Stratégies et moyens de redynamisation de la bibliothèque centrale de l'Ecole Normale Supérieure (ENS ) d'Abidjan( Télécharger le fichier original )par Oi Koffi Alexis KOFFI Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle - Diplôme supérieur d'action culturelle 2011 |
3.7.4 La présentation :- le rapport doit être clair et facile à lire et ne pas ressembler à un pavé. Il faut éviter le jargon documentaire ou l'accompagner d'une courte définition chaque fois qu'un terme spécialisé est irremplaçable ; - élaborer un plan simple, en suivant peut-être les différentes composantes de la politique documentaire d'ensemble ; - mettre en évidence " ce qui marche " et " ce qui ne marche pas " ; quelles améliorations possibles, quel projet correctif ? - conclure chaque partie du bilan ; - faire un bilan récapitulatif et une conclusion prospective sur ce qui doit être mis en oeuvre pour l'année ou les années à venir. - Le bilan doit faire 6 ou 7 pages maximum.En somme, nous pouvons retenir que la stratégie management documentaire à travers ses techniques, ses méthodes et ses fonctions nous ont permis de faire des recommandations au responsable de la bibliothèque de l'E.N.S. Ces recommandations si elles sont prises en compte, pourront lui permettre de mieux organiser sa structure, mieux la diriger, mieux la planifier et mieux la contrôler. Cependant pour que cette structure atteigne l'objectif que nous nous sommes fixé c'est-à-dire pour qu'elle soit redynamisée, il faut adjoindre à cette stratégie celle du marketing. II. MARKETING DES SID1. L'aperçu sur le marketing documentaireSelon le mémoire professionnel en ligne de Christian JOB30(*), C'est dans les années 1970 que l'on a « osé » adapter le marketing aux organismes publics et/ou à but non lucratifs ; et c'est de 1975 que date l'ouvrage le plus important en la matière, celui de Philip Kotler : Marketing for non-profit organizations. C'est dans le cadre de cette évolution que le concept de marketing des services d'information et de documentation est né. En effet, selon Marie de BUEIL31(*), l'adaptation des techniques du marketing aux services documentaires a suscité une réelle réflexion dès le milieu des années 1980. Réjean SAVARD fut le premier francophone à promouvoir le marketing auprès des professionnels de l'information et à l'enseigner dans les formations de documentalistes et de bibliothécaires. Par un tableau32(*), il a clarifié les différences entre l'approche marketing, centrée sur l'utilisateur, et l'approche classique, centrée sur le produit. Toute la différence tient dans le positionnement du service d'information: soit il se concentre sur sa production, soit il se tourne vers l'utilisateur en cherchant à coller au maximum à ses besoins. Ce tableau a ensuite été repris par Jean-Michel SALAÜN et Eric SUTTER33(*), qui donnent tous les deux à l'usager une position centrale. Mais Eric SUTTER se place dans une logique de marché, proposant une méthode applicable dans le cas de services d'information à vocation commerciale. Au contraire, Jean-Michel SALAÜN insiste sur la notion de service public et même plus largement de service rendu au public, et sur l'adaptation des techniques marketings hors du cadre commercial. C'est sur la méthodologie qu'il propose, applicable au plus grand nombre de services d'information, que nous nous appuierons pour la suite de notre étude. Mise au point dans son premier ouvrage en 1992, Jean-Michel SALAÜN a ensuite développé cette méthodologie avec Florence MUET en 2001. * 30 JOB, Christian : < http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/47/30/12/pdf/MEM_JOB_NEW.pdf. > * 31 BUEIL, Marie (de) : < http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/85/PDF/mem_00000300.pdf.> * 32 Annexe II (Tableau sur la différence entre le marketing centré sur l'utilisateur et celui centré sur le produit) * 33 SALAÜN, Jean-Michel ; SUTTER, Eric (Principaux auteurs français à travailler sur le marketing documentaire) |
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