3.6. Moyens de communication
La communication est devenue un facteur incontournable dans la
réduction de la pauvreté. A la question de savoir comment
apprécier les moyens de communication utilisés actuellement, les
enquêtés ont prouvé que ces moyens se sont
améliorés après l'intervention de l'AJEMAC comme le montre
le tableau suivant.
Tableau 17 : Répartition
des enquêtés selon les moyens de communication avant et
après l'intervention de l'AJEMAC
Moyens de communications
|
Avant l'assistance de l'AJEMAC
|
Après l'assistance de l'AJEMAC
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Aucun
|
33
|
39,3
|
0
|
0
|
Mobile
|
25
|
29.8
|
66
|
78,6
|
Tél. fixe
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
Internet
|
13
|
15,5
|
15
|
17,9
|
Poste
|
12
|
14,3
|
2
|
2,4
|
Total
|
84
|
100
|
84
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, 2008
D'après ce tableau, nous remarquons les
résultats suivants :
§ les 39,3% de nos enquêtés n'avaient pas de
moyen de communication moderne avant l'assistance de l'AJEMAC. Avec cette
assistance, tout le monde utilise au moins un des moyens de communication
réparti comme suit :
§ le nombre des utilisateurs des téléphones
mobiles a triplé (de 29,8 à 78,6%) ;
§ les utilisateurs des téléphones fixes
n'ont pas changé (1,2%) ;
§ les utilisateurs de l'Internet sont passés de
15,5 à 17,9% ;
§ les utilisateurs de la poste ont diminué allant
de 14,3 à 2,4%.
Toutefois, l'augmentation des utilisateurs des
téléphones mobiles n'est pas à imputer seulement à
l'assistance de l'AJEMAC puisque même le reste de la population s'est
ruée vers cette communication. De toute façon, l'AJEMAC n'est pas
étrangère à cette évolution de 29,8 à 78,6%
en seulement 5 ans. Les utilisateurs des téléphones fixes n'ont
pas changé (1,2%) et ceci est dû au fait que les nouvelles
technologies de l'information préfèrent les
téléphones mobiles qu'aux fixes.
Par contre, l'effectif de ceux qui ne recouraient à
aucun moyen moderne dans leurs communications a chuté de 39,3% à
0. Ceci s'explique par le fait que, selon un des bénéficiaires de
l'intervention de l'AJEMAC que nous avons interviewé, « il
devient de plus en plus impossible de faire du business sans moyens de
communication adéquate ».
3.7. Statut d'occupation de la maison
Parmi les indicateurs de la pauvreté, le statut
d'occupation ou la qualité du logement occupe une place
révélatrice. Ainsi, à la question de savoir comment se
présente la situation des enquêtés concernant le statut
d'occupation de leurs logements avant et après l'intervention de
l'AJEMAC, le tableau ci-après indique les alternatives suivantes :
Tableau 18 : Statut d'occupation
des logements des enquêtés avant et après l'intervention de
l'AJEMAC
Mode d'occupation de la maison
|
Avant l'assistance de l'AJEMAC
|
Après l'assistance de l'AJEMAC
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Propriétaire
|
45
|
53,6
|
67
|
79,8
|
Locataire
|
39
|
46,4
|
17
|
20,2
|
Total
|
84
|
100
|
84
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, 2008
D'après ce tableau, nous remarquons que les
enquêtés qui avaient leurs propres maisons sont passés de
53,6% à 79,8% respectivement avant et après l'assistance de
l'AJEMAC.
La région d'intervention de l'AJEMAC est presque
entièrement rural. Seuls quelques centres de négoces comme
Rubengera et Kibirizi ou d'autres petits centres commerciaux donnent
l'impression de vie urbaine. C'est cette vie rurale qui explique le nombre
minime de ceux qui vivent comme locataires.
A la campagne, la grande partie de la population vit dans
leurs propres maisons contrairement à la ville, où les citadins
vivent comme locataires en grande partie. Toutefois, le nombre de locataires a
diminué de 46,4 à 20,2%. C'est un développement
considérable, si l'on considère que 79,8% des
bénéficiaires de l'AJEMAC vivent dans leurs propres maisons.
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