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Analyse de la logique et de la portée de l'intervention de l'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) auprès des organisations de producteurs dans la communauté rurale de Gandon:l'exemple de l'ANCAR de Saint-Louis en partenariat avec le foyer de Sanar

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par Mamadou DIAKHO
Université Gaston Berger de Saint-Louis Sénégal - Master 2 2009
  

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Chapitre X : La portée de l'intervention de l'ANCAR au niveau du Foyer

Dans sa nouvelle démarche, l'ANCAR a mis en oeuvre un programme de Conseil Agricole et Rural (CAR) qui intervient dans le cadre d'approches variées dont le soubassement demeure la promotion d'une agriculture durable et diversifiée pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie des populations. Le nouveau conseil agricole et rural est, selon M. DIOP conseiller agricole est « global, participatif, communicatif et pluridisciplinaire et couvre les besoins d'appui, renseigne les producteurs sur toutes les activités relatives aux productions, et intervient pour une meilleure gestion des ressources naturelles ». Selon le Directeur régional « l'approche de conseil agricole et rural cherche à intégrer dans sa démarche le savoir et savoir-faire des producteurs comme élément indispensable de la participation pleine et entière des populations ».

En outre, selon le Directeur, certaines activités (comme l'élaboration des programmes CAR, la contractualisation avec les OP, l'appui technique etc.) sont communes à toutes les agences régionales du pays parce qu'étant définies depuis le sommet, c'est-à-dire au niveau de la direction nationale, mais à l'inverse chaque équipe régionale peut à son tour, en collaboration avec les producteurs de sa localité, définir son programme d'activités et ce programme peut changer d'une année à une autre. Ce qui revient à dire que les activités des

agences régionales varient non seulement en fonction des régions, mais également du temps. C'est sous ce rapport que l'agence de Saint-Louis s'est définie le programme suivant :

- l'élaboration des programmes CAR

- la contractualisation avec les OP

- l'exécution des programmes

- le suivi et l'évaluation des programmes

- l'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation de programmes en Recherche/Développement

- l'élaboration de protocoles de partenariat avec les partenaires

- la redynamisation de cadres de concertation sur la Recherche/Développement

- la participation aux formations sur les approches participatives et sur la culture d'entreprise

- l'assurance des formations spécifiques pour les agents

- l'organisation des voyages d'études

- l'information sur la démarche, les programmes et les résultats.

Seulement, ce qui semble paradoxale dans la logique d'intervention de l'ANCAR, c'est le fait que si elle n'intervient qu'après être solliciter, comment va-t-elle intervenir auprès des producteurs du Foyer de Sanar qui ne savent pas formuler de demandes d'appui mais qui sont pourtant membres du CLCOP de Gandon ? En effet, le tableau suivant nous renseigne sur le nombre et les domaines dans lesquels l'ANCAR est intervenue pour appuyer les producteurs du Foyer de Sanar.

Tableau 11 : Intervention de l'ANCAR auprès du Foyer de Sanar

Fréquences Types

D'appui

Non
réponse

Une fois

Deux fois

Trois fois ou
plus

Total

Non réponse

3

0

0

0

3

Appui technique

0

20

4

0

24

Financement

0

0

0

0

0

Formation

0

4

4

0

8

Information

0

0

 

0

0

total

3

24

8

0

35

Source : Données de l'enquête, Diakho, 2010.

Figure 3 : Fréquences de l'intervention et type d'appui de l'ANCAR auprès du Foyer de Sanar

Fréquences et types d'appui de l'ANCAR auprès du Foyer de

3

4

4

Non
réponse

Appui technique
sur le terrain

Formation Autres

20

0 0

0 0
0

0

20

 

Non réponse

Une fois

Deux fois

Trois fois, Plus de trois fois

Source : Données de l'enquête, Diakho, 2010.

Les données du tableau reflètent clairement une rareté sans précédent de la présence de l'ANCAR au niveau de cette structure. Depuis plus de sept (7) années de partenariat (2003), l'ANCAR n'a rendu visite à ceux qu'elle considère comme étant ses véritables partenaires, que deux (2) fois mais la majorité n'ont bénéficié de son appui qu'une seule fois. D'après les observations, sur les 30 producteurs, 24 ont confirmé n'avoir profité des services de l'ANCAR qu'une seule fois et cela a consisté en une séance de renforcement des capacités par la démonstration sur le terrain. Seul 8 membres ont témoigné que l'ANCAR était venu à leur secours à deux reprises. La première fois remonte à 2004 et la seconde en 2007. Selon la viceprésidente «si nous avons réussi à contracter un programme avec l'ANCAR pour la première fois, c'est grace à un ami de notre président, il n'est plus là d'ailleurs, il passe la majeure partie de son temps à l'étranger. Lorsqu'il a écrit la demande, l'ANCAR l'a accepté et ils sont venus nous voir. Nous avons subi une formation de quinze(15) jours sur les techniques de production et de conservation d'oignon. Mais le problème, c'est qu'ils (les agents de l'ANCAR) ont passé toute la période de la formation sur trois parcelles seulement. Tous les autres membres viennent suivre la formation au niveau de ces parcelles et ceux ci a créé une sorte de mécontentement de la part de certains membres. Cette formation nous a tout de même permis de distinguer les différentes semences d'oignon et de pouvoir produire des

