III.2.4. Structure des IDE par secteur ('aI\ivi\fs
Les statistiques par secteur des entrées d'IDE dans
l'UEMOA sont presque inexistantes. Cette carence de données concernant
la ventilation des IDE par secteur constitue une limite majeure pour toute
analyse des flux d'investissement en direction de l'UEMOA. Toutefois à
partir du rapport sur la zone franc de la Banque de France (2007), les secteurs
les plus attractifs sont les suivants :
- le secteur minier : pétrole en Côte d'Ivoire, l'or
au Mali et au Burkina Faso, l'Uranium au Niger ;
- le secteur bancaire au Sénégal et au Togo ;
- le secteur des télécommunications pour l'ensemble
de l'Union en raison de la forte expansion de la téléphonie
mobile ces dernières années.
A cela, nous pouvons ajouter le secteur de l'agro-alimentaire, la
transformation des produits de pêche et les produits pharmaceutiques.
19 Les résultats détaillés de ces
indicateurs sont présentés en annexe n°1
III.2.5. 61`10tiAQ GI-s4' ( GI- l'IR ( 0 2 $
SICIESSAUTV EI-sII-IGu P AQGI-
Les entrées totales des investissements directs en zone
franc en Afrique subsaharienne sont globalement très volatiles eu
égard aux fluctuations importantes constatées dans les deux
Unions monétaires, illustrées par le graphique n°7
ci-après. Cette volatilité est plus prononcée en zone
CEMAC. Ainsi, les années 1989, 1994 et 1997 sont caractéristiques
d'importantes sorties d'IDE. Par contre en zone UEMOA, seule l'année
1992 a connu des désinvestissements importants. Cette configuration des
mouvements d'IDE en CEMAC peut s'expliquer par le fait qu'elle enregistre des
investissements essentiellement orientés vers l'exploitation des
ressources naturelles. Toutefois, la crise financière de 2007 semble
infléchir les entrées d'IDE dans les deux régions. En
termes absolus, les flux entrants d'IDE de la dernière décennie,
présagent une forte attractivité de la CEMAC. Mais, en moyenne,
la zone CEMAC et l'UEMOA ont reçu respectivement un montant d'IDE de 508
et 427 millions de dollars sur la période 1980-2008.
Graphique n°7 C *RP SDIDLsRI G7ig5ur 7nAIDnAs
G1 ' ( G7251g ( 0 2 $ 7A G7 5D *( 0 $*
IDE (en million de dollars US)
2500
2000
1500
1000
-500
500
0
Années
CEMAC
UEMOA
Source : Construit à partir des données de la base
de données de la Banque mondiale, 2008
La comparaison des flux entrants dans les deux régions
à ceux au niveau mondial, indique que l'UEMOA n'a pu attirer en 2008,
que 0,097% des flux mondiaux contre 0,113% pour la zone CEMAC. Au plan
continental, l'UEMOA et la CEMAC n'ont pu absorber respectivement que 2,40% et
2,80% des investissements directs étrangers en direction de l'Afrique en
2008. Ces faibles taux d'absorption traduisent une faible attractivité
des pays de l'UEMOA. Mais quels
peuvent etre les atouts de l'Union pour qu'elle puisse
constituer un cadre d'investissement particulièrement intéressant
pour les capitaux internationaux en quête de débouchés
et/ou d'efficacité ?
|