CONCLUSION
Les résultats dans cette enquête sur l'utilisation
d'un lexique spécifique dans une interaction agent/client au sein d'une
agence de voyage, nous ont permis d'appuies nos hypothèses
suggérés au début et découvrir des
réalités assez intéressantes.
Nous avons déduit que le français touristique si
l'on peut l'appelé comme ça, ou bien le français a usage
touristique est utilisé a moyenne fréquence dans une situation de
communication, selon le besoin du client ou de l'intervenant.
Ce langage, nous avons remarqué était indispensable
pour arrivé à transmettre le message voulu, et pour que le
récepteur comprenne parfaitement le message de l'émetteur, mais
la question qui se pose : Pourquoi le client et l'agent n'ont pas
utilisé la langue dialectale courante pour communiquer, et ont
préféré dialoguer en Français spécifique ?
Pourquoi dans le même tour de parole, il utilise ce qu'on appelle le code
switching pour sauter de la langue arabe dialectale a la langue
française de spécialité ?
Nous avons appris par le biais d'un questionnaire que les agents
sur place n'ont pas suivie de formation spécialisé et que ce
lexique utilisé n'était que le fruit de leurs expérience
dans le domaine, ce qui était de même pour les clients qui se
présentaient au comptoir, ils avaient acquis ce langage par
expérience dans le domaine des voyages.
Le fait d'utiliser un langage spécifique dans une
situation spécifique ou pour des raisons spécifiques ne veulent
pas forcément dire que ce langage a été appris dans une
formation spécialisé, ou les gens qui l'utilisent sont issus
d'une école spécialisée. C'est vrai qu'il existe des
écoles et des formations du genre comme dans le français
touristique ou le français politique ou même le français
économique, mais cela peut être pour les pays non francophones ou
des pays occidentaux.
Ce que nous avons découvert et ce dont nous étions
sure, c'est que les algériens sont tous bilingues et utilisent tous le
français dans leurs conversations quotidiennes quelles soit
professionnels ou personnel, même si la majorité d'entres eux ne
veulent pas l'admettre.
La simple constatation des résultats que nous avons
obtenus, nous montre et démontre que le citoyen en Algérie
utilise beaucoup de mots et d'expressions en français sans même
s'en apercevoir, même ceux qui n'ont pas été à
l'école, même les gens du 3 éme age, ils ont gardées
cela en mémoire depuis l'ère de la colonisation française
!
Nous avons consulté plusieurs ouvrages parlant de ce
phénomène, allant de Fabienne Mélliani, qui a fait des
études approfondi sur ce sujet et qui continue toujours a faire des
recherches dans ce domaine ,en passant par William Francis Mackey qui a
abordé le bilinguisme et le contacte des langues sous toutes ses formes,
et sans oublié Ahmed Mouatassim qui a fait une recherche remarquable sur
l'effet historique du bilinguisme dans le Maghreb.
Toutes ses recherches et ses études nous ont
poussés à vérifier nous même si ce
phénomène existe, d'abord dans la société
Algérienne ensuite dans l'entreprise Algérienne, nous savons bien
que toute influence du milieu sociale se répercute forcément sur
d'autres milieux comme celui professionnel.
Alors nous venons au fait que l'utilisation d'un lexique
spécifique au sein d'une interaction entre agent/client existe, et
subsiste mais pas parce que le domaine exige une formation spécifique
pour cela ou même un niveau d'étude supérieur, mais juste
parce que le citoyen Algériens a appris à utiliser des mots et
des expressions en français qu'il a hérité de son
entourage et sa société après un passage assez important
des français en Algérie.
Maintenant, la question qui se pose : jusqu'à combien de
génération cela va se répercuter ?
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