oignons de qualité. Avant même cet atelier, nous avions suivi, dans le cadre du CLCOP, une

autre formation sur la technique du « goûte à goûte » qui a été animée par un exploitant

agricole venant du village de Gandon et on a quand même un peu compris. Peut etre qu'un jour, moi aussi je serai capable d'animer un atelier de formation ». Cependant, une évaluation correcte de besoins en formation reste un préalable et une bonne préparation pédagogique des formateurs. C'est pourquoi, à la différence de vice-présidente, N. SOW quant à elle soutient : « j'ai portant assisté pourtant aux séances de formation qu'avait organisé l'ANCAR pour notre organisation, mais le problème est que c'était trop difficile pour moi de comprendre ce qu'ils faisaient. C'était très rapide et les gens n'ont pas le même niveau de compréhension. Meme si je le comprenais, c'était pour deux à trois jours et j'oubliais tout par la suite. Au moment de la formation, je voyais certains amener leurs enfants qui sont à l'école et leurs cahiers pour qu'ils leur écrivent les différentes étapes mais moi, je ne sais ni écrire ni lire et je n'ai pas d'enfant qui a eu ce niveau là. Et je sais que je ne suis pas la seule dans cette situation, mais quand même il y en a qui comprennent et c'est ceux- là qui nous aident parfois. En fait, ceci est certainement du d'une part, à l'usage de la langue française au cours de la formation, et d'autre part, à la vieillesse car plus on vieillit,

plus la mémoire devient vulnérable et par conséquent, on ne peut pas retenir beaucoup de choses et en plus on oublie très vite ».

Donc, à travers ces affirmations, on constate qu'en ce qui concerne la formation, les producteurs n'ont pas le même niveau de compréhension par rapport au message véhiculé par les agents de l'agence. Certes, pour ce qui est de l'incompréhension du message transmis au cours des séances de formation, les producteurs se culpabilisent d'être non instruits, mais nos observations nous ont montré l'absence de formation pédagogique de bon nombre de techniciens qui s'improvisent en formateurs avec pour tout bagage pédagogique, leur expérience d'anciens élèves ou étudiants. En effet, lors d'un atelier de formation sur les techniques du maraîchage, cette fois non pas avec le Foyer de Sanar, mais avec un Groupement de Promotion Féminine de Gandon où nous avons assisté, la remarque était que parfois, les agents qui donnent la formation se comportent comme les seuls porteurs de savoir et de savoir-faire en minimisant en faisant abstraction des savoirs et les savoir-faire des producteurs. Cette attitude des agents de l'ANCAR place, de ce point de vue, la structure dans la même dynamique que les organismes étatiques de développement qui l'ont précédé, c'est-àdire dans la logique d'encadrement puisque la relation entre les formateurs et les producteurs au moment de la formation est de nature horizontale. C'est précisément en faisant référence à cette forme d'intervention qu'E.S. Dione déclare ceci : « les choses ne sont plus vraie ou fausses parce qu'on les a expérimentées soi-même ou parce que ses proches les ont vécues ou acceptées comme telles, mais parce qu'elles coïncident avec une explication légitimée par des instances lointaines : la Science, la Religion, la Raison~Lorsque les acteurs sont dépossédés de leur capacité d'expliquer le pourquoi des choses, ils deviennent culturellement dominés et près à accepter leur exclusion ».

En effet, pour les acteurs de l'ANCAR, le développement doit être impulsé localement à travers un stimulus qui consiste à réveiller les énergies innovantes des populations réceptrices. Ce mode de développement rompt avec un développement qui se construirait en dehors des logiques identitaires des populations et imposé à elles comme le produit d'une volonté extérieure noble d'améliorer leurs conditions de vie. Ce mode de développement incite à la pleine participation des populations à l'action d'innovation à travers le CAR.

Il s'agit, si l'on peut ainsi dire, d'une stratégie du Faire-Faire consistant à aider les populations à réaliser des actions de développement agricole qu'ils auraient pu faire si l'organisation et la formation étaient assurées. Pour le conseiller agricole et rural de Gandon,

la stratégie du Faire-Faire ressemble à un bébé qu'on apprend à marcher, une fois qu'il peut tenir sur ses deux pieds, on lui apprend plus comment avancer. Il peut tomber de temps en temps mais il marchera tout seul. Cependant, une telle stratégie peut être doublement condamnée :

- Faire-Faire quelque chose à quelqu'un, c'est lui imposer une vision qu'il ne maîtrise pas, ce qui rend sa participation inopérante et accessoire, c'est sous-estimer au demeurant la qualité du stock de connaissances et d'actions qui font de lui un acteur social innovateur.

