2.3.2. Infection de la p laie opératoire
Elle a été évoquée dans 37,5% des cas
opérés devant les souillures répétées du
pansement (l'aspect verdâtre qui signale la présence des
pyocyaniques) et dans certains cas par la mauvaise odeur au
renouvellement du pansement. Tous ces sujets apyrétiques ont connu un
retard de cicatrisation.
Du point de vue bactériologique, aucun germe n'a
été ni recherché ni isolé. Mais les
anaérobies ont été suspectés dans un cas.
2.3.3. Infection urinaire postopératoire
Retrouvée dans 28,1% des cas, elle est
prévisible de par le sondage vésical à demeure. Elle a
été appréciée par le sédiment urinaire
postopératoire, l'énumération des globules blancs sur base
des signes évocateurs comme la pollakiurie, la mictalgie ou
hypogastralgie.
Du point de vue bactériologique, l'on n'a isolé
le germe que dans 2 cas dont un fut décédé, chez lequel
l'infection urinaire était faite des staphylocoques
multirésistants aux antibiotiques, sensibles à la Furadantine.
Dans le 2ème cas, la culture microbienne avait
décelé le Proteus vulgaris et Klebsiellas. Chez les sept autres
cas, l'infection urinaire était banale.
Quant au jour de son apparition, il a été
difficile à préciser car l'infection urinaire a été
persistante (allant de la période préopératoire à
la postopératoire) dans 9,4% des cas et rapportée en
postopératoire parfois seulement au jour de sortie de
l'opéré (dans la conclusion du dossier). Dans un seul cas, nous
avons connu que ce fut au 104ème jour
postopératoire.
2.3.4. Fistu le vésicocutanée
Rencontrée dans 28,1% des cas. C'est une complication
spécifique à la chirurgie vésicale.
La date de son apparition fut imprécise dans 33,3% mais
elle a été rapportée dans 8 cas (25%) au-delà du
J16PO de la première hospitalisation pour adénomectomie
transvésicale. Chez un malade (3.1%) elle est survenue au
cinquième mois postopératoire.
En outre, il y a eu résurgence de la fistule
vésicocutanée (à débit urineux) sur lâchage
des points de suture après une cystostomie de décaillotage dans
un cas (3,1%) où la 1ère fistule était
postadénomectomique directe.
La fistule a été guérie dans 6 cas sur 9.
Dans un cas, la guérison n'a guère été
rapportée. Tandis que dans 2 cas, l'évolution de cette affection
nous est inconnue par insuffisance des données.
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