CONCLUSION
Au terme de notre étude qui a porté sur la
gestion des risques de crédits, cas de la Mutuelle d'Epargne de Katindo
(Mecre Katindo/COOPEC) de 2008 à 2010, nous sommes partis d'une
problématique articulée autour de deux questions :
Existe-t-il un risque financier au sein de la Mecre Katindo
quand elle octroie des crédits ?
Quelles sont les raisons qui expliquent le retard ou le non
remboursement des prêts ?
Nous avons proposé les hypothèses
suivantes :
Le risque financier au sein de la Mecre Katindo serait
lié au non remboursement des crédits
Les mécanismes de gestion de créances seraient
efficaces au sein de la Mecre Katindo.
Afin d'atteindre nos objectifs, nous avons utilisé les
techniques et méthodes ci-après :
Techniques : questionnaire, interview et analyse
documentaire.
Méthodes : analytique, statistique et inductive.
En ce qui concerne la structuration de notre travail, le
travail est subdivisé en 4 chapitres.
Le 1er chapitre parle de considérations
générales (les risques financiers, les intuitions
financières, les COOPEC et la micro-finance) ainsi que la
présentation du milieu d'étude ;
Le second chapitre parle sur la gestion des crédits
à la Mecre Katindo ;
Le 3ème chapitre concerne
l'appréciation issus de la gestion des crédits au sein de la
Mecre Katindo ; et
Le 4ème chapitre propose un projet de
formation des clients sur l'utilisation des crédits.
Après enquête sur terrain, nous avons abouti aux
résultats suivants :
60%, des répondants soit 30 membres, ont montré
qu'ils n'honorent pas les échéances de remboursement suite aux
difficultés liées au retard de livraison de marchandises ou le
détournement de crédit pour d'autres fins ;
50% des répondants soit 25 membres ont confirmé
que le risque d'insolvabilité est lié au déficit sur
l'utilisation des crédits ;
56% des enquêtés, soit 28 personnes, ont
proposé l'organisation de la formation sur l'utilisation des
crédits. Pour y remédier, nous avons proposé un projet de
formation des clients sur l'utilisation des crédits et qui constitue
notre 4ème chapitre.
Par ailleurs, nous restons convaincus que ce travail constitue
notre apport sur la gestion des risques dans les IMF en générale
et en particulier la Mecre Katindo
Néanmoins, d'autres solutions à ce
problème sont possibles. Nous estimons que cette analyse n'est pas une
panacée, nous laissons le chemin à d'autres chercheurs voulant
embrasser ce domaine et approfondir davantage ce sujet ultérieurement
auprès d'autres institutions.
|