Essai d'analyse de l'implication socio-économique de la décentralisation en RDC: cas de la province du Sud Kivu( Télécharger le fichier original )par Imbana Zacharie ISP Bukavu - Licence en sciences commerciales et administratives 2007 |
v Les droits et taxes à l'exportation : ils représentent l'ensemble des droits et taxes qui frappent les marchandises en partance pour l'étranger suivant cette catégorisation :- produits miniers ; - huiles brutes de pétrole ; - énergie électrique, autres produits agricoles (café, bois...). v Les droits d'accises : ce sont des impôts indirects qui frappent la consommation de certains produits à l'occasion de leur fabrication dans le pays ou de leur importation au pays. v Autres recettes. elles se constituent à la fois des recettes d'entrepôts et des perceptions diverses telles que une proportion de revenu de la vente publique. Tableau n°3. Les recettes réalisées par l'OFIDA EN FC.
Source : Relevé des recettes réalisées et ventilées par nature et par clôture exercice 2006 et 2007. cfr inspection de comptabilité III.1.1.2. La Direction Provinciale des Impôts (DPI).La DPI est chargée de la perception des impôts directs et indirects ci-après : v Les impôts directs : ils frappent directement les biens possédés et/ou revenus du contribuable. Ils sont supportés par celui qui en est assujetti et sont généralement payables annuellement. Dans cette catégorie, on retrouve les impôts réels et les impôts cédulaires sur les revenus.42(*). Les impôts réels sont constitués de l'impôt foncier, l'impôt sur les véhicules, l'impôt sur le revenu locatif des personnes physiques non commerçantes, l'impôt sur les superficies des concessions minières et d'hydrocarbures. Les impôts cédulaires sur les revenus quant à eux sont assis sur ce que gagne le contribuable, qu'il s'agisse des dividendes, intérêts, tantièmes, redevances.43(*) v Les impôts indirects : ils frappent le revenu, la fortune, ou le capital du contribuable à l'occasion de la dépense ou de la consommation. Cet impôt nous fait comprendre que dans les sommes versées lors des achats des biens et services, une part représente leur prix et l'autre part représente l'impôt. Le vendeur ou le prestataire des services est obligé de verser la part due à l'impôt au fisc (c'est le redevable), seul l'impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur dans cette catégorie est perçue par la DPI et les autres typologies d'impôts indirects étant du ressort de l'OFIDA. Tableau n° 4. Les recettes réalisées par la DPI en FC.
Source : Rapports annuels des statistiques des recettes mensuelles par centre de perception * 42 Code des impôts, mis à jour au 30 septembre 2003, p9. * 43 Ordonnance - loi n° 69/006 |
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