V.3. Promotion des
meilleurs pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales
Par rapport aux meilleures pratiques sur l'utilisation
correcte des plantes médicinales, 79,5% des répondants confirment
que c'est la connaissance du mode d'emploi. Ces résultats corroborent
exactement à ceux de GEORGE, de HANS. M (2003 et 2006) et BALAGIZI
(2007) qui ont donné les modalités d'usage des plantes
médicinales.
Partant de la pratique sur le recourt aux tradipraticiens
pour faire usage des plantes médicinales en cas de maladie, 82,9% des
répondants ne cherchent pas des informations auprès des
tradipraticiens, ces résultats se contredisent avec les résultats
de KAMBU K (1988)., qui ont montré que les tradipraticiens sont
contacté de longueur des journées par les citoyens.
En ce qui concerne l'utilisation des plantes
médicinales en cas de maladie, 71,9% des répondants, demandent
conseils a leurs amis, cette approche a été montré par
KAMBU K. (1988) en disant que les amis des personnes malades leurs
suggèrent de consulter les tradipraticiens qui leurs suggèrent de
consulter les tradipraticiens qui utilisent à grande partie les plantes
médicinales. Pour 38,8% des enquêtés utilisent les plantes
médicinales dans leurs ménages Ces résultats corroborent
à ceux de KAMBALE KIVUNDA (2006) et KAKULE M. (2004) qui ont
montré que dans leur étude que 75% des PVVs en Afrique du Nord
font recours à l'usage de la médecine traditionnelle en base de
la phytothérapie et que l'intégration de la médecine
traditionnelle est plus en plus effective.
Ces résultats corroborent également aux
déclarations de l'OMS depuis les années 1977 qui montrent que les
évêques africains aujourd'hui demandent une livraison de 100
litres sirop anti-toux d'Europe ignorant que l'arbre d'Eucalyptus à
côté de leur Eglise fournit lui-même ces vertus curatives.
Quant à la collaboration entre ménage
tradipraticiens et personnel de santé, 90% des enquêtés ont
affirmé que c'est un moyen d'échange sur l'utilisation correcte
des plantes médicinales, ces résultats corroborent à ceux
de BALAGIZI (2008) qui a montré comment collaborer avec les
guérisseurs traditionnels et comment gérer leurs informations,
les exploiter plus rationnellement et les utiliser de manière
scientifique et acceptable au profit de la communauté entière.
Ces résultats rapprochent également ceux de l'OMS qui estime que
les progrès sont possibles en ce qui concerne l'intégration des
tradipraticiens dans le système de santé nationale et leur
formation, ces opérations entre MTR et médecine moderne peuvent
permettre d'élargie les services des soins médicaux de
base.
Concernant le lieu d'approvisionnement des plantes
médicinales, 65,2% des répondants les récoltent dans la
végétation naturelles, ces résultats corroborent de HANS M
(2003) qui a montré que la pharmacie du Bon Dieu est toujours là
pour nous que nous l'utilisons et que la médecine naturelle va sans dire
parce que nous utilisons d'abord les moyens existant avant de demander une aide
ailleurs. C'est dans ce cadre que Anamed encourage la collaboration entre
médecin et guérisseurs, débutent le dialogue et discutent
ensemble de manière impartiale, de concept thérapeutiques,
à ce que la protection de la forêt vierge ne soit pas comprise
comme « un intérêt des blancs » mais comme
possibilité de conserver pour soi, et les générations
suivantes. Ces résultats montrent que les gens ne disposent des jardins
des plantes médicinales dans leurs parcelles ; ces resultats sont
contraires à ceux de MONIK (2006) qui a donné les critères
de sélection pour les jardins des plantes médicinales familiales
et les informations que l'utilisation des plantes médicinales ne doit
pas manquer.
Quand à l'utilisation des plantes
médicinales ; 64,3% n'utilisent pas les plantes médicinales
dans leurs ménages. Ces résultats sont contraire aux
résultats lus sur Webographie le 01.04.2009 qui ont montré que
la consommation des plantés médicinales alternatives ou
thérapeutiques traditionnelle . KAKULE M (2006) a montré
également qu'en Afrique du Nord, 75% des PVVS font recourt à
l'usage de la médecine traditionnelle, en particulier la
phytothérapie en complément avec d'autres médecines pour
plusieurs symptômes opportunistes.
HANS M. (2006), a montré également, comment
traiter les maladies liées au SIDA par les plantes médicinales.
Par rapport à la pratique d'intégration, KAMBALE K., a
montré comment l'intégration dans le système de
santé traditionnelle est devenue de plus en plus effective dans la ville
de Goma.
Considérant le lieu d'approvisionnement des plantes
médicinales 65,2% de nos enquêtés s'approvisionnent dans la
végétation naturelle, ces résultats diffèrent de
ceux de KAMBALE KIVUNDA (2006)., qui a énuméré quelques
structures de la ville de Goma, ayant des jardins à plantes
médicinales d'une part, et d'autre part Anamed veut que l'on discute,
l'on dialogue ensemble d'une manière impartiale de concept
thérapeutique et à ce la protection de la forêt vierge ne
soit plus comprise comme un intérêt des blancs mais comme
possibilité de conserver pour soi, et les générations
suivantes, ses propres plantes médicinales.
En conclusion, la communauté connaît que les
plantes sont sources des médicaments et connaissent également que
la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les
ménages est une opportunités pour assurer ou favoriser
l'accès aux soins de santé, cependant après étude,
nous constatons que malgré la connaissance des plantes
médicinales comme médicaments et malgré leur
accessibilités géographique et financière, la
communauté recourt moins à l'utilisation des plantes
médicinales contrairement 64,3% des ménages qui n'utilisent pas
les plantes médicinales à domicile, ce que l'intégration
de l'utilisation des plantes médicinales au niveau des ménages
n'est pas encore effective.
Dans notre étude, nous avons voulu vérifier
si les meilleures pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales
peuvent être fonction de l'âge. En testant l'hypothèse au
chi-carré, nous avons calculé 39,9 (a) dl 16>7,9616 valeur
tabulaire et donc rejetons l'hypothèse et nous disons que l'écart
est significatif.
Nous avons voulu de même vérifier si
l'âge peut influencer l'utilisation des plantes médicinales, en
calculant le test chi-carré nous avons trouvé 25,821 (a) dl 8
> à 2,7326 nous concluons que dans notre étude l'âge
n'influence pas totalement l'utilisation des plantes médicinales
étant donné que l'écart est significative.
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