Chapitre X : La portée de l'intervention de
l'ANCAR au niveau du Foyer
Dans sa nouvelle démarche, l'ANCAR a mis en oeuvre un
programme de Conseil Agricole et Rural (CAR) qui intervient dans le cadre
d'approches variées dont le soubassement demeure la promotion d'une
agriculture durable et diversifiée pour la sécurité
alimentaire, la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des
conditions de vie des populations. Le nouveau conseil agricole et rural est,
selon M. DIOP conseiller agricole est « global,
participatif, communicatif et pluridisciplinaire et couvre les besoins d'appui,
renseigne les producteurs sur toutes les activités relatives aux
productions, et intervient pour une meilleure gestion des ressources naturelles
». Selon le Directeur régional « l'approche de
conseil agricole et rural cherche à intégrer dans sa
démarche le savoir et savoir-faire des producteurs comme
élément indispensable de la participation pleine et
entière des populations ».
En outre, selon le Directeur, certaines activités
(comme l'élaboration des programmes CAR, la contractualisation avec les
OP, l'appui technique etc.) sont communes à toutes les agences
régionales du pays parce qu'étant définies depuis le
sommet, c'est-à-dire au niveau de la direction nationale, mais à
l'inverse chaque équipe régionale peut à son tour, en
collaboration avec les producteurs de sa localité, définir son
programme d'activités et ce programme peut changer d'une année
à une autre. Ce qui revient à dire que les activités
des
agences régionales varient non seulement en fonction des
régions, mais également du temps. C'est sous ce rapport que
l'agence de Saint-Louis s'est définie le programme suivant :
- l'élaboration des programmes CAR
- la contractualisation avec les OP
- l'exécution des programmes
- le suivi et l'évaluation des programmes
- l'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation
de programmes en Recherche/Développement
- l'élaboration de protocoles de partenariat avec les
partenaires
- la redynamisation de cadres de concertation sur la
Recherche/Développement
- la participation aux formations sur les approches
participatives et sur la culture d'entreprise
- l'assurance des formations spécifiques pour les
agents
- l'organisation des voyages d'études
- l'information sur la démarche, les programmes et les
résultats.
Seulement, ce qui semble paradoxale dans la logique
d'intervention de l'ANCAR, c'est le fait que si elle n'intervient
qu'après être solliciter, comment va-t-elle intervenir
auprès des producteurs du Foyer de Sanar qui ne savent pas formuler de
demandes d'appui mais qui sont pourtant membres du CLCOP de Gandon ? En effet,
le tableau suivant nous renseigne sur le nombre et les domaines dans lesquels
l'ANCAR est intervenue pour appuyer les producteurs du Foyer de Sanar.
Tableau 11 : Intervention de l'ANCAR
auprès du Foyer de Sanar
Fréquences Types
D'appui
|
Non réponse
|
Une fois
|
Deux fois
|
Trois fois ou plus
|
Total
|
Non réponse
|
3
|
0
|
0
|
0
|
3
|
Appui technique
|
0
|
20
|
4
|
0
|
24
|
Financement
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Formation
|
0
|
4
|
4
|
0
|
8
|
Information
|
0
|
0
|
|
0
|
0
|
total
|
3
|
24
|
8
|
0
|
35
|
Source : Données de l'enquête, Diakho,
2010.
Figure 3 : Fréquences de l'intervention
et type d'appui de l'ANCAR auprès du Foyer de Sanar
Fréquences et types d'appui de l'ANCAR auprès du
Foyer de
3
4
4
Non réponse
Appui technique sur le terrain
Formation Autres
20
0 0
0 0 0
0
20
|
Non réponse
Une fois
Deux fois
Trois fois, Plus de trois fois
|
Source : Données de l'enquête, Diakho,
2010.
