Gestion des risques de crédit dans les institutions de microfinances. Cas de la Mecre Katindo( Télécharger le fichier original )par Théodore MWENE-BATU Institut supérieur de management des grands lacs - Gradué 2010 |
1.2.2. Le risque de liquiditéTrès souvent, le risque de liquidité intervient quand la banque ne dispose pas de liquidités suffisantes pour couvrir les besoins inattendus comme par exemple les retraits massifs des clients, les déboursements des prêts, le paiement des factures. C'est donc l'absence d'un matelas de sécurité qui fait courir à la banque ce risque. Une mesure clé pour la minimisation des risques de liquidité se réfère à la gestion de la trésorerie. Cette gestion suppose la mise en place d'un plan de trésorerie, qui permet de s'assurer que le montant des encaissements est, en tout temps, égal ou supérieur au montant des décaissements. 1.2.3 Risque de tauxLes risques de change interviennent lorsque l'IMF détient dans son actif ou passif des devises étrangères. La dévaluation ou la réévaluation de ces actifs ou passifs a les mêmes effets que le taux d'intérêt et expose les IMF aux pertes ou bénéfices potentiels. Si le taux de change de la monnaie locale est inférieur à celui de la devise étrangère utilisée, l'IMF devra subir la différence négative de change. 1.2.4 Risque d'insolvabilitéSituation d'une personne, d'une société ou d'un État qui n'est pas en mesure de payer ses dettes.16(*) Tout crédit comporte le risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien seulement un remboursement partiel n'ait lieu à l'échéance. Ce risque appelé risque d'insolvabilité est essentiel dans l'activité de l'institution financière dont une des fonctions est la distribution de crédits. L'appréciation du risque d'insolvabilité est donc une première importance et on peut schématiser ainsi le comportement de l'institution conférée à ce risque: un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement. Il est celui propre à l'institution et concerne la survie de l'institution financière. 1.2. 5 Les risques de fraudeAucune institution de micro-finance ne peut se prévaloir d'être à l'abri de fraude exécutée par le personnel isolément ou de connivence avec le client. Dans toutes les opérations financières il y a risque de fraude. L'IMF ne peut prétendre éliminer la fraude, il faut la minimiser. La fraude en micro-finance ne s'arrête pas seulement aux activités d'octroie de crédits de l'organisation. Il est fort possible que l'IMF soit plus vulnérable à la fraude au niveau de son système d'épargne parce que ce n'est pas facile de la détecter à ce niveau. La fraude aussi peut se manifester dans la gestion des opérations de l'agence tels que le détournement des fonds de caisse, les détournements d'argent de remboursement, les remboursements fictifs, les dépôts fictifs,.... Les politiques de contrôle interne et les procédures conçues pour réduire efficacement les risques de fraude commis par un employé ne sont généralement pas efficaces quand il s'agit des fraudes provenant d'une connivence entre les employés ou de l'administration. Ce cas se manifeste quand un haut cadre utilise son autorité pour inciter un subordonné à violer les politiques de contrôle et les procédures, pour permettre au haut cadre de commettre la fraude. * 16 Dictionnaire encarta 2009 |
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