1-4-2-1 Agriculture
Les superficies cultivables dans l'ensemble du sous
bassin sont estimées à 1351,5 km2, avec trois
systèmes de culture (DDA Madaoua, 2010) :
· Les cultures pluviales
: principalement le mil, le niébé et l'arachide ; elles sont
surtout pratiquées sur les plateaux, les versants et les sols sableux
hors zones d'inondation ;
· Les cultures de
décrue : essentiellement le sorgho et le coton ;
pratiquées sur les sols limono-sableux situés dans les zones
d'épandage des koris et en bordure des zones inondables où
l'inondation ne dure pas plus de deux (2) jours ;
· Les cultures
irriguées : dominées par l'oignon et l'arboriculture
se pratiquent dans les zones inondables (lit mineur) et autour des mares et
seuils d'épandage où la nappe n'est pas trop
profonde.
L'irrigation est en plein essor dans la vallée du
fait de l'incertitude des cultures pluviales et du fait du revenu
monétaire assez important qu'elle procure à la
population.
Dans la partie Nord du bassin, le maraîchage
est très peu pratiqué. Par contre au Sud, notamment dans les
communes de Sabon Guida et Madaoua, il constitue la principale source de
revenus des populations à travers la culture d'oignon avec deux à
trois campagnes par saison (PDC des communes). En effet dans cette partie, la
récolte du mil est suivie immédiatement par la première
campagne de production d'oignon. Aussi, le développement de l'irrigation
soumet la nappe alluviale à une forte pollution.
1-4-2-2 Élevage
L'élevage est la deuxième
activité économique des populations de la basse vallée de
la Tarka. Sur la base des PDC des communes (2007), le cheptel des six
principales communes du bassin a été estimé à
121745,7 UBT en 2010. Ce cheptel est inégalement réparti suivant
les communes (Figure 5), il est essentiellement concentré dans la
commune de Madaoua et Bouza.
50000
43987,75
40000
30000 20000
10000
0
27037,5
13819
1583,25
2734,2
22584
Madaoua Sabon Guida Galma Arzérori Bouza Karofane
Figure 5 : Répartition par communes du cheptel
dans la basse vallée de la Tarka.
(Source : Plans de développement communaux (PDC),
2007).
La basse vallée de la Tarka étant
située immédiatement à la limite sud de la zone pastorale.
Elle constitue une zone privilégiée de séjour de longue ou
courte durée pour les nomades transhumants du Nord. En saison
sèche, les éleveurs du Nord descendent avec leurs troupeaux dans
la vallée à la recherche de l'eau et du pâturage. D'autres
continuent jusqu'au Nigéria en empruntant les plateaux et la
vallée et en y effectuant des séjours plus ou moins
longs.
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