Les données du tableau reflètent clairement une
rareté sans précédent de la présence de l'ANCAR au
niveau de cette structure. Depuis plus de sept (7) années de partenariat
(2003), l'ANCAR n'a rendu visite à ceux qu'elle considère comme
étant ses véritables partenaires, que deux (2) fois mais la
majorité n'ont bénéficié de son appui qu'une seule
fois. D'après les observations, sur les 30 producteurs, 24 ont
confirmé n'avoir profité des services de l'ANCAR qu'une seule
fois et cela a consisté en une séance de renforcement des
capacités par la démonstration sur le terrain. Seul 8 membres ont
témoigné que l'ANCAR était venu à leur secours
à deux reprises. La première fois remonte à 2004 et la
seconde en 2007. Selon la viceprésidente «si nous avons
réussi à contracter un programme avec l'ANCAR pour la
première fois, c'est grace à un ami de notre président, il
n'est plus là d'ailleurs, il passe la majeure partie de son temps
à l'étranger. Lorsqu'il a écrit la demande, l'ANCAR l'a
accepté et ils sont venus nous voir. Nous avons subi une formation de
quinze(15) jours sur les techniques de production et de conservation d'oignon.
Mais le problème, c'est qu'ils (les agents de l'ANCAR) ont passé
toute la période de la formation sur trois parcelles seulement. Tous les
autres membres viennent suivre la formation au niveau de ces parcelles et ceux
ci a créé une sorte de mécontentement de la part de
certains membres. Cette formation nous a tout de même permis de
distinguer les différentes semences d'oignon et de pouvoir produire
des
oignons de qualité. Avant même cet atelier, nous
avions suivi, dans le cadre du CLCOP, une
autre formation sur la technique du « goûte
à goûte » qui a été animée par un
exploitant
agricole venant du village de Gandon et on a quand
même un peu compris. Peut etre qu'un jour, moi aussi je serai capable
d'animer un atelier de formation ». Cependant, une évaluation
correcte de besoins en formation reste un préalable et une bonne
préparation pédagogique des formateurs. C'est pourquoi, à
la différence de vice-présidente, N. SOW quant
à elle soutient : « j'ai portant assisté pourtant aux
séances de formation qu'avait organisé l'ANCAR pour notre
organisation, mais le problème est que c'était trop difficile
pour moi de comprendre ce qu'ils faisaient. C'était très rapide
et les gens n'ont pas le même niveau de compréhension. Meme si je
le comprenais, c'était pour deux à trois jours et j'oubliais tout
par la suite. Au moment de la formation, je voyais certains amener leurs
enfants qui sont à l'école et leurs cahiers pour qu'ils leur
écrivent les différentes étapes mais moi, je ne sais ni
écrire ni lire et je n'ai pas d'enfant qui a eu ce niveau là. Et
je sais que je ne suis pas la seule dans cette situation, mais quand même
il y en a qui comprennent et c'est ceux- là qui nous aident parfois. En
fait, ceci est certainement du d'une part, à l'usage de la langue
française au cours de la formation, et d'autre part, à la
vieillesse car plus on vieillit,
plus la mémoire devient vulnérable et par
conséquent, on ne peut pas retenir beaucoup de choses et en plus on
oublie très vite ».
Donc, à travers ces affirmations, on constate qu'en ce
qui concerne la formation, les producteurs n'ont pas le même niveau de
compréhension par rapport au message véhiculé par les
agents de l'agence. Certes, pour ce qui est de l'incompréhension du
message transmis au cours des séances de formation, les producteurs se
culpabilisent d'être non instruits, mais nos observations nous ont
montré l'absence de formation pédagogique de bon nombre de
techniciens qui s'improvisent en formateurs avec pour tout bagage
pédagogique, leur expérience d'anciens élèves ou
étudiants. En effet, lors d'un atelier de formation sur les techniques
du maraîchage, cette fois non pas avec le Foyer de Sanar, mais avec un
Groupement de Promotion Féminine de Gandon où nous avons
assisté, la remarque était que parfois, les agents qui donnent la
formation se comportent comme les seuls porteurs de savoir et de savoir-faire
en minimisant en faisant abstraction des savoirs et les savoir-faire des
producteurs. Cette attitude des agents de l'ANCAR place, de ce point de vue, la
structure dans la même dynamique que les organismes étatiques de
développement qui l'ont précédé, c'est-àdire
dans la logique d'encadrement puisque la relation entre les formateurs et les
producteurs au moment de la formation est de nature horizontale. C'est
précisément en faisant référence à cette
forme d'intervention qu'E.S. Dione déclare ceci : « les choses
ne sont plus vraie ou fausses parce qu'on les a expérimentées
soi-même ou parce que ses proches les ont vécues ou
acceptées comme telles, mais parce qu'elles coïncident avec une
explication légitimée par des instances lointaines : la Science,
la Religion, la Raison~Lorsque les acteurs sont dépossédés
de leur capacité d'expliquer le pourquoi des choses, ils deviennent
culturellement dominés et près à accepter leur
exclusion ».
