III.1.3. Limites culturelles et opportunités
fonctionnelles
En France, le marché est estimé à 200 MF
pour 2000 (IDC) avec une croissance de plus de 40% à plus de 140% par
an. Cela représente en proportion, 1/10 du marché
américain.
Selon l'enquête Rhinfo, menée auprès de
194 entreprises en octobre 2000 et juin 2001, la e-formation représente
une réalité pour 50% des DRH enquêtées, proportion
en très forte augmentation, soit 12% en mars 2000 et 33% en juin 2000).
Si seulement 10% des entreprises pratiquent le e-learning, 50 % escomptent le
mettre en oeuvre dans les 3 ans à venir. Outre cette différence
de rythme, une différence d'appréciation influe sur
l'efficacité du e-learning.
Fin 1999, 90% des DRH et responsables de formation
étaient persuadés que le e-learning demeurait une technique de
plus, un complément marginal. Cette appréciation a peu
évolué puisqu'en juin 2001, (selon l'enquête OFEM, Le
Préau, Oravep), 18% seulement des entreprises prévoient une
substitution du e-learning à la formation traditionnelle.
Avec l'apparition du e-business dans l'entreprise et la
généralisation de l'usage d'Internet dans l'entreprise il ne leur
est plus possible de considérer l'impact de la technologie comme
marginal. Cette réticence tranche également avec la situation aux
Etats-Unis ou WR Hambrecht en accord avec le Gartner Group prévoit qu'en
2003, 60% des entreprises disposeront d'une plate-forme de e-learning et le
marché de la formation sera modifié par le e-learning.
Aux Etats-Unis, l'approche du marché de la formation a
été plus volontariste et rationnelle. Il faut dire que
l'estimation de ce marché à 772 milliards de $, a beaucoup
influencé les investisseurs et convaincu les professionnels de
l'importance du phénomène du e-learning.
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