II.4 CONCLUSION PARTIELLE
Le revenu des ménages des exploitants de la canne a
sucre est faible a cause des taxes fixées a un taux élevé,
la concurrence sur le marché, le vol, l'ignorance, une longue
durée sur le champ, infertilité du sol,...
Un grand nombre d'exploitants de la canne a sucre dans le
groupement de BUGOBE se dit prêt d'abandonner cette culture car elle est
source de faim, de pauvreté, et son revenu est faible par rapport aux
attentes et objectifs de ces exploitants. L'environnement agricole est
touché surtout dans le cadre d'épuisement de la
fertilité.
Ainsi, il ressort de nos enquêtes que 79,52%
d'exploitants a BUGOBE de la canne a sucre dont 63 hommes et 36 femmes soit un
total de 101 interviewés acceptent d'abandonner la culture de canne a
sucre au détriment des cultures vivrières. 13 hommes, 8 femmes
soit 21 exploitants sur 155 interrogés restent hostiles a l'abandon de
la culture épuisante. Ces derniers avancent pour raisons de non abandon
de la canne a sucre a savoir :
> La canne a sucre procure un revenu élevé ;
> La canne a sucre facilite la scolarisation des leurs enfants
et de se procurer des géniteurs pour élevage ;
> Le manque d'autres semences etc
Pour ce qui est du revenu des ménages, il est moins
signifiant.73% d'exploitants de la canne a sucre le prouvent. Néanmoins,
27% affirment que le revenu de la canne a sucre suffit. Les raisons sont
évoquées ci haut.
En vu de remédier a ces problèmes, les pistes des
solutions envisagées par la population se présentent comme suit
:
1' Créer un marché local se traduisant par la
création de la coopérative d'approvisionnement et
d'écoulement des produits agricoles dans le
groupement de BUGOBE oü 30,5% pour 155 interviewés
soit 38 hommes et 10 femmes, u n total de 48 exploitants recourent a cela.
v' 27,8% de la même population (26 hommes et 17 femmes
soit un total de 43 agriculteurs) soutiennent que l'intensification de la
culture de mals parait comme activité salutaire.
v' La formation de la population sur la promotion des cultures
vivrières, un moyen facile pour mettre la canne a sucre hors
d'état de nuire aux champs et au revenu des ruraux. ceci pour 14% de la
population cultivatrice de BUGOBE oü 18 hommes et 4 femmes se sont
prononcés.
v' Impliquer les autorités politiques dans la
résolution de ce problème revêt une importance capitale
pour 10,55% de cultivateurs de BUGOBE.
v' Créer un centre d'encadrement agricole et promouvoir
les marchés dans les
bas fonds préoccupent 17% d'opérateurs agricoles
dans le groupement.
En somme, la prolifération de canne a sucre dans le
groupement de BUGOBE présente une incidence négative sur le
revenu des ménages. Pour cela, nous proposons le projet
d'intensification de la culture de mals dans le groupement de BUGOBE en terme
de riposte.
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