En effet, pour les acteurs de l'ANCAR, le développement
doit être impulsé localement à travers un stimulus qui
consiste à réveiller les énergies innovantes des
populations réceptrices. Ce mode de développement rompt avec un
développement qui se construirait en dehors des logiques identitaires
des populations et imposé à elles comme le produit d'une
volonté extérieure noble d'améliorer leurs conditions de
vie. Ce mode de développement incite à la pleine participation
des populations à l'action d'innovation à travers le CAR.
Il s'agit, si l'on peut ainsi dire, d'une stratégie du
Faire-Faire consistant à aider les populations à réaliser
des actions de développement agricole qu'ils auraient pu faire si
l'organisation et la formation étaient assurées. Pour le
conseiller agricole et rural de Gandon,
la stratégie du Faire-Faire ressemble à un
bébé qu'on apprend à marcher, une fois qu'il peut tenir
sur ses deux pieds, on lui apprend plus comment avancer. Il peut tomber de
temps en temps mais il marchera tout seul. Cependant, une telle
stratégie peut être doublement condamnée :
- Faire-Faire quelque chose à quelqu'un, c'est lui
imposer une vision qu'il ne maîtrise pas, ce qui rend sa participation
inopérante et accessoire, c'est sous-estimer au demeurant la
qualité du stock de connaissances et d'actions qui font de lui un acteur
social innovateur.
- Faire-Faire quelque chose à quelqu'un c'est
également considérer l'acteur comme bénéficiaire
d'une initiative, ce qui tue le caractère endogène ou local du
développement.
D'ailleurs, ceci est d'autant plus vrai que d'après
ENDA « le concept de "bénéficiaires" renvoie à
l'image de gens passifs qui attendent d'être "sauvés ". On les
perçoit implicitement dépourvus d'analyse propre,
dépourvus de stratégies et d'initiatives. Un concept ambigu qui
positionne les intervenants comme les nouveaux "héros" et qui, à
la limite, contribue à exproprier les "bénéficiaires" de
leur propre histoire. Le concept de « bénéficiaires »
justifie et légitime les solutions exogènes souvent ignorantes
des savoir-faire et des compétences sans compter que ces solutions
venues « d'ailleurs » disqualifient les ressources locales
».18
Même si avec le programme CAR, on peut assister à
une participation des producteurs dans le diagnostic des contraintes et la
trouvaille de solutions adéquates, la construction même des cadres
logiques de l'intervention leur échappe. Car il est rare de voir que ce
qui initialement prévu par le CAR soit modifié du simple fait de
la participation des acteurs récepteurs. C'est avec une telle
façon de développer que les experts du développement
agricole doivent rompre.
