2.3.1.2. La normalisation
Ce concept garde une place importante dans les grands
débats autour des normes. Elle attire toute sorte de critiques et
soulève la question fondamentale à savoir: qui propose les normes
pour les autres et pour tous?
La normalisation est essentiellement un acte de simplification,
comme le résultat d'un effort consensuel de la société.
Elle appelle une réduction du nombre de quelque chose. Elle ne se
limite
8L'écartement entre les plants conditionne la
densité de la plantation, hygrométrie de la plantation, toutes
choses qui impactent la production en général et l'état
des noix récoltées : noix malades, noix moisissurées...
9La période de récolte détermine
la maturité des noix et le taux d'humidité atteint avant
séchage.
pas seulement à une réduction de
complexité, mais se propose de prévenir une complexité non
nécessaire dans le futur. La normalisation est à la fois une
activité sociale et économique et pourrait être promue par
la coopération mutuelle de tous les concernés. L'activité
de la normalisation consiste en un document enregistré et
agréé basé sur un accord général (Sanders,
1972). FAO (2004) constate que : l'un des principaux objectifs de la
normalisation est habituellement que tout le monde adhère aux
mêmes normes, c'est-à-dire aux mêmes procédures ou
spécifications de produits. Comme on le voit, la normalisation est le
processus de création de normes ou de leur harmonisation de sorte
à en assurer une large adhésion. Elle se fait de manière
consensuelle (par les acteurs du domaine d'activités, les
gouvernements...) ou de manière volontaire (individuelle), pour fournir
des documents et des normes pour réglementer les échanges. C'est
donc le fait d'organisations ou de structures.
La certification est une procédure par
laquelle une tierce personne donne l'assurance écrite qu'un produit,
processus ou service est en conformité avec certaines normes (ISO,
1996).
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