5- Cycle de production et techniques
d'élevage
Sous les latitudes françaises, le cycle sexuel des
chèvres et lie au photopériodisme, c'esta-dire à la
duré d'éclairement des jours, les accouplements
s'échelonnent par conséquence en période de jour
décroissent c'est -à -dire essentiellement de juillet a novembre,
après cinq mois de gestation, les chèvres mettent-bas de
décembre de décembre à mars si l'on se
réfère aux résultats du contrôle laitier , 83% des
chèvres mettent -bas pendent ces quatres mois avec un maximum en janvier
et février .
+ Lactation
Ce groupage naturel des lactations et par conséquent
des tarissements dans les troupeaux impose un cycle de production
caractérisé par l'existence d'une période d'arrêt de
la traite , pendant un à deux mois (entre octobre et décembre) en
fonction de l'étalement des mises-bas.
Après les mises-bas, la courbe de lactation
s'élève pour atteindre son maximum dans le courant du
deuxième mois. Pendant cette phase, les pointes de production
journalières sont de l'ordre de 3 à 5 kg avec des maxima de 7 kg
pour les meilleures chèvres dont les lactations dépassent 1 500
et parfois même 2 000 kg. suit alors un plateau de production de 2
à 3, marqué par une légère décroissance de
la production, puis la courbe baisse plus rapidement selon un coefficient de
persistance de l'ordre de 10%, cela jusqu'au tarissement qui intervient au
terme de 9 à10 mois de lactation.
En fonction des systèmes d'élevage , notamment
lorsque l'alimentation du troupeau est directement liée aux ressources
fourragères produites, elles-mêmes dépendantes de la
saison
et des conditions climatiques, la courbe de lactation peut
présenter des profils différente ; la pointe de production est
parfois plus éloignée de la mise-bas et le tarissement intervient
avec l'été (cas de la corse) .
En raison de la demande de lait en tout début de lactation
(prix plus élevés qu'en été) , la majorité
des éleveurs ont abandonné l'allaitement des chevreaux sous la
mère. Après distribution du colostrum(une semaine environ) , les
chevreaux de boucherie sont nourris à
l'aliment d'allaitement jusqu'à l'age de3 à 4
semaines , ils alors abattu à un poids de 8 à12 kg . cette
méthode d'allaitement automatique, à permet de
libéré, en période hivernale, des volumes important de
lait de chèvres désormais collecter et transformés par les
laiteries.
+ Traite
Avec l'accroissement de la taille des troupeaux et les
nécessités d'organisation du travail, la traite mécanique
s'est généralisée depuis 1970. Les principes de
fonctionnement sont identiques à ceux des vaches laitières,
seules les normes de réglage diffèrent (niveau de vide plus
faibles, cadences de pulsation plus rapides) ainsi que certains
équipements : griffes et manchons-trayeurs (taille et forme) , dont les
caractéristiques sont adaptées à la morphologie de la
mamelle de la chèvre et à ses débits de traite( importance
du lait citernal, , paramètres génétiques) . Il a
été démontré que les opérations
d'égouttage pouvaient être supprimées sans
conséquences néfastes sur la production laitière.
Le chantier de traite représentant plus de 50 % du
temps de travail journalier de l'atelier caprin , des études ont
été conduite afin d'en amélioré la conception et
l'efficacité. Ces études ont notamment montré
Que plus de 60 % des éleveurs traient moins de 60
chèvres par heur et par trayeur, alors que les chantiers les plus
performants permettent de dépasser 100 chèvres. divers
systèmes sont utilisées : quai droit simple ou double avec traite
par l'arrière sur le coté ou par devant, salle de traite en
tandem, manèges de traite , traite sur quai en chèvrerie
...etc.
+ Sélection
En matière d'amélioration génétique,
utilisation exclusif du lait de chèvre en transformation
fromagère oriente l'objectif de sélection vers l'obtention
d'animaux précoces, donnant le maximum de poids de fromages dès
des premières lactations et capable de donne leur lait sans
difficulté, notamment a la traite mécanique. Par ailleurs, comme
les mises -bas précoces sont favorable a une production laitière
élevé et à une bonne valorisation du lait, il est
souhaitable d'avance la saison sexuelle.
La sélection directe sur la quantité de lait
donne la réponse maximal en poids de fromages mais entraine une
diminution de la richesse en matière sèche utile du lait, c'est
_à -dire du rendement en fromages.
La sélection sur la quantité de protéines
diminues encore les taux mais maintient le rapport grasse/protéine alors
que la sélection sur la quantité de matière grasse ne
démunie que le taux de protéine .de ce fait, la solution retenue
est de sélectionner sur la quantité de protéines en
respectant un taux protéique minimum.
Le schéma d'amélioration génétique
s'appuyant sur la base de sélection que constitue l'ensemble de cheptel
au control laitier comprend le testage d'une quarantaine de boucs par an, tant
en station qu'en ferme, grâce a l'indications des boucs utilises ,soit
saillie naturelle ,soit par insémination artificielle.
Les boucs classes améliorateurs sont utilises pour la
production de semence, laquelle, après congélation en vue de sa
conservation, permet d'inséminer 10 000 chèvres, soit 1%
d'environ du cheptel femelle. Le faible développement de
l'insémination en espèces caprine, comparativement les
espèces bovines et ovines laitières, constitue un frein à
la création et a la diffusion du progrès génétique.
Le groupage des chaleurs par synchronisation a l'aide d'éponges est
pratique dans les troupeaux des chèvres .tant en insémination
qu'en saillie naturel afin d'assurer une meilleure maitrise du cycle de
reproduction.
+ Alimentation
Le mouvement de spécialisation des troupeaux caprins s'est
accompagné d'une amélioration de la productivité
liée à trois facteurs principaux :
Une main- d'oeuvre plus spécialisée donc plus
compétente, une intensification du système fourrager et une
complémentation appropriées concentré permettant aux
animaux de mieux extériorisé leur potentiel
génétique.
Les systèmes d'alimentation mis en oeuvre comportent
généralement une
complémentation pouvant dépassé 1kg de
concentré par tète et par jour conjuguée avec :
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- L'utilisation de rations complexes faisant intervenir deux
ou trois aliments grossiers, le foin étant souvent associé
à des fourrages verts même distribués à l'usage.
- Un système fourrager complexe utilisant un grand
nombre de fourrages avec une prédominance des fourrages annuels.
- En élevage intensif, le système d'alimentation
est soit basé sur l'emploi de
fourrages verts, les fourrages conservés étant
alors réservés à la période
- hivernale et éventuellement à la
période de déficit d'été, soit basé
uniquement sur l'utilisation de fourrages conservés par voie
sèche (foin) ou par voie humide (ensilage).
Ces différents exemples montrent que la chèvre
peut s'adapter à des systèmes d'alimentation fort
diversifiés y compris avec exploitation de parcours pastoraux, arbustifs
ou herbacés, sur lesquels son comportement alimentaire sélectif
dans le choix des espèces, selon les saisons, lui permet de tirer un
meilleur parti de la végétation que les autres espèces
animales
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