- Faire-Faire quelque chose à quelqu'un c'est également considérer l'acteur comme bénéficiaire d'une initiative, ce qui tue le caractère endogène ou local du développement.

D'ailleurs, ceci est d'autant plus vrai que d'après ENDA « le concept de "bénéficiaires" renvoie à l'image de gens passifs qui attendent d'être "sauvés ". On les perçoit implicitement dépourvus d'analyse propre, dépourvus de stratégies et d'initiatives. Un concept ambigu qui positionne les intervenants comme les nouveaux "héros" et qui, à la limite, contribue à exproprier les "bénéficiaires" de leur propre histoire. Le concept de « bénéficiaires » justifie et légitime les solutions exogènes souvent ignorantes des savoir-faire et des compétences sans compter que ces solutions venues « d'ailleurs » disqualifient les ressources locales ».18

Même si avec le programme CAR, on peut assister à une participation des producteurs dans le diagnostic des contraintes et la trouvaille de solutions adéquates, la construction même des cadres logiques de l'intervention leur échappe. Car il est rare de voir que ce qui initialement prévu par le CAR soit modifié du simple fait de la participation des acteurs récepteurs. C'est avec une telle façon de développer que les experts du développement agricole doivent rompre.

Cependant cela ne veut pas dire que l'ANCAR renferme tout simplement les mémes défauts que les anciennes structures de développement. L'approche de l'ANCAR repose en fait sur la reconnaissance des producteurs comme les principaux acteurs de la transformation de leurs systèmes de production, de l'aménagement de leurs terroirs et de la gestion de leurs ressources naturelles. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'ANCAR pour certains producteurs l'ANCAR leur est utile, seulement, il est essentiel qu'il règle la question de la formulation des demandes d'appui. Les formations reçues sur les techniques d'agriculture et

autres constituent pour certains producteurs un acquis de taille qu'ils ne peuvent pas négliger. Pour eux, l'accès à une formation sur les manières de valoriser ses propres ressources disponibles en actions rentables constitue un levier de taille pour le développement c'est S. DIAW qui nous dit en ce sens: « nous avons reçu deux formations gratuitement sur le domaine de l'agriculture et du maraîchage. Ces connaissances sont maintenant nôtres et nous devons en faire bénéficier d'autres qui n'ont pas eu la chance d'en bénéficier ou qui n'ont pas bien compris». Et A. SALL d'ajouter : « personnellement si je suis parvenues à obtenir à l'issu de chaque saison culturale 13 à 15 sacs d'oignons au moins, c'est en parti grâce à la formation dont nous avons bénéficié. C'est avec l'argent issu de la vente de cet oignon que je règle mes besoins quotidiens et ceux de mes enfants. Maintenant, je sais que ce n'est pas suffisant parce qu'ils viennent rarement Ou bien, qu'ils nous forment une bonne fois pour toute à la manière de formuler une demande, nos enfants sont là et ils ont appris, donc ils peuvent les former pour qu'on puisse nous-mêmes écrire nos demandes en cas de besoin. ».

Mais en ce qui concerne la question du financement, le Directeur nous a confié que « le rôle de l'ANCAR n'est pas de financer les OP ni de leur fournir du matériel agricole. Sa mission principale est plutôt de négocier avec les bailleurs de fonds pour leur trouver des financement mais aussi de les pousser à mieux s'organiser afin de pouvoir mieux les appuyer ensemble en leur assurant une formation et une assistance technique sur le terrain ».

Il importe de noter que l'ANCAR est une structure de conseil agricole et rurale et par conséquent elle ne finance pas. Cependant, dans la démarche de l'ANCAR, il ya ce qu'on appelle l'intermédiation. Selon un agent de l'agence, « l'ANCAR est censé répondre à la demande paysanne, soit en lui apportant son soutien technique, soit en mettant en relation les producteurs avec l'environnement institutionnel, c'est-à-dire les organismes de financement qui interviennent dans ce domaine. Donc, l'ANCAR ne finance pas, mais si au cours de l'élaboration du programme, on voit qu'il y'a une activité qui demande un financement, alors l'agence peut faire de l'intermédiation auprès des structures financières, ou au pire des cas, informer le producteur de l'existence de cette structure et de sa possibilité ou sa disponibilité à octroyer de financements. Dans ce dernier cas, l'appui de l'agence auprès du producteur se situe au niveau de l'élaboration de son projet pour qu'il puisse le soumettre cette structure de financement Mais l'ANCAR en tant que telle n'a jamais financé de projets ».

