VII. Préoccupations et niveau de satisfaction de
Développement international Desjardins (DID)
Lors d'un entretien, M. Garnier Parent, ancien directeur
général du CPECG Yètè Mali, avait exprimé
les préoccupations de DID. «Toutes les recommandations
adressées au réseau doivent être prises en compte par les
dirigeants actuels et que les activités soient
pérennisées».
Il a aussi exprimé sa satisfaction par rapport aux
efforts des dirigeants qui, en dépit de la conjoncture
socioéconomique de la Guinée, ont su assurer une certaine
croissance au réseau. Autrement dit, les recommandations les plus
pertinentes ont été prises en compte et le Réseau s'est
inscrit dans une logique de pérennisation.
Le tableau ci-dessous représente la synthèse du
niveau de satisfaction de DID.La note 1 est attribuée
à chaque indicateur pour lequel l'objectif fixé a
été atteint. La note 0 est attribuée pour
signaler un besoin d'amélioration.
Tableau XII. Représentatif des résultats
- DID
Préoccupations
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Niveau de satisfaction
|
Prise en compte des recommandations
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1
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Pérennisation des activités
|
1
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En résumé, les attentes de DID sont totalement
satisfaites.
VIII. Préoccupations et niveau de satisfaction
de la direction des IMF de la Banque centrale de la République de
Guinée (BCRG)
Ces préoccupationsqui ont été recueillies
lors d'un entretien avec le directeur de la cellule de supervision des IMF de
Guinée,M. Kemo Conde, sont reliées au respect des principales
normes prudentielles établies par la BCRG et que les IMF en
Guinée ont du mal à respecter. En effet, selon
M. Conde, les IMF de Guinée peinent à transmettre
régulièrement leurs états financiers, à mettre en
oeuvre un système de contrôle interne, à comptabiliser et
à provisionner leurs créances en souffrance, à constituer,
outre la réserve légale, une réserve obligatoire
représentant 15 % de leurs bénéfices, à
déclarer à la BCRG et au comité des agréments
l'ouverture d'un guichet et d'une agence.
Selon M. Conde, le CPECG Yètè Mali est une
référence en matière de respect des normes prudentielles
et de la transparence. L'institution transmet régulièrement ses
informations financières, comptabilise et provisionne ses
créances en souffrance, dispose d'un système de contrôle
interne et invite toujours la Banque centrale à l'inauguration de ses
agences. Néanmoins, le CPECG Yètè Mali n'arrive pas
constituer une réserve obligatoire de 15 % des
bénéfices selon la norme établie.
Le tableau ci-dessous représente la synthèse du
niveau de satisfaction de la Banque centrale de Guinée. La note
1 est attribuée à chaque indicateur pour lequel
l'objectif fixé a été atteint. La note 0
est attribuée pour signaler un besoin d'amélioration.
Tableau XIII. Représentatif des
résultats - BCRG
Préoccupations
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Niveau de satisfaction
|
Transmission des états financiers par les IMF à
la BCRG
(NoI/2007/0034/DGI/DIMF)
|
1
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Mise en oeuvre du système de contrôle interne
(NoI/2007/0035/DGI/DIMF), article 52 de la Loi sur
la microfinance
|
1
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Comptabilisation et provisionnement des créances en
souffrance (Instruction No I/2002/127/DGI/DB du 16/01/2002)
|
1
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Constitution, outre la réserve légale, d'une
réserve obligatoire représentant 15 % des
bénéfices (Instruction No039)
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0
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Déclaration à la BCRG et au comité des
agréments de l'ouverture d'un guichet et d'une agence (article 28 de la
Loi sur la microfinance)
|
1
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En résumé, les attentes de la Banque centrale
sont satisfaites. Néanmoins, elle souhaite que le CPECG
Yètè Mali génère suffisamment de revenus afin de
constituer une réserve obligatoire en cas de faillite de
l'institution.
Notons que pour toutes les institutions, cette norme n'a
jamais été respectée. Aucune déclaration de taux de
réserve obligatoire n'a été fournie par les IMF du
secteur.
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