INTRODUCTION GENERALE :
Aux lendemains des indépendances, les Etats africains
nouvellement indépendant se sont retrouvés avec des handicaps
important .Une telle situation est le résultat d'un passé
assombri par la colonisation. Et pour amorcer une allure impérialiste
sur le continent africain, tout en sachant Que leur salut salvateur ne
surviendra que part leur union, les dirigeants vont établir des projets
de mise en commun. Et pourtant depuis les indépendances, les projets de
mise en commun, de rapprochement initiés en AFRIQUE, pour
remédier à l'extrême segmentation des espaces politico
économiques n'ont produits que des résultats embryonnaires par
exemple celle de l'US RDA. Une telle situation est
certainement due au fait que le geste unitaire, la volonté
d'Unité, appartient au politique. Alors que sous le sceau du
Panafricanisme, idéologie nationaliste de libération, qui connut
son éclosion à la fin de la seconde guerre mondiale. La
genèse de l'Intégration a été fortement
biaisée par une contrariété idéologique entre les
dirigeants africains. En effet à la fin du 19e siècle,
alors que l'AFRIQUE était encore dans la nuit coloniale, des noirs de la
diaspora ont songé à l'avenir du continent d'origine de leurs
ancêtres. Dès lors un concept connu sous le vocable de
panafricanisme allait naître pour connaître une fortune durable.
Les principaux chantres du panafricanisme avaient pour ambition la rencontre
des noirs de la diaspora arrachés de force à la mère
patrie, avec leurs frères du continent. En somme, ils avaient pour
ambition de réaliser l'Unité de tout le continent africain, avec
un double objectif : La libération du continent de la domination et de
l'exploitation, et la renaissance des peuples africains. Le geste unitaire et
salvateur naîtra avec les débuts de l'UMOA en 1962 qui aurait eu
selon les archives, approximativement les mêmes objectives que l'UEMOA
d'aujourd'hui.
L'UEMOA fut créée par le Traité de Dakar du
10janvier 1994, il est entré en vigueur le 1e août de
la même année. Mais l'UEMOA est le résultat d'un long
processus dont il convient ici de rappeler les différentes
étapes. En effet après avoir acquis l'indépendance, les
six pays de l'Afrique occidentale, membres de la zone Franc
(Bénin alors Dahomey, Burkina jadis Haute Volta, Côte
d'ivoire, Niger, Sénégal, Togo) avaient
créés le 12 Mai 1962 l'UMOA, marquant ainsi une
coopération monétaire à la fois entre eux et avec la
France au sein de la zone Franc. Ce chemin ce faisant, grâce à un
environnement monétaire stable, à des performances
économiques prodigieuses, supérieures et à la croissance
démographique. Les conditions de vie des populations se sont fortement
améliorées surtout avec l'intégration de la libre
circulation des personnes et des biens. Mais malgré toute sa
perspicacité d'instituer la libre circulation des personnes et des biens
au sein de son espace elle ne sera qu'un prélude de courte duré
du à plusieurs facteurs. Dans les années 1980, à cause de
la flambée des cours pétroliers, à cause de l'effondrement
des prix de matières premières, et de l'appréciation
réelle du Fcfa ; les pays de l'UMOA vont connaître une crise
profonde. C'est ainsi que pour faire face, à une telle difficulté
particulièrement des plus récurrent et aussi pour
compléter les mécanismes de régulation monétaire
par des réformes économiques, et jeter les bases d'une croissance
durable. Que le traité instituant l'UEMOA fut signé 2jours avant
la dévaluation du Fcfa. L'Union économique et monétaire
des Etats de l'Afrique de l'Ouest constitue donc un renforcement de l'UMOA,
mais elle remplace également la CEAO (communauté
économique d'Afrique de
l'ouest), qui a été volontairement dissoute le 15
Mars 1994, afin d'éviter qu'elle ne fasse doublon avec la nouvelle
entité ouest africaine. L'ensemble des institutions de la CEAO seront
liquidées et reversées en bonne partie dans le patrimoine de
l'UEMOA.
L'Union économique et monétaire
ouest africaine (UEMOA) : Est une organisation
sousrégionale qui a comme pour mission la réalisation de
l'intégration économique des États membres, à
travers le renforcement de la compétitivité des activités
économiques dans le cadre d'un marché ouvert et concurrentiel et
d'un environnement juridique rationalisé et harmonisé.
Véritable « succès story »,
elle constitue un exemple de réussite sous régional en Afrique de
l'ouest. Aujourd'hui, l'Union regroupe sept pays qui ont en commun l'usage du
français (Bénin, Burkina, Côte d'ivoire, Niger,
Mali, Sénégal, Togo), et un Etat
lusophone en l'occurrence la Guinée
Bissau, qui a adhérée en
1997. Avec ses (8) Etats l'union économique regroupe
plus de 74 millions d'habitants sur ses 3.509610km2 de superficie.
Elle compte un PIB de 28 milliards
D'Euros soit 33% du PIB de la sous région avec une
population de jeune 60/25 ans. Voici la
Représentation des huit états membres sur ce schéma :
Au chapitre de ses objectifs, l'union se donne pour office
majeur, de renforcer la solidarité monétaire, de favoriser le
développement économique des Etats membres, par l'unification des
marchés intérieurs, et par une mise en oeuvre des politiques
sectorielles communes dans les domaines essentielles de l'économie. Mais
selon l'article 4 du Traité, cet objectif économique visé
par l'organisation ne pourra se faire que si et uniquement si l'Unification des
différentes législations des Etats membres est déjà
été réalisée. Donc c'est-à-dire que, l'Union
entend élaborer d'abord une réglementation juridique unique dans
tout son espace, afin d'espérer une quelconque réussite de ses
ambitions économiques. Parlant de la libre circulation des personnes et
des biens qui constitue indéniablement un défi majeur, l'union
à décidé de s'atteler a faire de la libre circulation
des
Personnes et des biens, des services et capitaux et le droit
d'établissement un succès en tant que tel et en profiter pour
pallier le déficit de 2% du commerce mondial. Et
devenir un jour une puissance économique en tant que telle et
imposé son hégémonie aux plus grandes puissances de notre
temps avec un dispositif judiciaire des plus avancés sur tout les
dispositifs connues a nos jours peut être même, les plus
évolué à savoir celle de L'U.E par exemple. Mais le plus
grand défi et souci majeur de l'entité est de faire de la libre
circulation des personnes et des biens une réalité. Cela
s'explique même par ses propos formulé : « la libre
circulation des personnes et des biens est la clé de
l'intégration. Les chefs d'Etats en ont conscience. Pour réussir
l'intégration, il va falloir que les gens se sentent libres de circuler.
Vu les pratiques sur le terrain, nous sommes partis pour une longue bataille
» ; disait Monsieur Soumaila cissé président en
exercice de la commission de L'UEMOA.
L'atteinte des objectifs définis par le traité de
L'union est donc à hisser au rang des priorités par les Etats
membres et partant, par les administrations qui sont les composantes et les
moyens d'action de ces Etats. Mais force est de constater que malgré les
innombrables réalisations concernant l'effectivité de la libre
circulation des personnes et des biens, beaucoup reste encore à faire.
Mais nous demeurons optimiste car au jour le jour L'union réalise
plusieurs innovation à fin d'atteindre ses objectifs : celle de rendre
effective dans les Etats membres la libre circulation des personnes et des
biens.
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