CHAPITRE V. DISCUSSION DES
RESULTATS
En vue de réaliser l'objectif général
de cette étude, celui d'évaluer les connaissances, attitudes et
pratiques de la communauté sur la promotion des plantes dans les
ménages et l'accessibilité aux soins de santé. Cette
section, consiste à confronter nos résultats avec ceux des autres
auteurs qui ont fait les études sur l'utilisation des plantes
médicinales.
V.1. Connaissance sur
l'utilisation des plantes médicinales comme opportunité pour la
santé
La variable que nous avons évalué en premier
lieu est la connaissance des plantes comme sources des
médicaments ; 99,5% des répondants ont affirmé qu'ils
connaissent que les plantes médicinales sont sources des
médicaments. Ces résultats se rapprochent de ceux de KAMBU K.
(1990) qui a montré qu'une bonne partie des plantes médicinales
du continent africain, bien encore que encore utilisé dans la
médecine traditionnelle est devenue une source réelle des
médicaments modernes de façon directe ou indirecte.
S'agissant de l'utilisation des plantes médicinales
comme opportunités pour aider la communauté en matière de
santé en matière de santé, 84% des enquêtés
l'ont affirmé. Ces résultats corroborent à ceux d'Anamed
considéré que la thérapie pratiquée à l'aide
des plantes médicinales ne cesse d'être considéré
comme la médicine des pauvres, mais vraiment moderne .
La communauté a donné la raison que les
plantes médicinales sont une opportunité pour la santé
parce qu'elles sont accessibles à tous. Ces résultats corroborent
avec l'objectif que BALAGIZI (2007) a donné dans son travail, celui
d'atteindre le plus grand public qui manque l'accès aux
médicaments importés et qui se lance de l'automédication
avec les plantes médicinales.
De ce qui précède, nous avons voulu
mesuré si l'utilisation des plantes médicinales comme une
opportunité pour aider la communauté en matière de
santé est fonction du niveau d'étude, après analyse des
résultats avec le test chi-carré nous avons tiré une
conclusion selon laquelle l'utilisation des plantes médicinales comme
opportunité pour la communauté n'est pas fonction du niveau
d'étude étant donné que la différence des valeurs
statistiques sur table a été grande soit (5,2260>0,515 (a) dl
2.)
De même, nous avons voulu savoir si les
connaissances des plantes médicinales comme sources des
médicaments est fonction du niveau d'étude, à ce niveau le
test chi-carré trouvé a été fort supérieur
au chi-carré tabulaire (valeurs tabulaires 0.7109 et valeurs
trouvé 29.139) . Ceci nous a permis de conclure que la connaissance sur
les plantes comme source des médicaments n'est pas fonction du niveau
d'étude.
Dans le même cadre, nous avons voulu vérifier
si la connaissance des plantes médicinales comme source des
médicaments est fonction de la religion, après avoir soumis nos
résultats au test-chi, la valeur trouvé a été
supérieur à la valeur sur table (soit 5,2260>0,515 valeur du
test ). Ce qui a fait que nous tirons une conclusion selon laquelle la
connaissance des plantes comme sources des médicaments n'est pas
fonction de la religion.
Concernant la connaissance à l'utilisation des
plantes médicinales pour notre ministère de la santé,
95,2% de nos répondants connaissent que l'utilisation des plantes
médicinales est reconnue que par notre ministère de santé
provinciale. Ces résultats se rapprochent à ceux de l'OMS qui
avait incité les gouvernements à intégrer la
médicine traditionnelle dans leur système de santé.
L'étude a voulu savoir la position de la
communauté sur le respect de la réglementation pour l'utilisation
correcte des plantes médicinales, afin d'éviter les
conséquences qui en découlent. Sur cette question 95,2% des
répondants ont confirmé que le respect de la
réglementation sur l'utilisation des plantes médicinales aide
à bien utiliser correctement les plantes
médicinales .
Ces résultats ne sont pas éloignés de
ceux de GEORGE P. (2001) BALAGIZI (2007) et HANS (2003 et 2006) en ont
donné les modalités d'usage des plantes médicinales et que
l'OMS qui a donné une réglementation sur la médecine
traditionnelle et l'utilisation des plantes médicinales.
Considérant les connaissances sur les
conséquences de l'utilisation des plantes médicinales sans
respect des mesures règlementaires, 91,4% deS répondants
connaissent le risque d'intoxication. Ces résultats corroborent à
ceux de GEORGE P. qui montrent que les plantes cueillies et prescrite de
manière empirique par des « amateurs » peuvent
s'avérer dangereuses. De même KAMBU K. (1990) a ajouté en
disant que l'utilisation des médicaments traditionnels sous formes des
drogues prêtes à l'emploi peut poser des problèmes au
niveau de l'utilisateur qui doit être capable de respecter toutes les
indications utiles pour obtenir un médicament de qualité.
Quant à la question relative à la source
d'information sur les plantes médicinales comme sources des
médicaments 77,6% d'enquêtés ont eu cette connaissance
auprès de leurs grands parents. Ces résultats sont
différents de ceux de MICHELE ACQUARON qui ont montré que les
femmes sont naturellement dépositoires des secrets des plantes
médicinales, héritières du savoir familial par
transmission des connaissances.
S'agissant de l'appréciation des informations
fournies par les parents, grands parents, tradipraticiens et guérisseur,
CEMENA sur l'utilisation des plantes médicinales, 87,1% des
répondants disent que les informations fournies sont satisfaisantes. Ces
résultats corroborent à ceux de KAMBU K(1990). Sauf que lui s'est
intéressé aux tradipraticiens et a montré que les
tradipraticiens constituent en eux-mêmes un
« dispensaire » et une bibliothèque
« vivant » fréquenté à des longues des
journées par les citoyens de toutes les couches sociales. Concernant
l'influence des tradipraticiens dans la communauté, 64,8% de
répondants ont affirmé que les tradipraticiens prescrivent
l'utilisation des plantes médicinales.
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