3.4. L'IMPACT DE LA FISCALISATION DU SECTEUR INFORMEL
SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA R D CONGO.
Dans cette section, il sera question de présenter l'impact
de la fiscalisation du secteur informel sur le développement de la R D
Congo.
Bien que le secteur informel est considéré comme
soupape à la vie. Nous pensons que fiscaliser ce secteur pourra apporter
des conséquences positives notamment sur le plan social,
économique et fiscal.
3.4.1. Sur le plan social
Dans les chapitres précédents, nous avions
démontré l'importance du secteur informel sur le plan social
notamment dans la distribution d'emplois et des salaires ; mais ces emplois
sont précaires et les salaires sont misérables. Les droits
humains sont également bafoués car ce secteur emploie les femmes
et même les enfants en les privant de l'éducation.
Une fois ce secteur réglementé et
fiscalisé, les emplois créés par ce secteur seront
durables et sécurisés ; la législation sociale en
matière des emplois sera appliquée. Tel est l'impact de la
fiscalisation du secteur informel sur le plan social.
3.4.2. Sur le plan économique
Le secteur informel a conduit en R D Congo en
général et particulièrement dans la ville de Bukavu, au
développement du marché de change non officiel (non
structuré), la thésaurisation de la monnaie,
l'inaccessibilité au système bancaire et le non respect des
structures des prix.
La fiscalisation du secteur informel sur le plan Economique
permettra de réglementer la fonction de l'Economie nationale par le
contrôle de la masse monétaire en circulation et le
rétablissement du circuit bancaire, ainsi que la réglementation
et le contrôle des marchés de change.
3.4.3. Sur le plan fiscal
L'objectif poursuivi par la fiscalisation, est la maximisation
effective des recettes du trésor.
Ces recettes constituent le moyen par excellence de l'Etat afin
d'intervenir dans le domaine social et économique.
Fiscaliser le secteur informel, c'est éradiquer
l'évasion fiscale généralisée qui a élu
domicile en R D Congo en général et dans la ville de Bukavu en
particulier.
La maximisation effective des recettes du trésor public
ne peut passer que par la maîtrise de l'évasion fiscale et de la
fraude fiscale par le pouvoir à travers le service de la DGI.
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