Cela revient donc à dire que l'activité principale de l'ANCAR pour les OP concerne l'appui technique, la formation et l'information des producteurs. Ceci nous a été affirmé par

les agents de l'agence puis confirmé par les producteurs eux-mêmes. Quant au rôle d'intermédiation qu'elle joue entre les OP et les bailleurs de fonds, il varie en fonction des OP. Pour ce qui du Foyer de Sanar, cette OP n'a pas encore obtenu de financement depuis qu'elle est en partenariat avec l'ANCAR. Comme le note le Président de cette organisation, « en réalité, bien que nous louons l'ANCAR, le besoin qui nous a poussé à aller à sa rencontre n'est pas encore satisfait. Nous avons bénéficié des formations et d'une assistance technique, mais nous n'avons pas encore obtenu de financement Pourtant concernant la dernière demande que j'ai formulée au nom du Foyer, j'ai bien insisté sur cette question du financement parce que toutes les deux motopompes sont dans un état défectueux. Elles ne peuvent même pas fonctionner toute une journée entière sans tomber en panne. C'est d'ailleurs pourquoi, j'ai cherché une petite motopompe personnelle comme une sorte de garante ».

La véritable question qui se pose à ce niveau, est surtout de savoir comment une structure de développement peut-elle arriver à « développer » ces cibles si elle n'octroie ni de financements, ni de matériels agricoles?

Tableau 12 : Appréciation de la portée de l'intervention de l'ANCAR par les producteurs

Appréciations

Effectifs

Pourcentages

Très satisfait (e)

0

 

Satisfait (e)

5

16,7

Insatisfait (e)

14

46,7

Déçu (e)

11

36,7

Total

30

100

Source : Données de l'enquête, Diakho, 2010.

Figure 4 : La perception de la portée de l'intervention de l'ANCAR par les producteurs

Source : Données de l'enquête, Diakho, 2010

En réalité l'approche ou l'appui de l'ANCAR ne fait pas bonne impression au niveau des producteurs du Foyer de Sanar. Le véritable problème à ce niveau est dû au fait que la porte d'entrée de l'ANCAR, c'est l'organisation, c'est-à-dire un sujet collectif mais sur le terrain l'activité se déroule sur une exploitation agricole individuelle. C'est d'ailleurs pour

63

cette raison que les membres du foyer de Sanar ont regretté le fait que la formation se soit déroulée au niveau de trois exploitations seulement alors qu'il y a plus d'une centaine 167%

d'autres parcelles qui n'ont pas été visitées. Ce qui a semblé créer une certaine frustration de

Très satisfait(e)

)

certains membres pouvant aller jusqu'à porter atteinte à la cohésion qui sévit dans le groupe.

ii

Par rapport à la satisfaction de leurs besoins et à la portée ou à l'incidence des activités de

Déçu(e)

l'ANCAR, les producteurs se sont prononcés sur leur insatisfaction. En effet, 46,7 % des personnes interrogés ne font pas abstraction de leur insatisfaction et d'autres vont encore plus loin en signalant leur déception voire leur désarroi. L'un de nos enquêtés se confie en disant « si notre partenariat avec l'ANCAR devrait ainsi continuer, moi je préfère qu'on y mette un 1=1e =1aE1711ie pewc affirmer qu'il n'y a aucune différence entrema production agricole avant le partenariat et sept année après le partenariat ». A. Sall « pour ne pas être ingrate, je ne peux pas dire que je n'ai rein obtenu avec l'ANCAR, j'acquis quand même des compétences au cours de la formation. Mais en réalité, en termes de production agricole, je ne sais pas mais je n'ai jamais dépassé la quantité de légumes que je récolais avant l'arrivée de l'ANCAR. En tout cas, on ne peut pas dire que c'est l'ANCAR qui

nous à permis de collecter les quelques sous que nous possédons parce qu'avant elle, c'est de cela qu'on vivait ».

Le Foyer de Sanar n'a pas encore bénéficié pleinement des services de l'ANCAR puisque cette dernière ne leur à rendu visite que deux fois depuis sept année de partenariat. La formation et l'appui technique semblent donc être les forces de cette structure puisqu'au moins depuis le partenariat, deux séances de formation ont été organisées pour les producteurs. Cependant, un des plus gros problèmes ressentis par les producteurs est l'absence de suivi mais aussi d'évaluation de certaines formations qui s'arrête qui sont difficilement assimilées en raison de la faiblesse du niveau d'instruction. Pourtant dans la communauté rurale de Gandon, l'ANCAR semble avoir réalisé beaucoup d'activités et méme obtenu des financements pour des OP qui sont dans la le chef lieu de la communauté rurale, à savoir Gandon avec d'autres OP.

Figure 4 : les réalisations du programme CAR dans la région de Saint-Louis

Source : Manuel des procédures techniques de l'ANCAR

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe