Paragraphe 2 : Limites et difficultés de
l'étude
Nous n'avons pas la prétention à travers cette
recherche d'avoir présenté des résultats sans faille.
Aussi, avons-nous rencontré divers obstacles au cours de nos
investigations. C'est le lieu de les évoquer.
Limites de l'étude
« Aucune oeuvre humaine n'est parfaite » dit-on. Le
présent travail n'en fait pas l'exception. Sans pour autant impacter la
validité des résultats, il souffre principalement de trois
limites.
Premièrement la réflexion engagée au long
de ce travail n'est que le résultat du passionnant exercice d'initiation
à la recherche auquel, heureusement, la Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion (FASEG) nous a soumis à la fin de notre cycle
de formation.
La deuxième limite porte sur la méthode
utilisée et le développement théorique. En effet, le
développement théorique pourrait être plus exhaustif et
mieux aborder notre problématique si on avait lu d'autres auteurs.
Aussi, le mode d'échantillonnage, la fiabilité des données
et des variables utilisées ne sont pas forcément les plus
indiqués pour ce genre de recherche.
Enfin, les résultats auraient pu être meilleurs
selon la disponibilité des acteurs, la taille de notre budget de
recherche, l'inexistence des données appropriées et suffisantes.
Par
exemple, nous avons été obligés de
mesurer les financements bancaires accordés aux PME par l'encours des
crédits à court terme, les données sur les financements
bancaires spécifiques aux PME étant inexistantes. Aussi les
données utilisées pour vérifier H2 ne sont pas
forcément les meilleures mais ce sont celles disponibles. En effet pour
vérifier l'impact du crédit reçu sur le niveau de
développement de la PME, nous avons pu trouver seulement les
informations pour les PME qui ont demandé le renouvellement du
crédit car les PME, elles même, n'en produisent pas ; il faut donc
une demande de renouvellement pour que les analystes en produisent. C'est
pourquoi toutes nos analyses quantitatives ont été
étayées par une analyse qualitative.
Toujours par rapport à la méthodologie, on
aurait pu faire une analyse quantitative comparée entre
établissements de crédit, en introduisant une variable
explicative polytomique additionnelle dans chaque modèle
spécifiant le type d'établissement de crédit. Mais, pour y
parvenir, il nous faut davantage de dossiers de crédit (choses pas
aisées dans les institutions de crédit). Nous avons alors
mené une analyse quantitative sans tenir compte des différences
entre les types d'établissement de crédit.
Les difficultés rencontrées au cours de
l'étude
Elles ont pour noms :
> L'indisponibilité des acteurs : elle a
été un grand problème pour la réalisation de ce
travail. En effet, l'enquête qualitative nous a pris assez de temps du
fait de l'indisponibilité des acteurs. Nous avons même eu des
entretiens inachevés.
> La taille du budget de recherche : elle nous a contraints
à limiter la taille de nos échantillons, le nombre d'entretiens
à réaliser à quelques acteurs et la durée des
recherches sur Internet.
> La difficulté d'obtenir des informations secondaires
: corollaire de l'épineux problème d'archivage des
données, et des limites imposées par le secret professionnel.
> La non-disponibilité des données
nécessaires : il n'y a pas d'informations spécifiques sur
l'encours des crédits accordés aux PME. Nous avons donc
considéré l'encours des crédits accordés par les
Institutions de Microfinance (IMF) et l'encours des crédits bancaires
à court terme comme représentant les encours approximatifs des
crédits accordés aux PME.
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