1.2. La relation de court terme
Le modèle (voir équation 5 du tableau 12) montre
qu'on arrive à ajuster 59% du déséquilibre entre le niveau
désiré et effectif de l'encours de la dette en pourcentage du
produit intérieur brut. Dans cette relation de court terme, on observe
que la variable taux de croissance du PIB est significative à 1% et avec
un coefficient de (-0,072).
Cela montre qu'à court terme une amélioration de
10% de la variable à la moyenne de l'échantillon on obtient une
réduction de 5,56% de la dette extérieure sur PIB. L'effet de
court terme est supérieur à l'effet de long terme de la
même variable.
Donc pour réduire le niveau de l'endettement il faut
agir dans le court terme et il y a que deux façons pour le faire :
soit augmenter l'aide publique au développement ou soit
l'allègement du service de la dette. Car d'un côté le taux
d'investissement est faible et de l'autre côté le paiement du
service de la dette fait augmenter la dépendance de l'économie
face à l'endettement extérieur.
L'analyse du test conjoncturel (voir annexe 11), montre que
la relation estimée a connue un choc aléatoire faisant une
variation multi variée écartant les résidus dans ses
intervalles de normalité, cela nous pousse à dire que
l'estimation faite dans sa globalité est bonne quelque soit ce choc
aléatoire subit par la chronique durant la décennie notamment en
1992 - 93.
Cela s'expliquerait par un changement brutal des
conditionnalités de la dette extérieure couplé d'une chute
vertigineuse du PIB soit -8% en 1992, avec son pic de -13% en 1993 et cela par
la cessation de paiement de service dette suite à l'obsolescence des
fondamentaux macroéconomiques congolais.
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