Etude pour la mise en place d'un système de paiement électronique dans une institution financière.( Télécharger le fichier original )par Patience KIMWESA Institut supérieur de commerce de Kinshasa - Licence en informatique de gestion 2011 |
1.7.5 Passage des adresses IP aux adresses physiques.Dans un réseau TCP/IP, chaque machine est identifiée par une adresse IP. Cette adresse est logique, elle ne dépend pas du matériel utilisé pour relier les machines ensemble. Ces adresses IP peuvent être modifiées relativement rapidement par les administrateurs pour diverses raisons. Au niveau de la couche 2 du modèle OSI, chaque machine dispose d'une adresse physique distincte. Cette adresse physique dépend du matériel réseau utilisé (Carte réseau). Il faut trouver un système qui permette de convertir l'adresse logique IP en une adresse physique de la machine. Pour ce faire plusieurs méthodes sont utilisables. 1.7.6 La table de routageOn peut imaginer que sur chaque machine travaillant avec TCP/IP on dispose d'une table qui fait la conversion entre une adresse logique IP et une adresse matérielle (adresse physique mac). Cette méthode, quoi que très efficace, devient lourde à gérer. A chaque ajout, suppression ou modification d'une adresse IP pour une machine, il faut remettre à jour la table de correspondance sur toutes les machines. 1.7.7 Le routage et les protocoles de routage
Le routage est une méthode d'acheminement des informations à la bonne destination à travers un réseau7(*). Le but d'un protocole de routage est très simple : fournir l'information nécessaire pour effectuer un routage, c'est-à-dire la détermination d'un chemin à travers le réseau entre une machine émettrice et une machines réceptrices, toutes deux identifiées par leur adresse. Les protocoles de routages établissent des règles d'échange des messages d'état entre routeurs pour mettre à jours leurs tables selon des critères de coût comme, par exemple, la distance, l'état de la liaison, le débit, et ainsi améliorer l'efficacité du routage. Le réseau Internet est organisé comme une collection de « systèmes autonomes», chacun d'entre eux étant en général administré par une seule entité. Un système autonome, ou SA, est constitué d'un ensemble de réseaux interconnectés partageant la même stratégie de routage, plus précisément tous routeurs internes à ce système obéissent à un même protocole de routage, régi par une autorité administrative (un département responsable spécifique comme un fournisseur d'accès ou toute autre organisation). Le protocole de routage utilisé à l'intérieur d'un système autonome est référencé en tant que protocole interne à des passerelles, ou IGP. Un protocole séparé, appelé EGP (protocole externe à des passerelles, est utilisé pour transférer des informations de routage entre les différents systèmes autonomes.
o RIP (Routing Information Protocol) a été conçu pour fonctionner en tant qu'IGP dans des systèmes autonomes de taille modérée. RIP utilise un algorithme d'une classe connue sous le nom « d'algorithmes à vecteurs de distance», il recherche le plus court chemin au sens d'un critère de coût où seul le nombre de routeurs traversés intervient, un coût unitaire étant associé à la traversée de chaque réseau. Le protocole est limité aux réseaux dont le plus long chemin (le diamètre du réseau) implique 15 routeurs maximum. Il est mal adapté au traitement de boucles dans les chemins et utilise des « métriques » fixes pour comparer les routes alternatives. Cela n'est pas toujours approprié pour les situations où les routes doivent être choisies en fonction de paramètres temps réel comme un délai, une fiabilité ou une charge mesurés. o OSPF : Basé sur un algorithme conçu par le chercheur en informatique néerlandais Dijkstra, l'algorithme SPF (Shortest Path First) calcule le plus court chemin vers toutes les destinations de la zone ou du SA en partant du routeur où s'effectue le calcul (à partir de sa base de données topologiques) au sens d'un critère de coût où entrent de multiples paramètres. Ce calcul est effectué de manière indépendante par tous les routeurs « OSPF » internes au SA. C'est par l'intermédiaire de cet algorithme que s'effectue la mise à jour de la table de routage: Ayant trouvé les plus courts chemins d'un point à un autre, en terme de coût, le routeur est apte à connaître le prochain routeur à qui il doit transmettre le message, pour que ce dernier arrive de manière optimum à son destinataire (ce routeur étant évidement un routeur adjacent au routeur qui effectue le calcul sur le chemin le plus court et se trouvant sur ce réseau). Chaque mise à jour de la base de données entraîne la mise à jour de la table de routage. C'est ici qu'intervient la communication entre les routeurs, communication régie par le protocole OSPF. Elle définit des règles et des formats de messages que doivent respectés les routeurs « OSPF » internes à un système autonome. OSPF a la particularité de s'appuyer directement sur IP et non sur UDP comme le protocole RIP. On distingue 5 types de messages : « Hello », « Description de base de données », « Requête d'état de liaison », « Mise à jour d'état de liaison », « Acquittement d'état de liaison ». Qui permettent aux différents routeurs de s'échanger des informations sur l'état des liaisons et déterminer ainsi une fonction de coût plus réaliste que dans RIP. * 7 Roland Trique, Op.cit. |
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