Cependant cela ne veut pas dire que l'ANCAR renferme tout
simplement les mémes défauts que les anciennes structures de
développement. L'approche de l'ANCAR repose en fait sur la
reconnaissance des producteurs comme les principaux acteurs de la
transformation de leurs systèmes de production, de l'aménagement
de leurs terroirs et de la gestion de leurs ressources naturelles. C'est
d'ailleurs pour cette raison que l'ANCAR pour certains producteurs l'ANCAR leur
est utile, seulement, il est essentiel qu'il règle la question de la
formulation des demandes d'appui. Les formations reçues sur les
techniques d'agriculture et
autres constituent pour certains producteurs un acquis de
taille qu'ils ne peuvent pas négliger. Pour eux, l'accès à
une formation sur les manières de valoriser ses propres ressources
disponibles en actions rentables constitue un levier de taille pour le
développement c'est S. DIAW qui nous dit en ce sens:
« nous avons reçu deux formations gratuitement sur le domaine
de l'agriculture et du maraîchage. Ces connaissances sont maintenant
nôtres et nous devons en faire bénéficier d'autres qui
n'ont pas eu la chance d'en bénéficier ou qui n'ont pas bien
compris». Et A. SALL d'ajouter : «
personnellement si je suis parvenues à obtenir à l'issu de
chaque saison culturale 13 à 15 sacs d'oignons au moins, c'est en parti
grâce à la formation dont nous avons
bénéficié. C'est avec l'argent issu de la vente de cet
oignon que je règle mes besoins quotidiens et ceux de mes enfants.
Maintenant, je sais que ce n'est pas suffisant parce qu'ils viennent rarement
Ou bien, qu'ils nous forment une bonne fois pour toute à la
manière de formuler une demande, nos enfants sont là et ils ont
appris, donc ils peuvent les former pour qu'on puisse nous-mêmes
écrire nos demandes en cas de besoin. ».
Mais en ce qui concerne la question du financement, le
Directeur nous a confié que « le rôle de l'ANCAR n'est
pas de financer les OP ni de leur fournir du matériel agricole. Sa
mission principale est plutôt de négocier avec les bailleurs de
fonds pour leur trouver des financement mais aussi de les pousser à
mieux s'organiser afin de pouvoir mieux les appuyer ensemble en leur assurant
une formation et une assistance technique sur le terrain ».
Il importe de noter que l'ANCAR est une structure de conseil
agricole et rurale et par conséquent elle ne finance pas. Cependant,
dans la démarche de l'ANCAR, il ya ce qu'on appelle
l'intermédiation. Selon un agent de l'agence, « l'ANCAR est
censé répondre à la demande paysanne, soit en lui
apportant son soutien technique, soit en mettant en relation les producteurs
avec l'environnement institutionnel, c'est-à-dire les organismes de
financement qui interviennent dans ce domaine. Donc, l'ANCAR ne finance pas,
mais si au cours de l'élaboration du programme, on voit qu'il y'a une
activité qui demande un financement, alors l'agence peut faire de
l'intermédiation auprès des structures financières, ou au
pire des cas, informer le producteur de l'existence de cette structure et de sa
possibilité ou sa disponibilité à octroyer de
financements. Dans ce dernier cas, l'appui de l'agence auprès du
producteur se situe au niveau de l'élaboration de son projet pour qu'il
puisse le soumettre cette structure de financement Mais l'ANCAR en tant que
telle n'a jamais financé de projets ».
Cela revient donc à dire que l'activité
principale de l'ANCAR pour les OP concerne l'appui technique, la formation et
l'information des producteurs. Ceci nous a été affirmé
par
les agents de l'agence puis confirmé par les
producteurs eux-mêmes. Quant au rôle d'intermédiation
qu'elle joue entre les OP et les bailleurs de fonds, il varie en fonction des
OP. Pour ce qui du Foyer de Sanar, cette OP n'a pas encore obtenu de
financement depuis qu'elle est en partenariat avec l'ANCAR. Comme le note le
Président de cette organisation, « en réalité,
bien que nous louons l'ANCAR, le besoin qui nous a poussé à aller
à sa rencontre n'est pas encore satisfait. Nous avons
bénéficié des formations et d'une assistance technique,
mais nous n'avons pas encore obtenu de financement Pourtant concernant la
dernière demande que j'ai formulée au nom du Foyer, j'ai bien
insisté sur cette question du financement parce que toutes les deux
motopompes sont dans un état défectueux. Elles ne peuvent
même pas fonctionner toute une journée entière sans tomber
en panne. C'est d'ailleurs pourquoi, j'ai cherché une petite motopompe
personnelle comme une sorte de garante ».
