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Contribution à  la mise en place d'un cadre de partenariat entre les communes et les organes GIRE dans le sous bassin versant de la basse vallée de la Tarka au Niger

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par Abdou Rhamane AHMET
Centre régional Agrhymet de Niamey - Master en gestion concertée des ressources naturelles option eau et environnement 2011
  

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1-4-2-1 Agriculture

Les superficies cultivables dans l'ensemble du sous bassin sont estimées à 1351,5 km2, avec trois systèmes de culture (DDA Madaoua, 2010) :

· Les cultures pluviales : principalement le mil, le niébé et l'arachide ; elles sont surtout
pratiquées sur les plateaux, les versants et les sols sableux hors zones d'inondation ;

· Les cultures de décrue : essentiellement le sorgho et le coton ; pratiquées sur les sols limono-sableux situés dans les zones d'épandage des koris et en bordure des zones inondables où l'inondation ne dure pas plus de deux (2) jours ;

· Les cultures irriguées : dominées par l'oignon et l'arboriculture se pratiquent dans les zones inondables (lit mineur) et autour des mares et seuils d'épandage où la nappe n'est pas trop profonde.

L'irrigation est en plein essor dans la vallée du fait de l'incertitude des cultures pluviales et du fait du revenu monétaire assez important qu'elle procure à la population.

Dans la partie Nord du bassin, le maraîchage est très peu pratiqué. Par contre au Sud, notamment dans les communes de Sabon Guida et Madaoua, il constitue la principale source de revenus des populations à travers la culture d'oignon avec deux à trois campagnes par saison (PDC des communes). En effet dans cette partie, la récolte du mil est suivie immédiatement par la première campagne de production d'oignon. Aussi, le développement de l'irrigation soumet la nappe alluviale à une forte pollution.

1-4-2-2 Élevage

L'élevage est la deuxième activité économique des populations de la basse vallée de la Tarka. Sur la base des PDC des communes (2007), le cheptel des six principales communes du bassin a été estimé à 121745,7 UBT en 2010. Ce cheptel est inégalement réparti suivant les communes (Figure 5), il est essentiellement concentré dans la commune de Madaoua et Bouza.

50000

43987,75

40000

30000
20000

10000

0

27037,5

13819

1583,25

2734,2

22584

Madaoua Sabon Guida Galma Arzérori Bouza Karofane

Figure 5 : Répartition par communes du cheptel dans la basse vallée de la Tarka.

(Source : Plans de développement communaux (PDC), 2007).

La basse vallée de la Tarka étant située immédiatement à la limite sud de la zone pastorale. Elle constitue une zone privilégiée de séjour de longue ou courte durée pour les nomades transhumants du Nord. En saison sèche, les éleveurs du Nord descendent avec leurs troupeaux dans la vallée à la recherche de l'eau et du pâturage. D'autres continuent jusqu'au Nigéria en empruntant les plateaux et la vallée et en y effectuant des séjours plus ou moins longs.

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