, cela renforce le pouvoir d'action
du soignant et réduit les frais médicaux et évite aux gens
de voir se rendre à l'hôpital, sauf en cas d'urgence.
En tenant l'hypothèse sur l'appréciation des
soins modernes et promotion des plantes médicinales dans les
ménages nous avons essayé de voir s'il y a relation entre
âge et appréciation des soins modernes et entre âge et
promotion des plantes médicinales dans les ménages. Partant, des
hypothèses testées x²>x², ce qui nous a permit de
conclure qu'il n'y a des relations entre âge et appréciation des
soins moderne et entre promotion de plantes médicinales dans les
ménages étant donné que la différence est
significative.
En conclusion, les soins de santé modernes ne sont
pas perçu comme étant chers ou discriminatoire mais plutôt
le manque des moyens, le fait que ses soins demandent de l'argent
écartent une portion importante de la population à
l'accessibilité aux soins de santé ; la promotion de
l'utilisation des plantes médicinales pour plus de la moitié des
répondants ont confirmé que l'utilisation des plantes
médicinales dans les ménages peuvent assurer l'accès
facile aux soins de santé.
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