Section 3 : Le secteur bancaire marocain se partage en
quatre catégories des établissements :
1-Les banques de dépôts classiques
Parmi
lesquelles on trouve les cinq grandes banques privées qui
réalisent près des deux tiers de la collecte des
dépôts bancaires : Attijariwafa Bank, la BMCE et les trois
filiales françaises (BMCI, SGMB et Crédit du Maroc).
2-Le Crédit Populaire du Maroc (CPM)
Est
constitué de la Banque centrale Populaire (BCP) et son réseau de
banques populaires régionales (BPR).Organisme public devenu
société anonyme en 2002, la BCP est en cours de
privatisation : 21% de son capital a été cédé
par l'Etat aux BPR et 20% introduits en bourse en juin 2004.
La
BCP est particulièrement concernée par la collecte de le petite
épargne et la distribution de crédits aux petites et moyennes
entreprises.
Leader
historique jusqu'en 2005 (22,7% de parts de marché), la BCP s'est fait
dérober le 1er rang en 2006 par Attijariwafa Bank (23,6%)
mais reste incontournable en termes de collecte des dépôts
(27,1%fin 2006).
3-les anciens organismes financiers spécialises
Dans
le financement de secteurs d'activités particuliers : il s'agit du
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et du Crédit Agricole
du Maroc (CAM) qui viennent d'achever leur processus de restructuration et
d'assainissement :
-Le
Crédit Agricole du Maroc (CAM), devenue société anonyme
en 2005 avec prise en charge par l'Etat du soutien au monde agricole non
bancable ;
-Le
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), devenue société
anonyme à conseil de surveillance et directoire en janvier 2007, a
finalisé sa restructuration en 2006, soutenue par la signature d'un
accord capitalistique avec la CDG et le Groupe français Caisses
d'Epargne (GCE) : la CDG détient 67%du capital du CIH via sa
filiale Massira Capital Management, ayant parallèlement
cédé 35% (environ 150M d'euro) du capital de la holding au
GCE.
L'objectif
de cet accord est de faire évoluer le CIH vers une banque de
détail dédiée à la famille et au financement de
l'habitat.
4-Diverses autres banques
Bank
Al Amal (financement de projets d'investissement des Marocains résidant
à l'étranger), Mediafinance et Casablanca finance markets
(interventions sur le marché des titres négociables de la dette)
et le fonds d'Equipement Communal (financement des collectivités
locales).
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