La véritable question qui se pose à ce niveau,
est surtout de savoir comment une structure de développement peut-elle
arriver à « développer » ces cibles si elle n'octroie
ni de financements, ni de matériels agricoles?
Tableau 12 : Appréciation de la
portée de l'intervention de l'ANCAR par les producteurs
Appréciations
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Très satisfait (e)
|
0
|
|
Satisfait (e)
|
5
|
16,7
|
Insatisfait (e)
|
14
|
46,7
|
Déçu (e)
|
11
|
36,7
|
Total
|
30
|
100
|
Source : Données de l'enquête, Diakho,
2010.
Figure 4 : La perception de la portée de
l'intervention de l'ANCAR par les producteurs
Source : Données de l'enquête, Diakho,
2010
En réalité l'approche ou l'appui de l'ANCAR ne
fait pas bonne impression au niveau des producteurs du Foyer de Sanar. Le
véritable problème à ce niveau est dû au fait que la
porte d'entrée de l'ANCAR, c'est l'organisation, c'est-à-dire un
sujet collectif mais sur le terrain l'activité se déroule sur une
exploitation agricole individuelle. C'est d'ailleurs pour
63
cette raison que les membres du foyer de Sanar ont
regretté le fait que la formation se soit déroulée au
niveau de trois exploitations seulement alors qu'il y a plus d'une centaine
167%
d'autres parcelles qui n'ont pas été
visitées. Ce qui a semblé créer une certaine frustration
de
Très satisfait(e)
)
certains membres pouvant aller jusqu'à porter atteinte
à la cohésion qui sévit dans le groupe.
ii
Par rapport à la satisfaction de leurs besoins et à
la portée ou à l'incidence des activités de
Déçu(e)
l'ANCAR, les producteurs se sont prononcés sur leur
insatisfaction. En effet, 46,7 % des personnes interrogés ne font pas
abstraction de leur insatisfaction et d'autres vont encore plus loin en
signalant leur déception voire leur désarroi. L'un de nos
enquêtés se confie en disant « si notre partenariat avec
l'ANCAR devrait ainsi continuer, moi je préfère qu'on y mette un
1=1e =1aE1711ie pewc affirmer qu'il n'y a aucune différence entrema
production agricole avant le partenariat et sept année après le
partenariat ». A. Sall « pour ne pas être ingrate, je
ne peux pas dire que je n'ai rein obtenu avec l'ANCAR, j'acquis quand
même des compétences au cours de la formation. Mais en
réalité, en termes de production agricole, je ne sais pas mais je
n'ai jamais dépassé la quantité de légumes que je
récolais avant l'arrivée de l'ANCAR. En tout cas, on ne peut pas
dire que c'est l'ANCAR qui
nous à permis de collecter les quelques sous que nous
possédons parce qu'avant elle, c'est de cela qu'on vivait
».
Le Foyer de Sanar n'a pas encore
bénéficié pleinement des services de l'ANCAR puisque cette
dernière ne leur à rendu visite que deux fois depuis sept
année de partenariat. La formation et l'appui technique semblent donc
être les forces de cette structure puisqu'au moins depuis le partenariat,
deux séances de formation ont été organisées pour
les producteurs. Cependant, un des plus gros problèmes ressentis par les
producteurs est l'absence de suivi mais aussi d'évaluation de certaines
formations qui s'arrête qui sont difficilement assimilées en
raison de la faiblesse du niveau d'instruction. Pourtant dans la
communauté rurale de Gandon, l'ANCAR semble avoir réalisé
beaucoup d'activités et méme obtenu des financements pour des OP
qui sont dans la le chef lieu de la communauté rurale, à savoir
Gandon avec d'autres OP.
Figure 4 : les réalisations du programme
CAR dans la région de Saint-Louis
Source : Manuel des procédures techniques de
l'ANCAR
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